BILLET – Le chef de l’État a dévoilé mardi 20 mars devant l’Académie française, un grand plan pour redynamiser l’usage du français et la francophonie. Le start-uper Macron défendant la langue de Molière ? Un joli paradoxe, nous dit Éric Zemmour. [RTL 22.03]. Il nous souvient que voilà déjà beau temps, Félix Leclerc, superbe chanteur québécois, dans un entretien à la télévision française, où on lui demandait si quelque chose le gênait en France lors de ses séjours, avait répondu : « La langue … anglaise ». Que dirait-il à l’ère Macron ? LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
Oyez, oyez, braves gens ! La langue française sera demain la troisième langue la plus parlée du monde. C’est notre seigneur Macron qui nous le fait mander. Oyez, oyez braves gens ! Sonnez trompettes et battez tambours !
Mais au fait, sera-t-elle encore parlée en France ? On peut s’interroger, en parcourant les rues et les panneaux publicitaires : les « French bank » pour la Poste, les « I love TGV », les « We love technology » pour Bouygues. Sans parler des titres de films américains qu’on ne prend même plus le temps de traduire.
J’en ai marre des show rooms, lorsqu’un commercial m’emploi ce mot, je me mets à lui parler anglais, à lui de suivre mais beaucoup en sont incapables!
En France, parlons français et n’ayons pas honte de notre langue plus riche en subtilités que l’Anglais.
Quelques exemples me viennent à l’esprit sur le ridicule emploi de termes anglais. Ainsi lu dans la presse, la publicité d’un constructeur automobile vantant un modèle doté d’une « augmented technology » ou d’un autre vantant la « French touch » de ses modèles. A chacun de trouver un exemple, le choix ne manque pas. La preuve semble apportée que l’emploi de termes anglais dans la publicité fait mieux vendre que l’emploi du français.