Par Guilhem de Tarlé
Volontaire, un film d’Hélène Fillières, avec Hélène Fillières (le commandant adjoint), Lambert Wilson (le Commandant Rivière), Diane Rouxel (l’Aspirant Baer), Corentin Fila (l’Enseigne de vaisseau Dumont), Alex Descas (Albertini) et Josiane Balasko (la mère).
« Dans l’armée, il n’y a ni homme ni femme mais des militaires »
Est-ce une transposition de Saint Paul aux Galates – « il n’y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ » – ?
La bande-annonce, en tout cas, laissait espérer quelque chose de mieux de cette tragi-comédie truffée de longueurs.
C’est évidemment un hommage à la Volonté, et je serais l’adepte d’une formule « Je veux, donc je suis », et mon épouse le dit souvent : « quand on veut, on peut ».
C’est un hommage aux Bérets verts des commandos marine, et donc au Béret vert… ce qui n’est pas si fréquent ! Je n’en ai pas d’autre en mémoire que celui de Jean-Pax Méfret à la Légion étrangère dans sa chanson Kolwezi :
« L’histoire de sept-cents légionnaires
Portant un béret vert,
Largués sur un coin de terre,
Pour effacer l’enfer.
Depuis des années, c’était pas arrivé.
Le pays entier est fier de son armée ».
C’est encore – notons-le bien – avec le moine un hommage à la fidélité.
C’est malheureusement aussi un tissu de politiquement correct avec son interdiction de fumer, avec sa diversité, avec son homo, son refus des cycles naturels, et son soupçon de théorie du genre – « dans l’armée, il n’y a hi homme ni femme, mais des militaires » -.
Josiane Balasko, quant à elle, ne joue pas puisqu’elle tient le rôle d’une comédienne de gauche. •
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.