Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Kursk, un film de Thomas Vinterberg, avec Matthias Schoenaerts et Léa Seydoux, adapté de l’ouvrage du journaliste Robert Moore, A Time to Die : The Untold Story of the Kursk Tragedy.
12 août 2000 : explosion du sous-marin nucléaire Koursk au cours de grandes manœuvres de la marine militaire russe en mer de Barents.
Le mur de Berlin est tombé 11 ans plus tôt, le 9 novembre 1989, et l’on prétend que la Guerre froide a cessé avec la fin de l’Union soviétique au traité de Minsk du 8 décembre 1991 qui institua la Communauté des États Indépendants (CEI).
le 26 mars 2000, un ancien du KGB, Wladimir Poutine, a été élu Président de la Fédération de Russie pour succéder à Boris Eltsine.
Ainsi, à l’aube de l’ère Poutine, ce film apparaît comme un état des lieux, le naufrage – de la marine russe, mais sans doute aussi de la Russie – couvert par les mensonges arrogants et homicides des autorités dûment formatées par le communisme totalitaire. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.