Le Monde a titré il y a trois ou quatre jours : « la crise de 2008 a nourri le populisme » . Si c’est une découverte elle est tardive. Et l’on savait cela depuis bien longtemps.
Toutes les crises économiques, nourrissent les populismes. Les bons et les mauvais. Elles les nourrissent à proportion de leur gravité. Le Monde a sûrement en tête ce que la crise de 1929 a produit ou du moins contribué à produire en Europe et ailleurs. La seconde guerre mondiale. C’est bien les souvenirs de cette dernière que le titre du Monde entend raviver.
La crise de 2008 a été surmontée par la création monétaire, rien d’autre. Et dans une quantité si considérable que la crise de 2008 – et le « remède » en question – pourraient bien en avoir préparé une autre d’une tout autre ampleur. On a simplement renvoyé les échéances à plus tard. Et l’on a continué de les gonfler démesurément. Ce qui n’a empêché ni le chômage de masse de perdurer, ni la croissance de rester faible, ni la pauvreté de s’étaler, ni nos infrastructures de vieillir considérablement, ni nos classes moyennes de s’appauvrir, ni les inégalités de se creuser éhontément, dans des proportions inégalées dans l’Histoire. Etc. La crise a surtout nourri la crise …
Mais il y a populisme et populisme. Entre lesquels les journalistes et les experts plus ou moins compétents ne distinguent pas. Populisme est un mot fourre-tout, sans définition précise, par lequel on désigne tout ce que l’on n’aime pas, que l’on réprouve, que l’on range dans le camp du Mal. Syndrome moralisateur oblige. On ne dialogue pas avec le Mal. Ces simplismes aussi commencent à vieillir, à lasser …
Rapprocher allusivement les populismes d’aujourd’hui de ceux des années trente du siècle dernier, qui, en effet, conduisirent à la guerre, n’a d’autre but et d’autre effet que de discréditer, salir les populismes actuels. Les rendre « nauséabonds » selon la terminologie en vigueur.
Les populismes des années trente furent offensifs, guerriers, expansionnistes ou revanchards, ils tendaient à la guerre entre voisins, ou aux conquêtes coloniales. Les populismes d’aujourd’hui, que la doxa condamne et que les politiques « progressistes » combattent, sont essentiellement défensifs. L’Italie, l’Autriche, les pays de Visegrad, et même les partis dits populistes, français, allemands, suédois ou autres, n’invitent aujourd’hui à aucune guerre européenne. Ils défendent leur identité, leurs traditions, leurs droits sur la terre où ils sont nés et avant eux leurs ancêtres depuis des lustres. Ils savent que cette terre leur appartient. Il y ont bâti une civilisation. Ce qui les motive et en un sens les unit, bien autrement que n’ont su le faire les fonctionnaires de Bruxelles, c’est leur refus d’une invasion étrangère massive venue d’Afrique ou d’Asie et qui implique leur mort. Ce qui les fonde et les unit c’est le rejet des masses de migrants déjà établis chez eux ou en route pour y venir.
Sans en avoir l’air, le Monde pratique là un très contestable amalgame. Pour effrayer, rappeler les mauvais souvenirs. Comme le fait aussi Emmanuel Macron qui se répand en déclarations alarmistes et accusatrices en ce sens biaisé – ce qui est nettement plus grave. Et ce sont des déclarations martiales pour le coup ! Feront-elles beaucoup de dupes ? Ce n’est même plus très sûr. ■
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Le Monde ! Je garde précieusement le livre de Jean Madiran Le Monde et ses faux ! Nous aimerions tellement qu’il commente ce nouvel article du Monde et l’actualité .Que Jésus Christ ait son âme .
Le MONDE propriété du milliardaire Pierre BERGE, n’a rien à faire des peuples, sinon leur faire absorber de gré ou de force la potion mondialiste.
Ce mot populiste est à la mode dans les milieux bourgeois Parisiens; bien assis sur leur fortune gagnée sur le dos des populations. Mais sans le peuple il n’y a pas de Nation, de pays. Cette classe supérieure qui prétend donner des leçons oublie que les peuples de cette Europe ont pris naissance dans le monde Celte. Trois classes géraient les cent peuples d’Europe et donc de France, la première les nobles armés qui donnaient leur vie, pour protéger les autres et les moralistes, la seconde la santé et la troisième produisait. Depuis la révolution le peuple a été nivelé, pas une tête ne dépasse.
Par la loi, les révolutionnaires ont obligé les gens du peuple à se soumettre, parfois à bons escient parfois dans l’absurde. Ces mots liberté, égalité et fraternité nous arrivent tout droit du monde des Celtes, repris par le monde des chevaliers puis par celui des Judéos chrétiens. Par les soixante rois de France, puisque nous ne marchons pas au pas de l’oie.
Parfois pendant notre longue histoire, certains ont outrepassé leurs prérogatives, cette liberté de penser, mais elle n’a pas pris une ride, elle est toujours présente en chacun de nous, parce que nous sommes les enfants de l’histoire de l’Europe et de la France, que nous sommes fait de l’esprit des Celtes judéos chrétiens et que rien ne pourra effacer l’histoire de ces cent peuples.
Pour ceux qui ont besoin de savoir pourquoi l’émigration est une grave erreur de castin: faite gràce à L.R. la lecture de l a lettre du père de Foucauld, au sujet de l’impossibilité de transformer un musulman en bon Français, du fait des dogmes de sa religion.
Le peuple ou le populiste a compris, après l’avoir vécu en Algérie, que les nantis embourgeoisés nous mentaient avec arrogance, il reste à savoir pourquoi, puisque ce n’est pas pour le bonheur des peuples….