Fête de la musique à l’Elysée …
par Gérard Leclerc
Oui, il y a de quoi s’interroger sur le fameux « en même temps » macronien à l’exemple d’Alain Finkielkraut qui n’a pas hésité à exprimer hier son indignation, à propos de la fête de la musique à l’Élysée, avec son étalage d’obscénités en images et en paroles dans la cour d’honneur. Est-ce là vraiment un style compatible avec une pratique jupitérienne du pouvoir ? Est-ce vraiment le même homme qui converse avec le Pape et se prête au cérémonial du Latran ? Comment la communication présidentielle peut-elle justifier pareil contraste ? Serait-ce du pur cynisme ou une façon de solliciter toutes les clientèles possibles ?
Certains communicants macroniens font de la surenchère. On parle d’« un geste fort en ouvrant l’Élysée à des artistes non conformes pour que le palais ne soit plus cette forteresse insensible à l’extérieur ». Et de dénoncer « cet amas hétéroclite de conservateurs, de coincés et possiblement d’homophobes » coupables de protester. D’après Anna Cabana du Parisien, le président s’est amusé de l’épisode qu’il n’aurait pas vraiment programmé. « Ça buzze ? » aurait-il demandé à un de ses collaborateurs ? « Oh oui ! » lui aurait-il été répondu et Macron de renchérir : « Et les gens adorent. »
Non, tous les gens n’adorent pas et vos collaborateurs ont beau insulter les récalcitrants, vous jouez là un petit jeu qui trahit vos fonctions. Et beaucoup pensent, avec Alain Finkielkraut, que le parti-pris de vacarme et de laideur que vous avez adopté, ne fait que souligner les ambiguïtés qui étaient présentes durant votre campagne électorale. Par exemple, lorsque vous affirmiez qu’il n’y avait pas de culture française.
À l’incident de la fête de la musique, on peut ajouter la décision du président de l’Assemblée nationale, macronien notable, d’afficher les couleurs LGBT sur le palais Bourbon, au moment même où Anne Hidalgo les impose sur le pavé parisien. Mettre sur le pavois les couleurs d’un courant communautariste, c’est continuer à briser l’unité de la nation et susciter de nouvelles luttes civiles. Pas précisément de la belle ouvrage, plutôt du sale travail. •
Il serait possible de dire que la république a les icônes qu’elle mérite, mais je ne pense pas qu’à l’époque de Pompidou, Giscard ou même Mitterrand, un tel déferlement de vulgarité et d’obscénité aurait été possible dans le palais de l’Élysée. Cet évènement nous montre plusieurs choses, la montée du communautarisme dans notre pays, et la tyrannie des minorités devenues intouchables. Il va de soi que je ne demande pas qu’on envoie les bougres comme on disait au Moyen-Âge, au bûcher, mais il faut tout de même remarquer que les invertis, tout comme les musulmans d’ailleurs ont réussi à obtenir d’être protégés par le politiquement correct contre toute forme de critique et de réticence, les notions absurdes à mon sens d’homophobie et d’islamophobie étant d’ailleurs apparues en même temps. Les invertis ne demandent pas seulement l’égalité des droits, contrairement à ce qu’ils prétendent, ils exigent que leur mode de vie et leurs mœurs soient bruyamment approuvés par l’opinion publique. Transposons : c’est un peu comme si on passait de l’affirmation de la liberté de conscience et de culte à l’obligation d’approuver le contenu dogmatique du protestantisme ou de l’islam par exemple. Or, l’affirmation de la liberté de culte n’implique en rien cette exigence exorbitante. Mais c’est ce qu’ont obtenu les homosexuels puisque maintenant toute critique de leurs mœurs, alors même qu’on ne songerait pas à les persécuter, est immédiatement passible de poursuites judiciaires.au nom de la lutte contre l’homophobie. Imaginons un instant Freud répétant aujourd’hui ce qu’il disait il y a plus d’un siècle, que l’homosexualité est une perversion (au sens psychanalytique du terme, c’est-à-dire une pathologie du développement de la libido) Il serait immédiatement traîné en justice, pour ne rien dire de Schopenhauer qui dans son grand ouvrage avançait » C’est la grande prépondérance du cerveau chez l’homme qui explique qu’il ait moins d’instincts que les animaux, et que ces instincts peu nombreux puissent être facilement induits en erreur. Ainsi, le sens de la beauté qui oriente instinctivement la sélection pour la satisfaction sexuelle s’égare lorsqu’il dégénère en penchant à la pédérastie, cas analogue à celui de la mouche bleue (musca vomitoria) qui, au lieu de placer ses œufs, selon son instinct, dans la viande avariée, les dépose dans la fleur de l’arum dracunculus trompée par l’odeur cadavérique de cette plante ». Nous imaginons sans peine le tollé que cela provoquerait. Les invertis disposent désormais d’un pouvoir d’intimidation sans aucun rapport avec leur nombre, et cela s’appelle la tyrannie des minorités.
Ce qui est grave dans notre époque c’est le nivellement qu’on pratique entre le bien et le mal jusqu’à ce qu’il soit impossible de faire la différençe. Même chose entre çe qui est beau et la laideur. A partir du moment où la tolérance exige qu’on. accepte tout avec la même indifférence il n’y a plus ni « tenue » ni morale .et tout est possible.
Nous serions coupables de ne pas réagir. Il ne faut jamais laisser une provocation, et c’en est une pure impunie,cela ne fait qu’aggraver le mal. Comment ? EN l’exigeant de tous ceux qui nous représentent et pourquoi pas en demandant à l’Élysée de s’excuser. . Quant à comparer avec Molière, c’est totalement absurde, c’est confondre la transgression avec le génie, le nihilisme éructé avec la création.
Une infime minorité de la population a réussi gràce à des complicités, en haut lieu , à imposer son point de vue et ses mœurs à l’immense majorité .
En examinant la photo de Macron au milieu des LGBT au Palais de l’Elysée, il semble rire jaune, selon l’expression s’agissant d’une personne intimidée et contrainte qui s’efforce de sourire alors qu’elle s’est laissée forcer de faire quelque chose qui ne lui convient pas forcément. Il lui a manqué la présence d’esprit de se sortir plus dignement d’une situation embarrassante qu’il aurait pu anticiper ou éviter dans un éclair de lucidité.
Cela me rappelle le triste épisode de Louis XVI coiffé de force du chapeau phrygien par la populace qui a envahi violemment les appartements du roi et ensuite de se montrer ainsi affublé avec à ses côtés la reine et le dauphin.
Certaines formes de démagogie acceptée ou forcée confinent à l’abaissement et préludent à des lendemains funestes.
@Gilbert CLARET
La comparaison avec Louis XVI semble s’extraire de la réalité. Au moment où le roi coiffe le bonnet dit phrygien, il n’est déjà plus que le prisonnier des Tuileries. La Constituante a considérablement réduit son pouvoir. Ce qui n’est pas du tout le cas avec Macron, sauf à supposer qu’il soit le prisonnier des banques ! Mais alors, qui dirige réellement le pays ?
Ce sont les banques en effet qui imposent leurs lois , la FM également n’est pas inactive mais les finances l’emportent , c’est ce que voulait exprimer Hollande mais il n’avait pas l’envergure