Par Javier Portella
Au plus chaud de la crise catalane, l’été et l’automne derniers, nous avons souvent accompagné nos analyses des événements de Catalogne des articles compétents et autorisés de Javier Portella parus dans Boulevard Voltaire. Voici aujourd’hui l’Espagne de nouveau menacée, cette fois-ci par l’afflux des migrants qui chassés d’Italie ou de Malte la prennent désormais pour cible. Menacée aussi, disons-le, par la naïveté et le laxisme de sa politique d’accueil. Javier Portella – notre confrère espagnol – donne ici son analyse de la situation [Boulevard Voltaire, 4.08] non sans quelque espoir d’une possible réaction du peuple espagnol. Comme il s’en produit partout en Europe. LFAR
Comme tout le monde le sait, les légions qui, sous le nom de Guardia Civil, défendent le limes séparant (encore) l’Europe de l’Afrique aux enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta ont récemment fait l’objet, dans cette dernière ville, d’un assaut brutal avec des sprays transformés en jette-flammes et jets de chaux vive, pierres et excréments.
L’attaque s’est soldée par la victoire sans coup férir des assaillants. Comment aurait-il pu en être autrement alors qu’il est interdit à nos légions d’employer tout moyen de défense, y compris les instruments propres aux forces anti-émeutes ?
Tout cela s’est passé alors que les barbelés qui couronnent les murailles plus que fragiles protégeant l’enclave n’ont pas encore été enlevés, comme il avait été promis par le nouveau gouvernement socialiste, désireux, c’est évident, d’en faciliter l’assaut. Mais il a suffi qu’une telle mesure soit annoncée pour que « l’effet d’appel » soit immédiat. Un « effet d’appel » qui s’est également produit grâce à l’accueil donné par l’Espagne aux « auto-naufragés » du bateau Aquarius (un « auto-naufragé » est celui qui, faisant preuve d’une imprudence plus que téméraire, se lance à la mer sur un bateau de fortune qui finira souvent par naufrager). De même, il a suffi de décréter le libre accès de tout immigrant illégal à la Sécurité sociale espagnole pour que « l’effet d’appel » se voie renforcé par une mesure qui s’ajoute à l’ensemble de facilités et d’aides diverses octroyées à quiconque vient grossir la main-d’œuvre bon marché souhaitée par l’oligarchie.
On dit, cependant, qu’à quelque chose malheur est bon. Un grand bonheur pourrait, en effet, découler de tant de malheur : celui permettant que se dessillent enfin les yeux de la société espagnole, la seule dans toute l’Europe qui lève encore les épaules face à ce qui, ailleurs, soulève rage et indignation ; la seule dont les forces dirigeantes ne doivent même pas se déranger pour essayer de justifier l’injustifiable ; la seule, enfin, où les options patriotiques ne sont pas encore représentées au Parlement (ce qui pourrait, pourtant, bientôt changer, des sondages pronostiquant pour les prochaines élections l’entrée à la Chambre du parti Vox).
Seule l’aggravation de la pression migratoire, seul le pourrissement d’une situation qui devient de plus en plus intenable pourront faire que, surmontant la bouillie visqueuse du sentimentalisme que les médias du Système déversent à flots sur la population, celle-ci finisse par prendre conscience du véritable enjeu. Un enjeu – celui du plus grand transvasement de populations jamais accompli dans l’Histoire – qui n’est constitué, quelle qu’en soit l’importance, ni par les violences et délits commis, ni par le risque d’attentats terroristes, ni par les maladies qui, disparues depuis belle lurette, sont en train de réapparaître, ni par les sommes folles dépensées afin d’accueillir, soigner et loger les populations arrivées en vue, non pas de survivre, mais d’obtenir les bienfaits matériels qu’elles sont incapables de créer chez elles. (Seul le sentimentalisme angélique peut imaginer qu’est en train de crever de faim quelqu’un capable de payer 4.000 euros à un trafiquant pour traverser la Méditerranée et arriver au pays de cocagne.)
Le grand, le véritable enjeu n’est pas d’ordre matériel. Le grand, le véritable enjeu est le remplacement, au bout de quelques générations, de tout le socle ethno-culturel sur lequel repose notre être, notre identité, notre civilisation.
Le grand, le véritable enjeu est ce que Renaud Camus appelle – d’un nom qui a fait fortune méritée – le Grand Remplacement. ■
Écrivain et journaliste espagnol
A lire dans Lafautearousseau …
En deux mots : Barcelone : « No tinc por »
Plus on avance dans ce nouveau siècle et plus il apparaît que l’Ouest de l’Europe se transforme en Eurafrique . Pour la France de mâles paroles sont parfois prononcées – même par des dames ( charters en aller simple gratuits d ‘ Edith Cresson » pour réexpédier ) – Ce ne sont qu’effets de manches , moulinets de bras et tortillements de prunelles . Chacun a son style mais la complaisance est la même , Rien d’ efficace n’est fait . C ‘est la dérive du chien crevé au fil de l’eau .
Changement de population mais aussi , en corollaire , création de misère : il faut bien financer par impôts et recours au crédit tout ce Bazar : ce qui est en marche c’est un néo paupérisme avec une coexistence populationnelle imposée . Bon courage aux nouvelles générations !
A quand un mur à » l’israélienne »…ce n’est pas très long! Mais avec le Sanchezmierda…ne pas y penser…trop occupé à profaner les sépultures?? Quand les patriotes espagnols et mes amis vont-ils se réveiller???
ARRIBA ESPAÑA…VIVA XTO REY…
Cette Europe du misérabilisme, va mourir de sa lâcheté, de plus les envahisseurs disposent de l’arme absolue qu’ils UTILISENT: le VENTRE de LEURS FEMMES, une démographie irresponsable
AL-Mansour a pris et ravagé Barcelonne avant qu’ Hugues CAPET ne puisse venir au secours du Comte de Barcelonne comme il en avait l’intention ‘Macron ne fera sûrement pas mieux et il n’en aura même même pas l’intention.
Mon quart de sang espagnol m’invite à dire ,comme beaucoup le pensent dans ce beau pays, que sa principale menace, aujourd’hui,réside dans son pseudo-gouvernenent dirigé par ce socialiste de Sanchez,marxiste,athée,franc-maçon,républicain cravaté qui ne rêve que de faire son grand-soir, légal ou pas !
Le jeune député du PP Casado,leader charismatique de la droite aujourd’hui, a du pain sur la planche, face à l’apathie habituelle de la démocratie !
Les Espagnols anesthésiés par des années de propagande semblent avoir totalement oublié qu’en 1492 ils avaient enfin achevé la difficile Reconquista de leur pays envahi par l’islam. Maintenant, ils ouvrent toutes leurs défense à cette reconquista a rebours, ce rêve revanchard de l’islam sur l’al-Andalous perdu. Tout une foule d’institutions collaboratrices les y aident depuis longtemps sous divers prétextes humanitaires ou culturels. Il y a grande urgence d’un réveil d’un patriotisme de survie. Et d’un réveil de l’Europe entière. Mais on cherche partout les chefs charismatiques capables de sonner et de conduire ce réveil sans avoir peur de l’ostracisme qu’ils subiront de la part des faiseurs d’opinion dominante actuels. Tout le problème est là.