En 50 ans, l’enseignement catholique a disparu du paysage scolaire français pour se transformer en enseignement « libre » sous contrat d’association, simple auxiliaire du service public.
Il serait facile d’incriminer la loi Debré qui a créé ces contrats d’association dans une logique d’intégration. Mais il s’agirait là d’une erreur d’analyse car l’enseignement catholique animé d’une passion « concordataire » s’est proprement suicidé.
Exposé par Antoine de Crémiers témoin de ce suicide, ayant occupé durant plus de trente ans divers postes de responsabilité au sein de l’institution. •
18 h 45 : accueil. Entrée libre.
19 h : conférence et débat animé par Antoine de Crémiers
20 h 30 : fin de la réunion.
Participation sous forme de consommation.
Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !
Inscriptions et renseignements: 06 16 69 74 85
Mon cher Antoine,
question intéressante , en effet !
Après plus de 30 ans dans l’Enseignement Catholique- et non dans l’ enseignement privé-, comme enseignant, chef d’établissement, adjoint pour le 2nd degré, directeur diocésain, je crois que le statut national de l’EC ouvre grand les portes des établissements pour en faire des lieux d’annonce et de vie de l’Evangile; des lieux de mission.
La question est donc plutôt de savoir où sont les missionnaires? Pourquoi les jeunes préfèrent-ils des études dans des grandes écoles de gestion, des carrières dans des grandes entreprises, dans des banques, l’option profession libérale,… plutôt que la voie moins « prestigieuse » aux yeux du monde de l’enseignement et du service dans l’Enseignement Catholique ? Je connais des enseignants, des chefs d’établissements, des directeurs diocésains donnés à leur mission, heureux d’annoncer le Christ, d’éduquer au bien au vrai, au beau. Alors, plutôt que se lamenter, qu’attendons-nous pour encourager les « vocations » vers cette belle oeuvre d’Eglise qu’est l’Enseignement Catholique ?
Bien amicalement
Mon cher Gilbert,
Il ne s’agit pas de nier les efforts de quelques chefs d’établissement, enseignants et même directeurs diocésains, mais de constater que la production ordinaire des instances de l’enseignement catholique (Secrétariat général, UNAPEl et autres..) est d’un conformisme et d’une banalité à pleurer, la quasi totalité des projets éducatifs étant susceptibles d’être signée par n’importe quel responsable d’un établissement du secteur public, le caractère propre se voyant le plus souvent réduit à un « climat évangélique »…
En toute amitié.