« La grande valeur, voire l’idée fondamentale de la monarchie, me semble reposer sur ceci que, comme les hommes restent des hommes, il faut en placer un dans une position si élevée, lui donner tant de pouvoir, de richesse, de sécurité et d’absolue inviolabilité, qu’il ne lui reste plus rien à souhaiter, à espérer, à craindre pour lui-même ; de ce fait, l’égoïsme, qui lui est inhérent comme à chacun, se trouve anéanti comme par neutralisation, et il devient désormais apte, comme s’il n’était pas un être humain, à exercer la justice et à ne plus viser son bien-être privé, mais le bien-être public. Voici l’origine de cette présence pour ainsi dire surhumaine qui accompagne toujours la dignité royale et la distingue si profondément de la simple présidence. C’est aussi pourquoi elle doit être héréditaire, c’est-à-dire non élective : en partie pour qu’aucun sujet ne puisse voir dans le roi son égal, en partie pour que le roi ne puisse s’occuper de ses descendants qu’en s’occupant du bien de l’État, lequel bien ne fait qu’un avec le bien de sa famille. » •
Schopenhauer
Le Monde comme volonté et comme représentation
Merci à Jean de Maistre
Pour moi qui habite au Danemark depuis des décennies, S.A.R. Marghrete est l´incarnation d´une continuité, d´une dignité et d´une responsabilité, bien au-dessus de la République des partis et de l´argent. Elle exprime à l´occasion et d´une manière claire les dangers de líslam et des complices. Un président ne représente que la pâle singerie de l´essence d´une nation et d´un peuple, au mieux la nostalgie de la royauté.
Dans cette perspective, un Macron ne pèse pas lourd.
Merci de ce témoignage et de cette analyse.