Le chagrin et la pitié
Pour dire les choses simplement, nous sommes passablement fatigués d’entendre parler indéfiniment par la nébuleuse prétentieuse et sotte des médias audio-visuels, de personnes LGBT.
Vous croyez que des personnes peuvent s’appeler LGBT ? Comme un matricule en prison, comme une marque au fer rouge dans les camps de concentration ou au goulag, comme un substitut aux patronymes interdits dans le Cambodge de Pol Pot, comme la SNCF ou la RATP ? Comme le CAC 40 ou le G 20 ?
Quel mépris pour les personnes ! Quel abaissement ! Quelle réduction ! Quel manque d’épaisseur et de substance infligé aux personnes dans leur vraie et entière substance ! Et quelle médiocrité, quelle misère !
Notre époque sera sans-doute, de toute l’Histoire, celle qui aura le plus stupidement exalté la personne humaine, ses droits, sa dignité, et tout cet attirail de mots creux. Mais ce sera aussi celle qui l’aura le plus dépouillée, abaissée, réduite à l’épaisseur d’un papier à cigarette.
La modernité ? La postmodernité ? Il n’y a vraiment pas de quoi s’en gargariser. ■
Retrouvez l’ensemble des chroniques En deux mots (101 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant …
Peut-être l’étiquette commerciale de LBGT est-elle ce qui convient le mieux pour désigner ces néo-humains qui se multiplient à défaut de se reproduire, dans nos sociétés en perdition. Loin de moi l’idée de regretter le temps où l’on envoyait Oscar Wilde en prison mais on peut soupçonner que ni un Gide, ni un Proust ou un Montherlant ( à la place de Montherlant, le correcteur automatique de Google me suggère » thermocollant », un autre signe des temps ) ne seraient reconnus dans les attitudes et discours de ces LBGT puisque c’est ainsi qu’ils ne désignent eux-mêmes. Ils sont fiers de l’être paraît-il, puisqu’ils ont ainsi baptisé leur parade annuelle dans les rues de Paris que la presse est tenue de louer d’une seule voix sous peine de se retrouver devant un tribunal. Dans le vrai monde, celui de jadis, on était fier de ce que l’on avait fait, par exemple, réussir à être le premier de la classe, ou avoir fait une découverte scientifique importante. Dans le monde du règne des narcisses qui est hélas le nôtre, on est désormais fier de ce que la nature ou une histoire psychologique un peu chaotique vous a fait comme si c’était un titre de gloire. Je suis moi et fier d’être moi et chacun est sommé de me reconnaître comme tel. Lorsque les hommes croyaient encore au péché originel, ils avaient conscience de la nature très imparfaite de leur humanité et ils tentaient, vaille que vaille, de devenir meilleurs, plus justes ou vertueux. Aujourd’hui c’est fini, être soi est un titre suffisant à s’extasier, d’où le règne des selfies, qui est un des symptômes les plus clairs de notre modernité faisandée. Dans cette gay pride, je ne vois qu’un déferlement de vulgarité, de laideur et de narcissisme hébété de la part d’une minorité tyrannique capable d’imposer ses vues à la presse, à la municipalité de Paris, empressée de participer, terrifiée d’y manquer, et même à la représentation nationale décorant l’Assemblée des couleurs douceâtres du drapeau de cette pride. À quand une » fierté de ceux qui sont fiers d’être fiers » ?
qu’est-ce qu’un URL?
A quoi rime cette chronique? Comment faudrait appeler ces anormaux? PD ou pédérastes? Qu’ils aient au moins la discrétion de se taire, s’ils n’ont pas honte!
En l’occurrence, URL signifie une adresse internet quelconque. Par exemple l’adresse d’un site Internet.
Pour moi, cette chronique s’insurge contre la constitution de communautés exclusivement définies par l’orientation sexuelle de leurs membres. Et uniquement pour des minorités devenues tyranniques, qui plus est appelées de nom barbares.
L’usage populaire se charge d’appeler de quantités de façons qui survivront les personnes et les orientations concernées.
Extrait de » Vu aux USA. Bientôt en France » de Géraldine Smith, consacré au politiquement correct à l’américaine et à la tyrannie des minorités.
» À Duke, à Northwestern, à Kenyon (trois universités américaines) la question du genre et celle de l’identité sexuelle sont omniprésentes. À Kenyon, un directeur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion supervise l’ensemble des mesures destinées à faire du campus un espace accueillant pour la communauté LBGTQ+ (!). Une maison, Unity House, leur offre un » lieu sûr ». Chacun a la possibilité de choisir ses prénoms et pronoms de prédilection, à charge pour le corps enseignant et l’administration de respecter ces demandes. À côté de son nom, James, qui représente le sous-groupe transgenre sur le campus, a pris l’habitude d’écrire, dans une parenthèse : (they/the/&he/him/his). Il signale ainsi qu’on peut se référer à lui comme un garçon, en utilisant »il », »lui », »son » ou ne pas préciser son genre en employant plutôt »ils » »eux » »leurs ». Les » alliés » professeurs et étudiants sont invités à suivre une formation de deux jours aux termes de laquelle ils sont autorisés à afficher à l’entrée de leur bureau un logo » safe space » aux couleurs de l’arc en ciel. Enfin, les étudiants LBGTQ+ sont protégés par un bureau des droits civiques.
Bientôt en France ? Au train où la France devient américaine comme le fait excellemment remarquer Régis Debray, cela est pour dans quelques années …
Il fallait lire » They/them/theirs » mais c’est comme l’écriture inclusive, on s’y perd à tel point qu’une vache n’y retrouverait pas son veau.