Trio infernal ?
Par Antoine de Lacoste
Les deux dernières nominations de Donald Trump à la Maison Blanche rappellent les pires heures de l’ère Bush et de la criminelle invasion de l’Irak.
La promotion de John Bolton comme conseiller à la sécurité nationale est à cet égard particulièrement symbolique. Il avait en effet milité, avec ses amis du courant néoconservateur, pour cette « invasion préventive ». Il était alors membre important du département d’Etat, l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères. Très proche du vice-président Cheney, chef de file de ces faucons qui parviendront à convaincre l’opinion américaine que l’Irak disposait d’armes de destructions massives.
Cette nomination est tout à fait surprenante car le candidat Trump, n’avait pas eu de mots assez durs contre la destruction de l’Irak : « La pire des pires décisions jamais prises », « Nous avons rendu un très mauvais service au Moyen-Orient et à l’humanité ».
Depuis, jamais John Bolton n’a émis le moindre regret sur ce mensonge d’Etat qui a directement engendré l’Etat islamique.
L’autre nomination n’est pas moins surprenante : il s’agit du patron de la CIA, Mike Pompeo, qui sera nommé Secrétaire d’Etat, dès que le Sénat aura ratifié la décision de Trump. Quand on sait que la CIA a livré de nombreuses armes aux islamistes syriens, dont certaines se sont retrouvées entre les mains de Daesh et d’Al Nosra…
Ces deux nominations semblent liées à l’accord nucléaire iranien que Trump veut dénoncer, malgré l’opposition très forte de ses alliés européens et, bien sûr, de la Russie. Trop de conseillers du Président étaient hostiles à cette dénonciation, notamment Rex Tillerson, qui s’est, semble-t-il fait limoger pour cela.
Avec Bolton et Pompeo, Trump aura deux alliés de poids, deux faucons revendiqués.
Mais nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec Donald Trump : quelques jours après, il annonçait, à la stupéfaction des deux faucons en question, qu’il fallait « quitter la Syrie. Laissons d’autres s’en occuper maintenant. »
Toutefois, bien malin qui peut dire si cette annonce va se concrétiser. Il se pourrait en effet que ce soit une menace envoyée à l’Arabie Saoudite, qui veut que les Américains restent en Syrie pour contrer l’Iran. Et pour cela Trump veut de l’argent : 4 milliards sont demandés à Ryad qui, jusqu’à présent, rechigne.
On croit rêver ? Pas tant que cela.
Trump n’est pas un homme politique : c’est un homme d’affaires qui a décidé de devenir président. Il a su parler à ses clients, les petits blancs d’Amérique qui l’ont élu. Il a ses filiales, l’Europe notamment. Et ses concurrents : la Russie et la Chine. Un ami, Israël et donc un ennemi l’Iran. L’Arabie Saoudite est une filiale, bien sûr : elle doit faire remonter des dividendes, c’est la règle.
Il ne faut donc pas analyser les décisions ou les annonces de Trump en fonction de nos habituels critères géopolitiques ce qui rend toute prévision très aléatoire. •
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L’Amérique est une chose, que les Français ne peuvent pas gérer.Mais ici chez nous, un président qui s’ouvre, s’il donne la vérité, aux Chrétiens catholiques de France, devrait nous donner de la voix. Et cette voix devrait porter très fort sur la paix et non la guerre. Ce sont les Païens qui répondent coups par coups sans réfléchir. Cette fois tous les Chrétiens de France ont la chance de dire fort qu’ils désirent la paix et l’amour. Faute de quoi, l’histoire se mettra en route et nous serons nous aussi mis en croix. L’histoire s’écrit aujourd’hui, pas demain.
Il fut un temps où les chrétiens savaient répondre coup pour coup et c’est ce qui jusqu’ici les a sauvés de la domination musulmane, en vertu du principe « Aide-toi et le ciel t’aidera ».
En ce moment de notre histoire, on tend plutôt à faire l’inverse et à tendre l’autre joue pour être conquis plus vite. Autres temps, autres moeurs… et autres conséquences, qui se précisent de jour en jour.
Quant à aller jouer les matamores en Syrie avec nos faibles moyens actuels et au nom d’une idéologie totalement irréaliste, ça, ça peut effectivement attendre. et là, je suis d’accord avec vous.
Avant d’aller jouer au matamore en Syrie et de dépenser de l’argent qu’il ne possède pas, le locataire de l’Elysée serait bien inspiré de balayer devant sa porte.Et cette porte est sérieusement jonchée de toutes sortes de problèmes liés aux déficiences multiples d’un Etat rongé par l’impéritie, l’outrecuidance, la banqueroute et l’absence d’autorité. Sans parler, bien sûr , du fléau de la pensée unique et de l’insidieuse langue de bois qui sévit dans l’ensemble des institutions étatiques et judiciaires.. Enfin, tout d’abord voyons comment va se terminer la pantalonnade entre le sinistre Martinez et le Tartarin de l’Elysée !
Pendant ce temps l’invasion migratoire et l’islamisation de la France se poursuivent !
la partition de la France est en marche avec ses centaines de zones dites de « non droit » et………Macron joue les v-a-t-en guerre en…….Syrie………………………………