Médina de Rabat
Par Péroncel-Hugoz
Notre confrère Péroncel-Hugoz, longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il travaille depuis 2005 pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Il tient aussi son Journal d’un royaliste français au Maroc et ailleurs, dont la Nouvelle Revue Universelle a déjà donné des extraits. Nous en faisons autant, depuis janvier 2016, en publiant chaque semaine, généralement le jeudi, des passages inédits de ce Journal. LFAR •
EXTRAITS DU JOURNAL MAROCAIN 2018 INÉDIT DE PÉRONCEL-HUGOZ
Rabat, 28 mars 2018
Dans la Médina, quantité de chats errants.
Les habitants les nourrissent, non pas avec des « croquettes » industrielles mais en leur jetant quelques reliefs de leur repas. Mahomet a promis le Paradis à une musulmane qui avait étanché la soif d’un chat. Dont acte pieux ad vitam aeternam.
A quelque chose Islam est bon. Pour les chats. Quant aux chiens, ils ne sont pas bien en cour chez les mahométans depuis que l’un d’entre eux, dit-on, mordit ou voulut mordre le prophète de l’Islam. Du coup, pas de canidés, pas de jappements, je peux donc dormir ou travailler tranquille en Médina. De même ni klaxons ni alarmes puisque les autos ne peuvent passer dans les ruelles de la ville arabe. Plusieurs petites mosquées dans mes entours mais, si mon oreille ne me trompe pas, l’appel à la prière, cinq fois par jour, est lancé, non pas via un enregistrement amplifié par un haut-parleur mais par une voix humaine, masculine bien sûr et fort mélodieuse, du moins en ce qui concerne mon plus proche minaret. ■
Retrouvez l’ensemble des textes parus depuis le 14 janvier 2016 en cliquant sur le lien suivant : Journal d’un royaliste français au Maroc et ailleurs.