En 2012, une très belle journée d’hommage à Charles Maurras eut lieu – pour le 60ème anniversaire de sa mort – dans le jardin de sa maison du Chemin de paradis. J’en avais évidemment rendu compte dans nos colonnes, et un journaliste du Dauphiné Libéré, Georges Bourquart, qui avait lu mon compte-rendu, me demanda si je pouvais lui faire visiter l’endroit; une semaine après, nous passâmes donc l‘après-midi avec lui, chez Maurras, et je répondis à toutes ses questions sur notre maître que, manifestement, il ne connaissait pas du tout; pire encore, qu’il ne connaissait qu’à travers l’accumulation de mensonges de la « vérité officielle » !
Finalement, il me demanda : mais que souhaitez-vous, vous, les royalistes, pour cette maison ? Je lui répondis tout simplement que le mieux serait de l’intégrer au réseau des « Maisons des Illustres » (qui regroupe actuellement 212 demeures d’écrivains ou personnalités d’exception).
J’ai redit la même chose, le 9 février dernier, a Franz Olivier Giesbert, lorsque je lui ai montré l’endroit du jardin où était le coeur de Maurras (son corps étant à Roquevaire, avec les membres de sa famille), Giesbert ne connaît pas plus Maurras que Bourquart (il connaît bien Bainville, par contre, qu’il aime beaucoup).
Mais l’un comme l’autre ont été sensible à l’idée…
François Davin