Intervention de SAR le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme + Adélaïde de Clermont-Tonnerre, cousine du prince, sur France 2, le 3 Mai 2018.
Voici l’Intervention du prince Jean de France, duc de Vendôme, dans l’émission « Complément d’Enquête » consacrée à la Monarchie et aux monarchistes, diffusée le jeudi 3 mai à 22 h 40 sur France 2. On y voit également deux des quatre enfants du prince ainsi que son épouse la princesse Philoména d’Orléans duchesse de Vendôme. A la fin, intervention d’une cousine du prince, Madame Adélaïde de Clermont-Tonnerre, directrice du magazine Point de Vue.
Pour revoir la totalité de l’émission « Complément d’Enquête » consacrée à la Monarchie et aux monarchistes: ttps://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/complement-d-enquete/
Le Prince JEAN a parfaitement résumé le problème français: Les Français sont ROYALISTES de cœur et Républicains de raison, il suffit de voir l’accueil réservé à Elisabeth II à Paris en 1956, et les foules qui suivent les mariages princiers .Débarrassés des mystico dingos et autres farfelus, le retour du Roi est une hypothèse plausible, la question, pour moi , est : le Roi COMMENT ?
Un Roi, oui c’est possible; à la condition que cesse le conflit des deux familles royales, Bourbons & Orléans. Et là seulement nous serons en nombre suffisant pour être dans une opposition prise au sérieux.
Bien Cordialement au futur Roi ? et à tous les Royalistes de France.
comte Michel de Gand
Si l’on regarde aux origines, il n’y a pas de « conflit » entre deux familles royales. Il y a une rupture dans les années 50-60 entre une partie des royalistes et leur Prince, rupture dans laquelle les torts étaient partagés. D’où le recours insensé à une famille étrangère. Si nos Princes se montrent à la hauteur, le problème ne tardera pas à se résorber.
Tout à fait de l’avis d’Antiquus : à part quelques bizarres décadents, personne n’aurait jamais songé à introduire dans le débat politique les Espagnols.
Mais les positions du Comte de Paris (le seul, le vrai, le meilleur !), Henri VI plus favorables à l’indépendance des colonies et à la politique du Général de Gaulle ont fait que certains extrémistes se sont tournés vers les Pyrénées. Croyant ainsi pouvoir « choisir leur Roi », ils se comportaient, d’ailleurs, comme les schismatiques qui voudraient bien « choisir leur Pape ».
Cette absurde querelle a fleuri au moment où la famille de France – la française, veux-je dire – perdait graduellement pied dans la réalité politique : en 1965, le Comte de Paris a compris qu’il ne serait pas le successeur du général et son influence a notablement diminué…
Puis les querelles avec l’actuel héritier, qui se comportait fort mal… ETC.
D’où une résurgence marquée d’un romantisme « providentialiste » des prétendus « légitimistes »…