Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche, Un nouveau jour sur terre, un film de Peter Webber et Richard Dale.
« Dieu appela la lumière jour et les ténèbres nuit, il y eut un soir, il y eut un matin, et ce fut le premier jour ».
Le cinquième jour, « Dieu dit : Que les eaux grouillent d’un grouillement d’êtres vivants et que des oiseaux volent au-dessus de la terre (…) et il en fut ainsi ».
Le sixième jour, « Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce : bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce et il en fut ainsi (…) et Dieu vit que cela était bon ».
Après l’excellent Les saisons de Jacques Perrin, en 2016, Un nouveau jour sur terre, un nouvel hymne à la nature, un grand film écolo, au sens vrai du terme, car l’écologie c’est d’abord le respect de la création ; un cours de Sciences Naturelles, pardon de SVT, Sciences de la Vie et de la Terre, (c’est comme ça que ça s’appelle maintenant) à faire voir aux enfants en âge de rester une heure et demi au cinéma.
Vous vous demanderez, par exemple, si l’on doit parler des cous ou des coups des girafes. En tout cas la séquence vaut le cou(p)… d’œil.
Bref, un documentaire animalier magnifique, bien préférable à n’importe quel « docu humanilier » qui serait forcément plein de repentance et de culpabilisation tellement il faut « sauver la planète ».
Dommage, d’ailleurs, qu’au lieu de la conclusion qui sent son « politiquement correct », les réalisateurs, et Lambert Wilson qui leur « prête » sa voix, n’aient pas entonné le Cantique des Créatures de Saint François d’Assise :
« Loué sois-tu, mon Seigneur, avec toutes tes créatures,
Spécialement messire frère Soleil par qui tu nous donnes le jour, la lumière ». ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.