Demain, on célèbrera la Saint Louis, mort en Tunisie sur le chemin de la dernière Croisade…Son plus fidèle ami, Jean de Joinville, en fit d’ailleurs un récit circonstancié et émouvant. C’est par un puissant « Nous irons tous à Jérusalem », que s’éteignit le Saint Roi.
Ceci dit, le 25 août, plus prosaïquement et politiciennement, on « célèbrera » aussi un exploit de lâcheté et de reniement de nos regrettables confrères du journal L’Humanité.
C’est en effet en 1939 que L’Humanité soutient le pacte de non-agression Germano-Soviétique : elle sera interdite deux jours plus tard…
C’est le gouvernement Daladier qui interdit l’organe central du PCF, lequel entra alors dans la clandestinité, et fit même des démarches – en juin/juillet 1940 – auprès de l’occupant nazi pour obtenir des Allemands l’autorisation de reparaître !
Il faudra attendre la guerre entre l’U.R.S.S. et l’Allemagne nazie pour que le journal, toujours fidèle caniche du Komintern et – à l’époque – du sinistre Staline opère un virage à cent quatre-vingt degrés et devienne officiellement « résistant », après tout de même presque deux ans de complaisance envers l’ennemi…
Meilleurs tacticiens, car plus roués, que les royalistes d’Action Française – et, surtout, aidés en tout et massivement par un Staline et un Komintern alors au faîte de leur puissance… – les communistes réalisèrent le prodige, à la fin de la guerre, d’accaparer presque la Résistance et, en tous cas, de faire régner une re-Terreur, baptisée Epuration (!), de briser le mouvement royaliste et de faire condamner Maurras pour « intelligence avec l’ennemi » (voir notre Ephéméride du 28 janvier) alors que, dès les premiers jours du conflit, l’Action française fut à la pointe du combat anti-nazi : c’était le triste temps où les premiers « collabos » faisaient condamner les premiers résistants !…
Nous dédions cette « célébration » à Madame Françoise Nyssen, ministre de l’inculture qui, cédant aux pressions des mêmes qui furent les amis/alliés d’Adolf Hitler, décida de retirer Maurras du livre des commémorations pour l’année 2018. Nous croyons savoir qu’en ce moment, Mme la ministre se trouve en délicatesse avec la Justice, pour diverses affaires la concernant directement. Bien sûr, la dame n’a pas (encore) été mise en examen. Si d’aventure (en aventure), Dame Nyssen devait quitter le gouvernement et « la bande à Manu », ce serait en quelque sorte « l’arroseur arrosé » ou…L’effaceuse effacée !