par Louis-Joseph Delanglade
L’Union européenne peut bien prendre des mesures lors de son « sommet » de Bruxelles des 28 et 29 juin. Elles n’engagent à rien puisque l’accueil des bateaux de migrants dans des centres contrôlés, puis leur répartition et leur délocalisation « se feront sur la base du volontariat ».
Quant aux « plateformes de débarquement » hors Europe, c’est-à-dire en Afrique du Nord, elles relèvent de la souveraineté des éventuels pays d’accueil, apparemment très réticents, si ce n’est hostiles. L’Union a peut-être sauvé la face mais surtout prouvé une fois de plus sa médiocrité.
M. de Villepin peut bien répondre de façon incantatoire à une question sur ce qu’aurait été son attitude dans la récente affaire de l’Aquarius détourné vers Valence (France Inter, 27 juin) : « C’est une occasion unique de respecter à la fois nos valeurs et le droit maritime […]. J’accueille l’Aquarius, et je prends la parole devant les Français pour expliquer ce qui est en jeu derrière l’Aquarius.» M. Legrand, éditorialiste politique militant, approuve au nom de « l’identité historique et philosophique de la France » (France Inter, 28 juin). On l’a compris, l’expression « nos valeurs » ne signifie rien d’autre ici que faire passer l’intérêt des autres avant le nôtre. Quant au droit maritime, rappelons deux choses : il fait certes obligation de secourir un navire mais un navire en danger, ce qui n’était pas le cas de l’Aquarius ; ce secours incombe par ailleurs au pays le plus proche mais, curieusement, l’Aquarius fait toujours en sorte que ce soit l’Italie et non la Tunisie géographiquement bien plus proche des côtes libyennes. La manoeuvre est trop grossière et Mme Le Pen a raison : il faut mettre sous séquestre au plus vite ce navire irresponsable.
MM. Toubon et Lévy peuvent bien faire mentir les chiffres de l’Insee et déclarer que le nombre des migrants diminue année après année. C’est ignorer volontairement et que la notion de « solde migratoire » n’est pas, pour l’Insee, en rapport avec la nationalité et qu’il existe toujours un nombre considérable d’entrées illégales et donc non comptabilisées. C’est, de toute façon, refuser d’aller à l’essentiel, à savoir que, depuis bientôt un demi-siècle, la France a été victime de vagues migratoires incessantes, avec la complicité des autorités politiques, économiques, médiatiques et religieuses. Vivent donc en France des millions de personnes, soit dans l’illégalité, soit dans la légalité et même avec des documents d’identité français, en formant une ou plutôt des communautés avant tout soucieuses de rester elles-mêmes c’est-à-dire étrangères à ce que nous sommes. Dès lors, même s’ils ne sont que mille de plus, que cent de plus à arriver, c’est la goutte d’eau… Voilà le ressenti des Français.
M. Macron vient quand même de reconnaître que le navire Lifeline fait « le jeu des passeurs » en échappant volontairement aux garde-côtes libyens pour se diriger en toute illégalité vers l’Europe. Et M. Larcher, président du Sénat, déclare tout haut ce que tout le monde sait mais qu’on se garde bien de dire : « Des Aquarius, il y en aura des dizaines et des dizaines. » Ces propos dénoncent bien un trafic d’êtres humains fondé sur la complicité objective des « humanitaires » et des « passeurs » : ceux-ci pour de l’argent et ceux-là par idéologie visent le même objectif, entretenir le flux migratoire. C’est au fond ce que nous écrivions il y a un an et demi, le 28 novembre 2016 exactement, dans ces colonnes*. Ça commence donc enfin à bouger au sommet de l’Etat. Le vent est peut-être en train de tourner. ■
effrayant d’être gouverné par des lavettes .
Comme la France républicaine aime être à la remorque de l’Allemagne, c’est peut-être bien la BAVIERE qui pourrait changer la donne., et obliger Angela MERKEL à changer de politique, imitée ensuite par d’autres pays dont le notre.
On sent un vent de fraîcheur en Europe : à tout le moins une exaspération gagner les peuples et influencer même les gouvernants.
Cela étant, avant que tout ce beau monde reparte !!!!
Il ne faut pas crier victoire trop vite. Il n’y a rien à attendre du système maçonnique. Le pire est à venir car la situation continuera volontairement à se dégrader. C’est le système qui est pourri. Commençons par tuer la tête et le monstre ne sera plus un danger.
L’invasion va donc se poursuivre ,car elle est au cœur du projet européiste-mondialiste !!
quant aux français : toujours spectateurs, toujours aussi amorphes, indifférents à la préférence étrangère décidée par nos zélites………..
Louis-Joseph Delanglade a mille fois raisons !
Si la France-comme les Français-veulent sauvegarder leur identité, sans utiliser le mot « Valeurs »trop galvaudé par toutes sortes de gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes et à leurs intérêts, il n’est évidemment pas raisonnable-tout simplement-de croire ceux qui font de l’incantation verbale le principe, souvent douteux, de leurs désirs ou de leurs intentions ainsi voilées.
Pour moi « l’Europe/migrants »ressemble étrangement à la « France/Panthéon ».
Ne nous laissons pas abusés par un verbe qui se veut trompeur, d’où qu’il vienne, que ce soit d’un ancien 1er ministre qui nous parle de droit maritime,( parfaitement inapplicable en la circonstance), ou d’un président de la république qui s’extasie sur le rôle de la boussole, bénéfique pour touts les Français, paraît-il !
A ce dernier sujet, je me permettrais de rappeler tristement le rôle de cet instrument essentiel de navigation .
Contrairement aux mensonges convenus et répétés « d’historiens »républicains,notre trop bon roi Louis XVI était intelligent et très cultivé,(alors que son apparente indécision n’était due qu’à une absence totale d’apprentissage de l’art de gouverner, la mort de son grand-pére,Louis XV, ayant eu lieu en 1774,et l’ayant ainsi fait roi à 20 ans.
Parmi les nombreux traits excellents de son caractère figurait son goût impétueux de la précision-qui se manifestait par ses penchants pour la serrurerie à secrets et l’horlogerie, l’histoire et surtout la géographie maritime.
Alors qu’il n’avait jamais mis le pied sur un bateau-hormis lorsqu’il avait glorieusement inauguré son port de Cherbourg,en 1783-il décida et organisa lui-même-et jusqu’aux moindres détails d’escales ou de météorologie-l’expédition scientifique et commerciale-autour du globe-de Lapérouse et Fleurieu,laquelle débuta en 1787.
Il suivit minutieusement leur parcours, et inquiet d’ être lui-même sans nouvelles, il tint même à s’en inquiéter auprès de son confesseur, juste avant de monter sur l’échafaud !
Ne voyez aucune superstition ou aucun sous-entendu de ma part, lorsque je vous aurais rappelé les noms des 2 navires de l’expédition, qui firent naufrage, en fin 1788, lors d’un épouvantable orage maritime survenu au large de l’île de Vanikoro,appartenant à un archipel situé dans le Pacifique-Sud.
Ces 2 navires se nommaient « la Boussole »et « l’Astrolabe ».
Excellent, Patrick Haizet. Bravo !