Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Un amour impossible, un drame de Catherine Corsini, avec Virginie Efira (Rachel), Niels Schneider (Philippe), Estelle Lescure et Camille Berthomier (Chantal), adapté du roman éponyme de Christine Angot, autobiographie ou autofiction de l’auteur.
« Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux, (…) »
Ces premiers mots de l’excellente bande annonce ne pouvaient que propulser les Berrichons que nous sommes à la première séance de ce film.
« C’est l’histoire d’un amour (…) c’est l’histoire d’un amour éternel et banal (…) »
Eh bien non… cet amour n’a rien de banal quand Rachel continue d’aimer et de se donner, jusqu’à être enceinte, à cette ordure de Philippe qui lui répète qu’il ne l’épousera pas : « je te l’ai toujours dit – évidemment si t’avais été riche c’aurait été différent ».
Pour la première fois je suis sorti de ce film beaucoup plus emballé que mon épouse qui « aurait pu ne pas le voir »…
J’ai aimé ce jeu d’acteurs remarquable, alors que Virginie Efira ne m’avait pas convaincu dans Un homme à la hauteur, Elle ou Victoria ; et je n’avais pas identifié Niels Schneider dans Gemma Bovery, Dalida ou Un peuple et son Roi.
J’ai été pris par ce film atroce, pour public averti, cette histoire d’abord stupide puis sordide, avec un Philippe pervers, « sûr de lui et dominateur » face à Rachel !
J’ai apprécié enfin son relent politiquement « incorrect », quand Chantal s’énerve contre sa mère : « Deux personnes dans une maison, c’est pas une famille »… vérité qui est sans doute à rapprocher de la prise de position officielle de Christine Angot, en 2014, contre la GPA.
Peut-être, toute socialiste qu’elle est, devrais-je essayer de lire un de ses livres ? ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.
Comment peut-on s’intéresser à cette non-littérature produite par Christine Angot, la tricoteuse des plateaux de télévision ?