Paris, 1er mai 2018, boulevard de l’hôpital, au bout du pont d’Austerlitz
Ce qu’écrit ici François d’Orcival [Figaro magazine du 3.07] mérite attention. Il y dénonce en effet « un scandale d’État d’une tout autre dimension » que l’affaire déclenchée par « la faute grossière » d’un « chargé de mission de l’Élysée ». Cette dernière affaire a fait l’objet d’une campagne médiatique démesurée, d’une agitation parlementaire le plus souvent grotesque et d’un retour à l’offensive purement politicien des partis, qui rappellent les heures les plus sombres des IIIe et IVe républiques. En revanche, le scandale – endémique et gravissime celui-là, que François d’Orcival pointe ici – est soigneusement tu ou minoré. Mais il y a encore d’autres scandales véritables et fondamentaux ceux-là, tel le stupide projet de suppression du mot « race » de notre Constitution voté par le Parlement, ou telle la récente dépénalisation de l’aide aux migrants clandestins décidée par le Conseil Constitutionnel, sous le fallacieux prétexte du principe républicain (sic) de fraternité. Un arbre peut cacher la forêt. En voilà des scandales d’État. Des scandales contre la France et la civilisation. LFAR
Un 1er mai peut en cacher un autre. De celui de M. Alexandre Benalla on sait tout, minute par minute, image par image. Mais l’autre 1er mai, le vrai, qu’en est-il ? Pourquoi, le soir de cette journée de défilés, les communistes réclamaient-ils déjà une commission d’enquête ? Parce qu’ils accusaient le ministre de l’Intérieur et le préfet de police de Paris d’avoir, non pas couvert des violences policières, mais laissé le cortège syndical dégénérer en un « 1er mai des black blocs » !
D’avoir sous-estimé la capacité destructrice des 1200 casseurs cagoulés décidés à en découdre, et retenu l’action des CRS devant l’ultra-violence, les feux d’artifice tirés à bout portant et l’explosion des vitrines. Les porte-voix de l’opposition dénonçaient alors ce « jamais vu », cette « faillite de l’État », ce « défi à l’autorité ». Et puis ? Le préfet de police précisait l’autre jour qu’il avait fait procéder à 280 interpellations, à 109 gardes à vue. Pour quelles sanctions ? Il n’y a pas eu de commission d’enquête. On ne le saura pas.
Ce 1er mai a été suivi par une « fête à Macron », le 5, sans « black blocs », puis par d’autres manifestations jusqu’à la « marée populaire » du 26 mai qui faisait pschitt. En était-ce fini des vitrines brisées et des voitures incendiées ? Cela recommençait de plus belle la nuit du 14 juillet, et celle du 15, après la victoire de la Coupe du monde. Malgré un dispositif impressionnant de quelque 110.000 gendarmes et policiers, de 44.000 sapeurs pompiers, on allait dénombrer 845 véhicules incendiés à Paris et en province ; on avait laissé dévaster et piller le Drugstore des Champs-Élysées, le magasin Intermarché de l’avenue de la Grande-Armée, etc…
Le ministère de l’Intérieur annonçait 508 gardes à vue le 14 juillet, 327 interpellations le 15. A quoi cela servait-il d’autre qu’à grossir des fichiers si les individus en cause n’étaient pas dissuadés de recommencer ? Gérard Collomb se félicitait de ce que cela ne concerne qu’une « infime minorité ». Encore heureux !
Mais c’est cette infime minorité dont le citoyen entend être protégé. On a fait un scandale d’État d’une faute grossière commise par un « chargé de mission » de l’Élysée, ce serait un scandale d’État d’une tout autre dimension que l’exécutif ne réponde pas de son impuissance à garantir la sécurité publique. Il paraît que les rappels au règlement des députés l’exaspèrent. En voici un de plus. ■
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Pour mo, il n’y a pas d’affaire BENALLA, exploitée par l’opposition toute tendances réunies: LR, FN, LFI, Socialistes, pour une foi tous d’accord, alors que le VRA scandale c’est la nonchalance des forces de l’ordre, et les exploits des voyous ce 1er mai et ensuite lors de la coupe du monde de FB, sans oublier l’encouragement légal à l’invasion migratoire, la loi liberticide ( fake news), il y a là du grain à moudre pour une opposition sérieuse
François d’Orcival a raison de dénoncer la passivité du pouvoir en place face aux violences et vandalismes gratuits (sauf pour les contribuables) commis par les casseurs black blocs. C’est comme si le pouvoir avait choisi de ne rien faire sinon de mollement contenir des actes violents qui n’expriment aucune revendication politique raisonnée, ne reflètent aucun idéologie spécifique mais se complaisent, en cassant tout ce qui se présente sur leur passage, à provoquer les forces de l’ordre en espérant en découdre avec elles (mais sans grand risque puisqu’il semble acquis dans notre démocratie que les forces de l’ordre ne doivent pas frapper des manifestants). Cependant, doit-on considérer les black blocs comme des manifestants ou plutôt comme ce que l’on appelle couramment des voyous et autres vauriens ou loubards agissant en groupe ?
Je suis bien d’accord!.Pour une fois que quelqu’un réagit un peu vigoureusement en voulant aider la police ,c’est devenu le scandale d’Etat du siècle en tous les cas de l’été 2018 ..Ils sont fous ces Gaulois!!!
Une fois pour toute : le sens des mots
quand le pouvoir communique sur le nombre « d’interpellations », il se garde bien de nous dire de combien de peines d’emprisonnement ces arrestations se sont traduites
Dans l’immense majorité des cas ces « interpellations » se terminent vite par des remises en liberté
La justice remet illico les voyous en liberté……………………..
l’affaire Benalla est une vraie affaire !
mais il y a évidemment plus grave :
-l’organisation par le pouvoir de l’invasion migratoire
-l’organisation par le pouvoir de l’islamisation de la France
-le massacre de nos enfants par l’école de la ripoublique
-le chômage de masse causé par les délocalisations vers les pays low cost : c’est le résultat de la politique voulue par l’UE, libérale et mondialiste
-le matraquage fiscal de tous les citoyens car le pouvoir, de « droite » ou de « gauche », refuse de se réformer
-le refus du pouvoir de lutter contre la criminalité, car celle ci sert le pouvoir et si ce pouvoir la combattait, le peuple constaterait aussitôt que l’immigration en est la cause principale (le pouvoir a une peur panique de nouvelles émeutes !!)
-la mort de la démocratie qui est incontestable
-etc etc