Présentation des Manants du roi, jeudi soir, 28 juin, au Grand Rex
Avant-hier jeudi 28 juin, alors que les bobos parisiens vaquent à leurs insignifiantes occupations, Patrick Buisson a présenté son dernier film Les Manants du roi, Vendée 1793-1796, projeté au Grand Rex, devant deux mille personnes, dont nombre de personnalités, venues assister à l’avant première. Jean Gugliotta y était présent, notamment pour Lafautearousseau.
Ce nouveau film prolonge le succès du beau livre-événement de Patrick Buisson, La grande histoire des guerres de Vendée, paru à la fin de l’année 2017. Le film, Les Manants du Roi, est coproduit par la chaîne Histoire, dont Patrick Buisson est le directeur général, et par la société Erealprod.
À travers les points de vue de plusieurs personnages issus de deux camps différents, les Bleus et les Chouans, ce film inédit nous plonge dans l’histoire des guerres de Vendée, entre 1793 et 1796. Six comédiens, en costume d’époque, donnent vie à ces différents personnages.
Le film est émaillé d’extraits de fictions, de gravures d’époque et de reproduction de vitraux.
Ce film est tout le contraire d’une oeuvre de fiction car tout y est rigoureusement exact et Jean-Louis Cassarino, est presque traumatisé par son rôle de conventionnel…
Selon Patrick Buisson, la guerre de Vendée est terminée. La guerre de tranchée pour l’occulter ou la faire reconnaître se termine par la victoire des vaincus. L’exécution du plan d’extermination intervient sans aucune nécessité de défense nationale. Plus personne ne conteste désormais que ce crime de masse fut idéologique et génocidaire. L’existence du génocide vendéen n’est juridiquement plus contestable. Le débat s’est déplacé du terrain historique au terrain juridique et les crimes commis en Vendée répondent en tout point aux critères définis pour qualifier un génocide. Camille Desmoulins qualifiait les Vendéens d’animaux à face humaine. Ce n’est pas balance ton porc mais égorge ton porc ! La lutte de la Convention contre la Vendée fut une guerre de religion. Celle de la déesse raison contre « l’obscurantisme »…
Ce soulèvement populaire, ce Non Possumus d’un peuple de géants est le legs de la Vendée martyr. ■
Diffusion sur la chaine Histoire à partir du 4 juillet.
Page Facebook dédiée.
Lire aussi dans Lafautearousseau …
Une conférence exceptionnelle de Patrick Buisson à l’Action Française Paris
[Vidéo] Patrick Buisson répond aux auditeurs de France Inter
C film sera-t-il distribué en salle, même « confidentiellement » ??? et où (si oui!!!)
Ce film sera largement diffusé.
Voir les indications données en fin d’article. (Cliquez sur Facebook).
Des projections sont prévues en province.
Quand on a écouté – comme nous l’avons fait Jean Gugliotta et moi – Patrick Buisson à l’Action française, au printemps dernier, à Paris, il n’y avait pas de doute que son film serait de très haut niveau, à l’image de son intelligence historique et politique qui sont toujours, chez lui, dialectiquement liées. Il est tout simplement d’esprit maurrassien au sens le plus actuel et le plus haut. Un maurrassien supérieur.
Je partage tout à fait ton avis, Gérard (rien d’étonnant, au demeurant) : le livre de Buisson, « La cause du peuple » devrait être décortiqué dans les cercles d’études comme à la fois empirisme organisateur en action et témoignage de première main sur ce qu’est la politique « en action », avec l’abîme de ses difficultés quotidiennes.
Patrick Buisson semble avoir compris que le cycle des « déconstructeurs ( mai 68) » était bien clos et qu’au lieu de tirer sur une ambulance, il convenait de s’attacher à clore le cycle des Lumières au travers le génocide vendéen. Il rejoint donc la bande des irréguliers de Seycher et Villiers pour chouanner à leurs cotés. Il semble effectivement avoir trouvé le coin à enfoncer…
Bien plus, Buisson pense que c’est le cycle né des Lumières qui est en train de se clore. Le cycle des révolutions. Mai 68 n’en est qu’une étape. Sa capacité d’analyse politique est très supérieure à celle des Seycher et Villiers. Il suffit de lire La Cause du peuple. Un grand livre à la maurrassienne, Mais qui lit 464 pages sérieuses, patriotes, réactionnaires, parmi nous ?
Bien d’accord avec toi, Pierre. C’est l »AF hors l’AF.