On sait comment, mardi dernier, une voiture-bélier a foncé sur les passants, à Londres, aux abords de Westminster, sans faire de grands dégâts ni de morts, seulement trois blessés.
Un attentat de même type, au même endroit, perpétré il y a un an, par un jihadiste en quelque sorte plus doué avait été, en revanche, meurtrier. Ce genre d’attaques terroristes devient une habitude en ce lieu des bords de la Tamise où siège le parlement britannique. Et, comme on l’a vu, ne réussit heureusement pas toujours.
Ce qui nous a arrêtés, sinon surpris, ce mardi, ce sont les procédés des médias. D’autres habitudes, en somme, et, au fond des choses, aussi dangereuses sinon plus, que les attentats en eux-mêmes.
Très vite, nous sommes renseignés sur l’auteur de l’attentat – le terroriste : « c’est un Anglais ». Ah ? On se perd en doutes et conjectures…
Quelques quarts d’heures plus tard les médias doivent bien préciser, avancer un peu dans l’aveu de la vérité : « C’est un Anglais originaire du Soudan. »
Tiens donc ! Il n’y a pas d’Anglais qui soit Soudanais … Ni qui puisse l’être. Y a-t-il des Soudanais qui puissent être Anglais ? Ni l’un ni l’autre. Tout spécialement dans ce pays – le Royaume Uni – qui distingue si soigneusement, si radicalement et depuis si longtemps, entre ses Anglais, ses Ecossais, ses Irlandais et ses Gallois. Nul Soudanais ne peut être Gallois, Écossais ou Irlandais. Il ne peut pas davantage être Anglais. L’affirmation médiatique ne tient pas.
Que veut-on dire ? Évidemment qu’à cause de la folie des temps que nous vivons, le Soudanais terroriste a été admis à la citoyenneté britannique. Ce qui ne fait toujours pas de lui un Anglais.
Tout le monde n’est pas anglais ni ne peut le devenir en claquant des doigts. Un Anglais, ce n’est pas n’importe quel être humain. Il se définit assez précisément. Et d’abord par un héritage. En aucun cas ce n’est un Africain. Un Européen, sans aucun doute, mais pas tout à fait comme les autres, non plus.
Un Anglais est le fruit très particulier d’une terre qui est une île ouverte à la fois sur le continent européen et sur le grand large et d’un peuple chargé d’histoire, de culture et de traditions, dont beaucoup sont assez particulières pour le distinguer nettement des autres. De ses voisins britanniques et de ses voisins européens. D’un Soudanais, cela est simplement hors de propos. Nettement ridicule.
On peut être tout à fait assuré que le Soudanais dont il est question, le terroriste dénommé Salih Kater ne croit pas une seconde être Anglais. Pas plus qu’au Soudan, dans son pays, il ne serait considéré comme tel.
D’où vient que ce que nous exprimons là peut choquer, peut-être même quelques-uns de nos lecteurs ?
C’est que l’on nous habitue à considérer le statut juridique d’un individu comme supérieur à sa réalité. A ce qu’il est vraiment. Si l’on veut : existentiellement. Comme si la décision d’un fonctionnaire d’accorder la citoyenneté britannique suffisait à transformer un Soudanais en Anglais. Comme si une ligne sur un grand livre, quelques coups de tampons et une quelconque pièce d’identité avec photo suffisait à opérer une aussi substantielle mutation.
Nous sommes en train de mourir de ce juridisme irréel, issu de l’idéologie droits-de-l’hommiste, qui nous intime de penser et de professer que tel immigré habitant à Molenbeek est un Belge, tel autre vivant dans le 93 est un Français, ou tel autre venu de Birmingham à Londres pour y commettre un acte terroriste au petit matin du 14 août n’est pas un Soudanais comme tout l’indique, mais un Anglais.
Nous devons refuser ce juridisme abusif et pour nous mortifère qui sourd d’une nouvelle forme de trahison des « élites » européennes, une trahison d’esprit cosmopolite, multiculturaliste, diversitaire et postnational.
« Le parlement anglais peut tout faire sauf changer une femme en homme ou un homme en femme » selon un adage du Droit fort ancien. Il nous parait assez clair qu’il ne peut pas davantage faire d’un Soudanais un Anglais. Et ainsi de suite, bien-sûr.
Sans l’ombre d’un doute, hors tout juridisme, légalisme, etc. Salih Katter n’est pas Anglais. Il est Soudanais. ■
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je suis effaré que les médias n’osent pas dire la vérité . honneurs aux Italiens qui eux disent carrément la vérité de origine africaine maghrébine ou autres peu importe . etc……on passe sous silence les meurtres attaques journalières viols de ces braves immigrés qui cherchent du travail et rien que cela pffffffffff
En cette fin d’Aout 2018, fin des grandes vacances, nous pourrions nous poser la question , pourquoi, nos élus, de tous bords , nos journalistes, non nos beaux parleurs qui ne se trompent jamais, désirent tant nous faire disparaître dans un marasme incompréhensible d’une population planétaire.
Il serait bon que tous les petits Anglais et Français lisent et comprennent Marcel Pagnol dans Manon des Sources, ils s’y verraient en miroir de tous ceux qui refusent de voir la vérité, et qui pleurent quant la « fontaine s’arrête de couler. Il y a deux siècles que Charles de Foucault l’écrivait à l’état Français au sujet du maintient de l’islam en Algérie. Comme pour les Allemands en 1940, ce n’est pas l’ennemie qui est fort, C’est pourtant ce qu’ont dit nos fuyards de politiques, non, c’est nous qui sommes faibles, sourds et muets, nous avons refusé les chefs de villages au parlement Parisien, nous avons perdu le pays.
Nos dirigeants de la république ne représentent plus le peuple de France, la Nation Française n’existe que dans les images d’Epinal, pour tous, L’islam gagne du terrain, la mosquée de Strasbourg est le dernier signe que nous baissons les bras. Pour les Alglais, c’est vrai, ils n’admettent pas autrui, et ils ont refoulé mes ancêtres des Cornouailles, les Saxons et les Germains sont deux peuples. La France est un assemblage de tribus, et si on revenais à ce monde Celtique, à nos racines..
Je trouve intéressante et novatrice l’analyse des LFAR. Chacun peut poursuivre et approfondir encore sa réflexion. Il est grand temps que les esprits se réveillent et s’ouvrent aux réflexions personnelles et autonomes et rejettent les pensées toutes faites et frelatées.
Grace à cette notion de droit d’asile, ( asile; une histoire de fous) n’ importe quel individu reconnu comme réfugié, bénéficiera de la nationalité française. Il en est de même pour la naissance en France. Donc pour ces individus un renard qui nait dans un poulailler est un….COQ?????????????????????
La presse anglaise n’avait pas dit « c’est un anglais ». Elle avait dit : « c’est un Britannique », nuance tout de même, car beaucoup de Britanniques sont issus des anciennes colonies. Ceci étant, il lui a fallu quelque temps avant d’avouer que ce « Britannique » était en fait et avant tout soudanais d’origine, donc musulman (en pays d’islam, les athées existent mais ils sont rares et ne s’affichent pas.
Ce détail mis à part, votre argumentation est cohérente et logique : notre juridisme droits-de-l’hommiste veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes et nos concitoyens sont tellement matraqués par la bien-pensance officielle qu’ils avalent toutes les couleuvres qu’on leur présente. A quand enfin, une grande réaction qui conduirait à nommer clairement chaque chose et chaque fait selon sa nature réelle et non selon son étiquetage légal et surréaliste.?
Deux couples dinent un soir au restaurant et l’un d’eux a une petite fille de 5 ans. Les deux femmes sont issues de l’extrême Orient et ont une langue orientale commune: le Vietnamien. Le mari d’une d’elles est juriste et l’a fait venir avec sa famille au titre de la Convention de Genève sur les réfugiés et apatrides puisqu’en danger du Viet Min et la trouvant belle et intellectuellement intéressante, elle parle sept langues, il l’ a épousée en étant tombé fou amoureux. L’autre épouse est professeur d’anglais ainsi que son mari. Les deux maris sont français de longues souches.
Les deux femmes parlent en vietnamien et la petite traduit en Français. L’un des maris leur dit: « vous pourriez parler en Français puisque vous avez choisi la nationalité française par le mariage » et l’une d’elles de répondre: » c’est pour les papiers » . Cette histoire vraie conforte vos analyses.
Merci à Claude !
Prime , au fond des êtres le lien du sang , comme la nature l’emporte sur toutes les constructions humaines , à fortiori idéologiques . Le fameux » droit du sol » apparaît ainsi comme une ineptie . Les bénéficiaires ( ou assujettis ) y voient , au mieux , l’utilitaire – n’excluant pas la loyauté pour le pays d’accueil – au pire , ils peuvent ressentir comme une atteinte à leur identité .
AF du 6 juillet 1912 :
Ce pays-ci n’es pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.