Rencontre De Gaulle – Franco au palais du Pardo, le 8 juin 1970
Les quatre commentaires ci-dessous ont suivi la vidéo d’Eric Zemmour que nous avons publiée hier – avec, comme toujours, notre introduction – « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire ». La vérité historique mérite toujours d’être rétablie lorsqu’elle est trahie. Zemmour l’a fait avec intelligence et exactitude. Et avec souci du présent car la situation actuelle de l’Espagne est inquiétante, pour elle-même mais aussi pour nous Français et pour toute l’Europe.
Merci à petitjean, Jacques Léger, de Wargny et Richard pour leurs excellents commentaires. LFAR
Le commentaire de petitjean
La falsification de l’Histoire est une grande spécialité de la « gauche » que la « droite » a toujours laissé faire car le problème c’est bien la « droite » !
Ce qui est stupéfiant dans cette affaire c’est l’apathie, la lâcheté de la « droite » espagnole.
Venant de faire un circuit en Espagne, je témoigne que les guides de ces circuits font soigneusement, et sous des prétextes divers, tout pour éviter la visite du mausolée de Franco.
Le commentaire de Jacques Léger
Rappelons, puisque cet épisode n’est jamais évoqué, que, lorsque sa démission, en 1969, rendit sa liberté au général de Gaulle, il se rendit en Espagne et rencontra le Caudillo. Seul Eamon de Valera, figure historique de l’indépendance irlandaise, eut droit à la même marque d’estime. Ces géants du XXe siècle n’ont rien à redouter des nains qui nous gouvernent.
Le commentaire de Wargny
Fouché, duc d’Otrante par la grâce de Napoléon, et fin connaisseur de l’âme française, disait : « dans une nation comme la France, ce n’est qu’avec précaution qu’on peut remuer le passé ». Réflexion qui vaut aussi pour l’Espagne. Mais, ce grand dadais et démagogue lourdingue de Pedro Sanchez veut par un coup d’éclat dans le même temps bannir Franco et dérouler le tapis rouge aux migrants économiques venus pour la plupart de pays en paix. Ce faisant il croit prendre, en moins subtil ,la place de Hollande comme héraut de la bien-pensance socialiste.. Petit bourgeois à l’assise parlementaire précaire, il monte dans la surenchère en s’attaquant à un symbole. Après Franco ce sera sans doute le tour des moulins à vent si chers à Don Quijote ?
Le commentaire de Richard
Que les rouges en veuillent à la mémoire du général Franco, ils sont dans leur rôle .
Pour la prétendue droite espagnole, sa lâcheté s’explique facilement : comptent pour elle surtout les places, les émoluments (voir comment est tombé le précédent gouvernement) . Ne pas être défendu par de telles gens est un avantage .
Franco restera dans l’Histoire en compagnie d’Isabelle de Castille, de Ferdinand d’Aragon, de Philippe II .
Eux (de cette droite inutile et vénale) seront oubliés . •
Éric Zemmour : « Franco, symbole des féroces guerres de mémoire »
Les 3 illustrations ci-dessus :
Le Valle de los Caidos où repose Franco,
De Gaulle et Eamon de Valera
Pedro Sanchez, nouveau chef du gouvernement espagnol.
Les Rois Catholiques.