En direct sur RMC [émission du 17 novembre 2018] Thierry Ardisson s’exprime sans mâcher ses mots sur les gilets jaunes Macron et le Système. Ici, tout est juste, fort, lucide, intelligent et politique. À écouter d’office ! LFAR
Merci à J.Ph.S. pour sa transmission.
Vous approuvez parce qu’il critique Louis XVI!
Pitoyable!
M. Thierry Ardisson, dit qu’il est monarchiste : c’est bien. Prétendre que Louis XVI est perdu dans son pays c’est ridicule et sa prouve une méconnaissance du rôle du Roi devant les excès de cette sanglante révolution. Louis XVI n’a pu contrecarrer le mécontentement du peuple à cause du « véto » des parlements régionaux et du clergé qui avaient peur de perdre leurs avantages si la révolution royale prônée par Calonne avait réussie. (voir le N° de juin-juillet 2018 du Figaro Histoire).
Du parler VRAI on a perdu l’habitude parce qu’on n’ecoute pasl’autre on monologue chacun de son côté et le peuple en a assez des belles phrases stéréotypées et qu’on le méprise
Ardisson s’il continue va se faire virer ,.
Quant à Louis XVI il s’est en effet égaré dans un voyage mal préparé où la jonction salvatrice ne s’est pas faite .
Ce qui devrait nous déranger d’avantage ce sont les comparaisons fantaisistes que fait la république avec 1789…. l’histoire des brioches de la reine et autres balivernes reviennent sur le tapis de journalistes ignorants bien pires qu’Ardisson
Ne nous trompons pas dans nos critiques
Entièrement d’accord avec vous. Pour une fois j’approuve Thierry ARDISSON, l’homme qui a inventé Louis XX. De même c’est malheureusement vrai, Louis XVI n’a pas réussi à rejoindre le Général de BOUILLE et ses dragons qui l’attendaient à MONTMEDY ( 40 ou 50 kms de Varennes)
Pour ça, il ne fallait sans-doute pas partir avec toute la famille dans une lourde berline comme on va à la campagne quand on est un bourgeois.. Non, hélas ! Louis XVI à ce moment-là n’a pas eu les gestes et accompli les actes à la hauteur de la situation.
Mais son Louis XX, de plus en plus espagnol, de plus en plus lié aux affaires de sa famille, aux milieux franquistes, à la mémoire de son arrière-grand-père, le général Franco, lui a claqué dans les doigts. La vérité est que Don Luis Alfonso ne s’intéresse pas vraiment aux affaires françaises.
Tous comptes faits les « légitimistes » espagnolistes n’ont guère eu de chance avec leurs prétendants : Le grand Charles VII, le roi des guerres carlistes, leur écrivait d’aimables lettres pour les détromper : son coeur était espagnol; Alphonse XIII avait assez de difficultés en Espagne et avec ses fils pour s’o’occuper d’un illusoire royaume d’outre-Pyrénées : le pauvre duc de Ségovie ne fut qu’un pantin malade imprésentable, le duc de Cadix était président du Comité Olympique espagnol, puis ambassadeur d’Espagne à Stockholm, ses partisans français devaient faire le voyage de Suède pour y rencontrer … l’ambassadeur d’Espagne, leur « roi », Dur ! enfin Don Luis est devenu président du Comité National espagnol pour la défense de la mémoire de Franco, chose très honorable qui ne fait pas de lui un prince français. Les membres du dit Comité lui répètent en toute occasion « Tu eres nuestro rey ». Dur pour nos Français !
A bien y regarder, sans esprit de chapelle ni méchanceté, cette longue histoire des « légitimistes » français dans leurs rapports avec leurs princes, après le Comte De Chambord, est une suite malheureuse et triste qui incline plutôt à la pitié.
Et malheureusement le feu compte de Paris n’a pas réussi non plus à charmer de Gaulle jusqu’au bout et sa fin n’a rien de digne.
Il n’est pas question ici de voter pour un prétendant au trône mais des reconnaître un certain parler vrai sans politiquement correct à un professionnel de la Télévision’ , ce qui est assez rare.
Le Louis XVI de 1780 est effectivement victime de la confiance qu’il met dans de mauvais ministres (Maurepas en particulier). Mais après la réunion des Etats Généraux, il se montre totalement passif. Quand Mirabeau déclare: « nous ne sortirons que par la force des baïonnettes », il faut…..envoyer les baïonnettes. Et par la suite, il se montre bien pire encore: il préfère mener à la mort ceux qui lui sont fidèles que faire couler le sang de ses ennemis. Désolé, mais notre royalisme ne doit pas nous détourner de la nécessaire lucidité face à l’histoire.
Vous avez raison, mais en même temps, plus il se montre espagnol, plus Don Luis de Borbon y Martinez Bordiu m’est sympathique. Le jour où il aura complètement renoncé à répéter « je suis celui qui suis », il deviendra un partenaire respectable de la cause monarchiste internationale.
Thierry Ardisson, sans langue de bois, a le courage de dire haut et fort dans les médias à la solde de la technocratie maçonnique, ce que beaucoup de Français pensent sans pouvoir l’exprimer puisqu’ils ne comptent pour rien dans le « Système » !
En ce qui concerne le roi Louis XVI, le parallèle qu’il établit me semble non justifié car le contexte historique n’est pas du tout le même. Le roi n’a jamais été perdu dans son propre pays. S’il l’a été c’est à Paris car dans cette capitale de la révolution culturelle et financière, il avait contre lui les salons des grandes dames, telle Mme Dudeffant ou Julie de Lespinasse, où l’on n’y rencontrait que du beau monde, de l’entre soi, Voltaire, Diderot et les autres. Il avait également contre lui les loges maçonniques qui sont à l’origine de la Révolution dite française. Toutes ces forces sont des forces extrêmement subversives contre le pouvoir monarchique car chrétien. Les forces du mal se sont attaquées à la monarchie française en priorité à toute les autres monarchies d’Europe car le roi de France est l’oint du Seigneur. Le sacre de Louis XVI le 11 juin 1775, ne lui sera pas pardonné par les franc-maçons qui avaient réussi à placé près de lui un des leurs, Turgot, dont la première des missions était de convaincre le roi de renoncer au sacre, que celui-ci était dépassé, que le peuple ne le demandait pas. Le peuple le demandait. Les Français aimaient leur roi. Louis XVI qui n’avait connu qu’animosité autour de lui, à Paris, à Versailles, a eu la joie de rencontrer le véritable amour que le peuple de France portait à son roi lors de son voyage à Cherbourg effectué en 1786. Pour brisé l’amour entre le roi et le peuple, les franc-maçons ont donc inventé « l’affaire du collier de la reine » pour salir Marie-Antoinette et discréditer ainsi la monarchie auprès du peuple. Louis XVI n’a pas fuit les forces obscures comme ces frères. Il n’a pas fuit pour ne pas abandonner son peuple qui l’aimait. Ce n’est que plus tard, face à la pression de la reine et de Fersen, pour prouver aussi aux autres monarchies que le roi était libre en son royaume, qu’il n’était pas que le prisonnier de l’Assemblée législative, qu’il a pris « la fuite » en juin 1791. On connait la suite, il fut arrêté à Varennes avec sa famille. Les cheveux de la reine ont blanchi en une nuit. Pourtant, les membres de l’assemblée n’y sont pour rien dans la « fuite à Varennes ». Si Louis XVI a échoué c’est à cause de son frère, Monsieur, futur Louis XVIII, qui avait donné ses ordres au marquis de Bouillé pour que ses hussards ne soient jamais aux rendez-vous convenus avec la voiture du roi, abandonnant celui-ci à sa solitude tout au long de la route qui devait le conduire à Montmédy et qui s’achèvera à Varennes, sur ordre d’un traitre qui deviendra roi de France. Mais, lui, ne sera jamais sacré à Reims car il s’était soumis depuis longtemps à la nouvelle religion maçonnique ! Les loges maçonniques n’inquiéteront jamais son pouvoir car il était un des leurs. Charles X comprendra trop tard, à ses dépens, pourquoi la « Restauration » a été possible dans la France « des droits de l’Homme » !
Alors, non, le parallèle entre Louis XVI et Macron n’est pas du tout judicieux. Il serait presque pernicieux.
Tout ça est hors sujet..
Il s’git des rêactions d’Ardisson face aux gilets jaunes et actuellement bien malin qui peut dire comment vont tourner les choses . C’est une insurrection populaire à la base qui cristallise tous les excédés de la république’
J’ai vu pour la première fois d puis très longtemps une inscription « à bas la République »
Édifiant !
Oui vous avez raison ! Mais Ardisson ne peut pas être parfait !Il porte l’idée royaliste et il a un peu gaffé ! Ca arrive !Dommage eut été mieux !
vous avez vu une telle inscription ?C’est un signe d’espoir ! Mais vous exagérez pas ?Bravo de le signaler .Bien à vous !
vous avez vu une telle inscription ?C’est un signe d’espoir ! Mais vous exagérez pas ?Bravo de le signaler .Bien à vous !
Oui j’ai vu de mes yeux »A bas la république »
Et non ce n’est pas un signe d’espoir vu le nombre présent d’anarchistes.
rectification de mon commentaire du 30 novembre 2018 :
M. Thierry Ardisson, dit qu’il est monarchiste : c’est bien. Prétendre que Louis XVI est perdu dans son pays c’est ridicule et cela prouve une méconnaissance du rôle du Roi devant les excès de cette sanglante révolution. Louis XVI n’a pu contrecarrer le mécontentement du peuple à cause du « véto » des parlements régionaux et du clergé qui avaient peur de perdre leurs avantages si la révolution royale prônée par Calonne avait réussie. (voir le N° de juin-juillet 2018 du Figaro Histoire).