Vingt-huit jours – du 8 février au 21 mars 2018 – nous ont occupés à publier – et pour nombre de nos lecteurs, à lire – Une politique pour l’an 2000 de Pierre Debray. Une analyse de situation et une réflexion prospective de haut niveau parue en 1985 dans le mensuel Je Suis Français qui fut, à bien des égards, notre ancêtre, de lafautearousseau à Je Suis Français sur la toile, aujourd’hui.
Ceux qui ont connu l’Action française entre – grosso modo – 1950 et la fin du siècle dernier, savent le rôle que Pierre Debray y a joué. Après Pierre Boutang qui s’est surtout consacré dans cette période à la publication de la Nation Française, le brillantissime hebdomadaire naturellement maurrassien qu’il avait fondé et dirigeait, Debray fut l’intellectuel du Mouvement. Le plus perspicace, le plus novateur, dans Aspects de la France mais aussi dans L’Ordre Français, une revue-laboratoire de réflexion maurrassienne ; mais encore dans les Camps Maxime Real de Sarte de l’été et de multiples conférences ou séminaires. Il a ainsi formé plusieurs générations de jeunes hommes et femmes d’Action française.
Une politique pour l’an 2000 a clôturé les dix années de parution de Je Suis Français, lorsqu’il devint préférable que nous passions à autre chose. Entre autres de préparer notre reconversion dans le numérique pour qu’il y eût une présence royaliste d’Action française honorable sur Internet. Je Suis Français participe à cette présence. Et pour ce qui est de la réflexion politique et de l’analyse des événements au jour le jour, nous osons dire au premier rang.
Nous n’avons pas voulu qu’Une politique pour l’an 2000 fût achevée sans ces commentaires. Et nous voudrions surtout qu’elle demeure disponible dans sa totalité pour qui voudra la lire un jour ou l’autre. Ou la relire. D’où la catégorie que nous avons créée où elle se trouve intégralement regroupée et les vingt-huit liens en fin de cet article, autre moyen de l’atteindre.
Ainsi, JSF continue de jouer l’un de ses rôles importants qui est de maintenir disponibles de riches archives pour les nombreux chercheurs et universitaires qui s’intéressent à notre école de pensée à travers le monde et pour les nouveaux venus, notamment les jeunes, qui voudront se former à l’histoire et à la pensée de l’Action Française. Et poursuivre ses combats.
Ce n’est pas rien. C’est un continent.
Bravo, Merci, j’approuve .