Par Catherine Rouvier
Merci à Catherine Rouvier d’avoir écrit cet excellent billet !
Dans notre civilisation du spectacle, il ne faut pas moins qu’un coup de théâtre pour qu’on s’aperçoive, soudain, de ce qui crève les yeux depuis pas mal de temps.
Le 21 mars dernier, le proviseur du lycée Saint-Exupéry, à Créteil, était hospitalisé. Il avait reçu un coup de tête de l’un de ses élèves qui fut placé en garde à vue.
Cette fois, c’est au lycée Branly de la même ville qu’à la fin d’un cours de première en « prévention santé environnement » (!), un lycéen a pointé une arme sur son enseignante pendant qu’un de ses camarades filmait, en lui intimant l’ordre de le noter « présent ».
La vidéo, vue des milliers de fois sur les réseaux sociaux, a semblé réveiller le château étatique endormi.
Le premier étonnement, après avoir vu la vidéo, c’est de lire : l’agresseur sera déféré dimanche au juge des enfants. Tu parles d’un enfant ! On ne serait pas un peu en décalage avec la réalité ?
Autre sujet d’étonnement : celui qui aurait introduit l’arme dans la classe a été interpellé, placé en garde à vue mais remis en liberté sans poursuites, l’arme, un pistolet à billes « de type airsoft » n’étant, aux yeux de parquet de Créteil, « qu’un jouet ». La consultation rapide d’un catalogue d’armurier nous apprend que l’objet en question est la réplique exacte d’une arme – un colt, en l’espèce. L’intention de terroriser est donc évidente. Mais on nous rassure : l’arme et les billes ont été détruites.
Ce qui stupéfie, enfin, c’est la réaction des « autorités ».
Le président du syndicat des collèges déclare : « On ne peut pas gérer tous les problèmes socio-économiques du pays. » Sous-entendu : c’est un « jeune » de banlieue, donc, c’est « la faute à la société ».
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, en charge des lycées, se dit « aux côtés des communautés éducatives » pour financer « tous les équipements de sécurité ». L’argent, toujours l’argent !
Le président de la République a, lui, réagi en fin de soirée. « J’ai demandé au ministre de l’Éducation nationale et au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures pour que ces faits soient punis et définitivement proscrits de nos écoles. »
Il manque un mot, non ? On ne proscrit pas un fait mais une personne… Mais personne ne semble l’envisager.
Le directeur de l’établissement l’a dit : il est surpris de cet acte car il font au lycée des « séances de sensibilisation au respect ». Va-t-il virer les trois élèves ? Mais non, c’est les vacances ! « Alors, à la rentrée, on réunira un conseil de discipline. » Le 5 novembre, dans quinze jours !
Le conseil ramolli par les vacances et ayant déjà oublié « l’incident » dira sans doute que c’était le dernier jour d’école et que, donc, c’était sûrement juste pour « rigoler », comme l’a déclaré le braqueur.
La réponse de Castaner ne dénote pas, non plus, un désir farouche d’en découdre. Il va mettre en œuvre un « comité stratégique pour un plan d’actions ambitieux contre les violences visant les enseignants ».
Quatorze mots pour ne rien dire.
Par comparaison, un internat digne de ce nom a renvoyé un élève pour trois jours dans la minute où il avait fait « quelque chose de très grave ». Il avait « mis son doigt sur sa tempe et, en regardant la prof d’allemand bien en face, il avait tourné ». Sous-entendre que la prof est folle : trois jours immédiats d’exclusion.
Lui, braquer une arme sur la tempe… rien.
« Rien », comme notait Louis XVI le 14 juillet 1789… Juste la Révolution, au sens propre : la mise sens dessus dessous de la société. ■
Tout le monde sait qu’il y a un ensauvagement de nombreux établissements scolaires à cause de l’importance numérique de jeunes voyous issus de l’immigration. Refus de l’autorité des professeurs femmes par des élèves d’origine arabe, culture de la haine à l’égard de tout ce qui peut rappeler l’État, incapacité de la part de nombreux élèves qui ne connaissent que la » loi de la jungle » des cités de comprendre ce que peut être une loi, une règle ou une norme, règlements de compte entre bandes rivales de dealers, trafics jusque devant la porte d’entrée de salles de classe. Tout le monde sait que dans bon nombre d’établissements scolaires la situation est catastrophique et que des enseignants vont travailler la peur au ventre. Mais il est triste de constater aussi que les enseignants, victimes ce cet état de fait, en sont aussi souvent les complices, parce que majoritairement de gauche, ils ne veulent pas » stigmatiser » n’est-ce pas et que s’il y a des voyous c’est la faute de la société qui ne leur donne pas leur chance.Et on passe son temps à communiquer, à passer des contrats, à dialoguer etc. De plus ce genre de problème n’intéresse pas le gouvernement de Macron, lui qui pose fièrement aux côtés d’un jeune truand fraîchement sorti de prison. Tant que les plus riches peuvent s’enrichir et que la ploutocratie est prospère, tout va bien et peu importe ce qui arrive au peuple d’en-bas.
olala pauvre France pas croyable cela . Et pourtant c’est vrai . Comment est ce possible .Et toujours pas de réaction.L’état se liquéfie hélas .
La situation de la rééducation nationale ne peut pas être différente de celle du pays. C’est le fruit pourri de l’invasion migratoire, voulu, organisé, orchestré par les maestro du mondialo-libéralo-communisme.
Mais pourquoi citer ce mot écrit dans le carnet de chasse du roi Louis XVI ? Ce rien du 14 juillet 1789 signifie seulement qu’il n’avait pas tué de gibiers, RIEN d’autre !