par Laurent Dandrieu
Laurent Dandrieu dénonce avec force le soutien du Vatican au Pacte mondial des migrations. Il invite les chrétiens à écouter la souffrance des peuples européens en situation d’insécurité culturelle et à réaffirmer avec conviction le droit de rester dans son pays. [Figarovox, 18.12]. Il déplore le désintérêt du souverain pontife pour les pays qui les accueillent. Lafautearousseau, de son côté (voir lien en fin d’article) a marqué son désaccord avec ces déclarations. Lorsque le Pape empiète sue le terrain politique et lorsque, ce faisant, il nuit gravement à la sécurité ou à la stabilité de notre société, nous n’avons aucunement l’obligation de le suivre et, au contraire, en de tels cas, nous avons le devoir de nous y opposer. LFAR
Depuis le début du pontificat, les prises de position répétées du pape François en faveur des migrants suscitent de nombreuses incompréhensions et critiques chez beaucoup de fidèles, qui les jugent irréalistes, contraires aux règles élémentaires du bien commun ou tout simplement incompatibles avec la survie des nations européennes et avec le droit des peuples européens à la continuité historique de leurs identités.
Et depuis le début du pontificat, ceux qui soutiennent ces positions du pape rétorquent à ses détracteurs qu’il ne s’agirait, de la part de François, que d’une stricte mise en œuvre de la charité évangélique, d’un rappel vigoureux de la parabole du bon Samaritain et des appels de Jésus à accueillir l’étranger, que cela interdirait toute critique et fermerait la porte à tout débat. À mesure toutefois que le pontificat avance et que les textes et les déclarations s’accumulent, cette ligne de défense paraît de moins en moins tenable, les interventions du pape sur le sujet apparaissant de plus en plus clairement pour ce qu’elles sont : des positions qui ressortent de la politique – mais une politique malheureusement colonisée par la morale, et donc étrangère au souci du bien commun.
Déjà, à l’été 2017, le message annuel du pape à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié énumérait pas moins de 21 mesures proposées aux gouvernements des pays d’accueil qui, si elles étaient appliquées, interdiraient à ceux-ci l’exercice de cette « prudence » dans l’accueil des migrants pourtant théoriquement prônée par le pape, et la possibilité même d’une politique migratoire maîtrisée. Aujourd’hui, le soutien enthousiaste du Vatican au « Pacte mondial des Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières » ne fait que renforcer la conviction que le propos du pape n’est pas seulement de rappeler la dignité à laquelle a droit toute personne humaine, mais bien de promouvoir une vision du monde où la migration constitue l’horizon indépassable de l’humanité, et la voie de son salut.
Preuve de cette adhésion enthousiaste, le pape avait dépêché à Marrakech, pour l’adoption du pacte, rien de moins que son Secrétaire d’État, Mgr Pietro Parolin. Rien d’étonnant à cela, puisque le journal la Croix souligne que « dès le début, le Saint-Siège avait (…) fortement promu le processus d’élaboration de ce pacte, en particulier à travers la section pour les migrants et les réfugiés du Dicastère pour le développement humain intégral, qui avait notamment publié vingt pistes d’action ». Et, sur la place Saint-Pierre, dimanche 16 décembre, le pape François a tenu à saluer l’adoption de ce pacte qui permettra à la communauté internationale « d’œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion envers ceux qui, pour des raisons diverses, ont quitté leur pays ».
Mgr Parolin aura eu beau, à Marrakech, rappeler le droit fondamental « à ne pas émigrer », cela ne sera apparu, comme les appels à la prudence du pape François, que comme une précaution oratoire ou une concession rituelle aux opinions publiques, dans un contexte où il s’agissait d’apporter son soutien à un texte qui postule clairement que la migration est devenue la loi du genre humain, « partie intégrante de la mondialisation, reliant entre elles les sociétés d’une même région et d’une région à l’autre et faisant de nous tous des pays d’origine, de transit et de destination ». Migrations auxquelles il serait d’autant plus absurde de vouloir s’opposer « qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable ». Dès lors, même si la souveraineté nationale en matière de politique migratoire est posée en principe et même si les signataires s’engagent à « lutter contre les facteurs négatifs et les problèmes structurels qui poussent des personnes à quitter leur pays d’origine », l’objectif prioritaire du texte paraît nettement être moins d’endiguer le flot des migrations que de dégager « une meilleure gouvernance (qui) permette d’optimiser ces effets positifs » qu’elles sont censées engendrer. Il n’est d’ailleurs pas anodin de noter que ce sont les mêmes Nations unies, à l’origine de ce pacte, qui ont inventé dans un texte de 2001, le concept de « remplacement de population » censé pallier par des migrations massives le déficit démographique des nations occidentales.
Au passage, notons que la dénonciation des fake news que constitueraient les craintes sur la nocivité du Pacte, alors que celui-ci, n’étant pas juridiquement contraignant, n’engagerait à rien de précis, est elle-même la plus formidable des fake news: car, que l’on sache, la Déclaration universelle des droits de l’homme n’est pas davantage un texte juridiquement contraignant : oserait-on dire qu’il n’engage à rien les États qui la reconnaissent ? Si demain, la CEDH ou toute autre juridiction intégrait le pacte pour les migrations à sa jurisprudence, ne constituerait-il pas un formidable moyen de pression sur les gouvernements qui l’auront adopté ?
C’est donc à un texte qui, demain, peut devenir directement opposable aux États que le pape François a donné son aval. Il ne s’agit pas de sa part d’une vague et énième pétition de principe, mais bel et bien d’un acte politique. Et d’un acte politique posé d’autant plus aisément que le texte de Nations unies rejoint au moins trois des constantes les plus marquantes du pape sur le sujet. D’abord, l’idée que les migrations seraient, malgré les tragédies personnelles qui peuvent en être l’origine, un bien fondamental pour la marche du monde. Opportunité d’exercer une « culture de la rencontre », « de créer de nouvelles synthèses culturelles », « occasion que la Providence nous offre pour contribuer à la construction d’une société plus juste » : le pape François n’est pas avare d’expressions pour exprimer cette vision, développée à des degrés divers par tous les papes depuis Jean XXIII : les migrations de masse seraient un moyen privilégié de progresser vers cette « unité de la famille humaine » qui est comme une « préfiguration anticipée de la Cité sans frontières de Dieu ». Les migrations, écrit ainsi le pape François, peuvent « ouvrir des espaces à la croissance d’une nouvelle humanité, annoncée par avance dans le mystère pascal : une humanité pour laquelle toute terre étrangère est une patrie et toute patrie est une terre étrangère ».
La deuxième constante est que, dans ce processus censé conduire naturellement à un enrichissement humain et culturel des pays d’accueil, seul l’intérêt du migrant est considéré, puisque, « fuyant la guerre et la faim », comme ne cesse de le marteler le pape François, ce nouveau prolétaire des nations a pour ainsi dire un crédit illimité sur les anciens peuples colonisateurs, coupables de sa misère (le pape a explicitement limité la colonisation à une entreprise de pillage) et confits dans une opulence coupable, qu’ils ne répugneraient à partager que par des réflexes de peur ou de xénophobie. Quand il s’agit des Européens inquiets de l’immigration de masse et de la progression de l’islam, le Qui suis-je pour juger ? n’est plus de mise: la sentence est prononcée, sans même entendre la défense.
Le problème est que cette vision caricaturale véhiculée par les déclarations du pape François ne correspond pas le moins du monde à la réalité. Des réfugiés « fuyant la guerre et la faim » ? Aussi opposés soient-ils sur la lecture politique du phénomène, les démographes s’accordent sur une chose, comme le notait Jean-Pierre Robin dans un récent article du Figaro : « Ce n’est pas “la misère du monde” qui franchit (…) la Méditerranée, mais les mieux formés et les plus argentés qui tentent l’aventure migratoire.» Loin de résoudre le problème de l’inégale distribution des richesses dans le monde, les migrations de masse l’aggravent en réalité, en privant les pays pauvres de leurs forces vives et en les plongeant dans une spirale de l’échec. Des pays opulents qui refuseraient, par pur égoïsme, d’ouvrir leurs frontières aux miséreux ? La récente révolte des Gilets jaunes et l’attention médiatique trop longtemps déniée qu’elle a enfin value à la France des oubliés a rappelé de manière tonitruante que la richesse apparente de nos sociétés masquait la paupérisation accélérée des classes populaires, qui admettent de moins en moins que leurs souffrances soient niées. Dans les innombrables déclarations du pape François sur l’accueil des migrants, on cherchera en vain une attention pour ces souffrances. Comme on cherchera en vain, sinon pour les condamner, une mention des inquiétudes que fait naître la présence de plus en plus massive d’un islam conquérant sur le territoire d’une Europe qui s’est construite comme une terre de chrétienté. « Le phénomène des migrations contribue à cultiver le “rêve” d’un avenir de paix pour l’humanité tout entière », écrivait Jean-Paul II en 2004 : aujourd’hui, communautarisme, dissociété, islamisme radical et appauvrissement généralisé aidant, le « rêve » a tourné au cauchemar pour toutes les parties concernées, mais le pape continue de rêver…
Ce décalage entre ce que vivent les populations européennes et le discours pontifical amène à la troisième convergence entre le pape et les Nations unies : contaminé sans doute par le « en même temps » macronien, le texte du pacte mondial pour les migrations, tout en s’inscrivant « dans le plein respect de la liberté de la presse », n’en propose pas moins aux États signataires d’orienter le débat public en vue d’« amener le public à considérer les effets positifs qu’ont des migrations sûres, ordonnées et régulières » ; pour ce faire, il faudra « sensibiliser » les journalistes « aux questions de migration et à la terminologie afférente » et punir les récalcitrants qui persisteraient à ne pas présenter l’immigration sous un ses aspects les plus positifs, et donc « cesser d’allouer des fonds publics ou d’apporter un soutien matériel aux médias qui propagent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et les autres formes de discrimination envers les migrants ». Ce programme subjectif (on sait avec quelle facilité l’accusation d’intolérance est imputable à quiconque ne cède pas aux sirènes du sans-frontiérisme) et fort peu libéral rejoint les préoccupations de longue date du pape François qui, depuis le début de son pontificat, ne cesse d’admonester les journalistes coupables de propager une vision anxiogène de l’immigration, et à les appeler, au contraire, non pas à informer objectivement, mais à concourir à la « conversion des attitudes et à favoriser ce changement de comportement envers les migrants et les réfugiés ». Un appel à une « information » militante quelque peu consternante pour tout journaliste soucieux de décrire le réel tel qu’il est. C’est avec une consternation similaire que l’on entendait il y a quelques jours l’archevêque de Strasbourg, Mgr Ravel, lors de l’office en mémoire des victimes du récent attentat islamiste, déclarer qu’il ne fallait surtout pas en profiter pour réfléchir à la place de l’islam dans nos sociétés, ou à l’ampleur des migrations, « vieux démons » de division. Quand les disciples du Maître qui a enseigné que « la Vérité vous rendra libres » préfèrent cacher la poussière sous le tapis de peur de nuire au « vivre-ensemble », la belle liberté des enfants de Dieu a dangereusement du plomb dans l’aile.
À l’heure où tous les peuples européens, les uns après les autres, entrent en rébellion contre des élites qui ont voulu les emmener de force là où ils ne voulaient pas aller, il est tragique de constater que le Vatican, comme le montre son soutien au pacte mondial pour les migrations, a choisi de se solidariser avec ces élites hors-sol plutôt que d’écouter les souffrances des peuples, au risque de creuser encore un peu plus le fossé béant qui la sépare désormais des Européens. À cette voie suicidaire, on nous permettra d’opposer les fortes paroles du cardinal Robert Sarah, prononcées lors d’une conférence donnée à Varsovie en octobre 2017:
« Je le redis avec conviction : il s’agit de coopérer ardemment au développement intégral des peuples touchés par la guerre, la corruption et les injustices de la mondialisation. Et non pas d’encourager le déracinement des individus et l’appauvrissement des peuples.
Certains se plaisent à utiliser des passages de la Parole de Dieu pour apporter une caution à la promotion de la mobilité universelle et du multiculturalisme. On utilise ainsi allègrement le devoir d’hospitalité envers l’étranger en déplacement pour légitimer l’accueil définitif de l’immigré. L’Église respecte les médiations naturelles voulues par le Créateur dans sa sagesse. Le génie du christianisme est l’Incarnation de Dieu dans le monde humain, non pas pour le détruire, mais pour l’assumer et l’élever à sa destination divine.»
Rétablir l’équilibre miraculeux, bimillénaire, entre le respect de l’identité des nations et l’appel à la fraternité universelle, convaincre à nouveau les Européens que le catholicisme est l’avenir des peuples et non leur destruction, telle est la seule voie pour que l’Europe et l’Église aient encore un avenir commun. ■
Laurent Dandrieu est rédacteur en chef des pages Culture à Valeurs Actuelles. Il a publié Église et immigration, le grand malaise. Le pape et suicide de la civilisation européenne, de Laurent Dandrieu. Presses de la Renaissance, 288 p., 17,90 €.
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Excellent cet article ; en passant , illustration très bien choisie comme souvent ici .
Les exhortations du Saint Père dans cette affaire ne sont nullement des dogmes que l’on sache . Donc elles n’engagent que Lui pourrait on dire de la même manière , dans un autre domaine et autre temps que les turpitudes Borgia n’étaient celles de tous les catholiques . De façon plus générale , au delà de ce Pape les églises quasiment vides sinon pour les cérémonie d’obsèques , apportent la meilleure réponse à toutes ces dérives ( divagations ? ) qui là aussi ne datent pas d’hier .
Que les déclarations du pape ne soient pas des dogmes, c’est une évidence. Qu’elles n’engagent que lui, en revanche, est discutable. Non il ne s’agit pas des lubies personnelles d’un pontife saisi par des idées fafelues. En effet, comme le montre Dandrieu, François ne tient pas le premier ce langage. En effet, si l’on excepte Jean Paul I° qui n’a pas eu le temps de se prononcer, quatre papes se sont déclarés avant lui sur la même ligne, à savoir Jean XXIII, Paul VI, Jean Paul II, Benoît XVI ; j’ajouterai que j’aurais tendance à porter également sur la liste Pie XI et Pie XII, du moins après 1946. Il faut regarder les choses en face. Cela fait à peu de choses près un siècle que le chef de l’Eglise envoie le même message. Il s’agit bien d’un choix permanent et motivé. La motivation est d’ailleurs facile à cerner: il s’agit d’apprivoiser la modernité éthique et politique en larguant du lest. Le lest étant sempiternellement le même: les patries européennes, et la critique de la révolution. Conclusion de tout cela: le pape et une certaine Eglise (majoritaire) se conduisent à notre égard en ennemis. C’est affreux à voir, mais c’est ainsi.
Triste à reconnaître mais cela prouve bien que les flux migratoires sont devenu le problème n°1 du monde moderne qui s’écroule de moins en moins lentement.
Heureusement Antiquus que les droits du migrants ont été rappelés par les papes, surtout quand il s’agit de personnes persécutées , heureusement que des Allemands, opposants ou juifs, ont pu migrer avant 1940 et après t avant en France ou ailleurs, en Espagne aussi . et qu’ Asia Biibi pourrait le faire, du moins espérons le . . Le problème n’est pas là aujourd’hui, il s’agit bel et bien d’une subversion migratoire favorisée par des lobbies puissants ayant pignon rue et des organisations quasi maffieuses avec un risque gravissime de basculement islamiste entre autre. et Benoît XVI rappelant les droits et les DEVOIRS du migrants, ce que ne fait pas François admet implicitement une régulation des flux et d’autres mesures énergiques qui restent du domaine des États ; François en s’insérant -de sa manière inimitable- , qui apparait un peu biaisée , dans les responsabilités des Etats a une vision , à mon sens, ni politique ni spirituelle , mais politicienne: par dessus la tête des Etats. Il intervient dans un domaine où il n’a nulle compétence, peut-on lui rappeler, tant que le respect des personnes est assuré par exemple des conventions bilatérales exigeantes. ou d’autres mesures. Plus grave il semble enfiler les sophisme en instrumentalisant l’évangile, » ces fameux « pauvres à accueillir , où sont -ils sinon, déjà dans les pays d’accueil où il paient la facture . Il oppose de manière irresponsable des pauvres à des pauvres d’ailleurs certains moins pauvres.! Ne connaissant pas vraiment l’Europe et ne l’aimant pas il en fait une variable d’ajustement au bénéfice de son image…. narcissique ? . Le devoir de tout catholique, s’il le croit, est de le lui faire remarquer fermement et respectueusement, on peut s’opposer au pape sur sa pastorale et pourquoi pas aussi dans d’autres domaines, qui touchent à la transmission de la foi aussi . Catherine de Sienne l’a fait et d’autres., des cardinaux l’ont aussi dit.
Ma femme, dans le cadre d’une association déclarée, accueille avec d’autres bénévoles des familles de syriens et d’irakiens; elle les aide dans toutes leurs démarches administratives compliquées, les accompagne au secours populaire, aux restos du cœur, dans leurs démarches auprès des écoles, des hôpitaux, encouragée certes par les déclarations du Pape.; ça lui demande beaucoup de dévouement, de fatigue. Contribue t-elle à réaliser le mythique « grand remplacement » en tant que traîtresse à la patrie?
Si je devais rencontrer le Pape François, je ne sais pas comment je devrai l’appeler: Camarade, Citoyen ou Très Saint Père???????
Oui, indiscutablement votre femme contribue au processus du grand remplacement..
Celui-ci n’a rien de mythique. Pour l’admettre le mieux est d’aller voir au Canada ce que sont devenu les » natifs » ou aussi joliment nommés les « nations premières ».
Personnellement j’ai eu un très grand choc en visitant le musé d’Ottawa… ces nations « remplacées » ont tout de même droit à un musée. Il n’est pas sur que nous aurons droit au notre dans la future République Islamique de France.
Au point où j’en suis, je ne pourrais même pas l’appeler « mon père. » Cet homme est nuisible et confus. Et je peux vous dire qu’il nuit aux catholiques car bien des gens considèrent certains catholiques « mou » comme des traitres… Je voudrais bien que l’on s’occupe des nôtres en premier ; c’est du bon sens, c’est logique. Il y a 9 millions de pauvres chez nous, y compris des gens qui travaillent où sont à la Retraite ; il y en a chez les Gilets Jaunes… pour ma part, je « vis » avec 1000 E/mois brut. Je suis veuve. Je suis allée dans les rues de Nantes pour manifester et dire NON à toute cette folie que nous impose Macron, le pion du Nouvel Ordre Mondial et tous ses acolytes.. Vous devez savoir qu’il y a des veuves qui ont une pension de réversion de 300 à 450 E/mois brut ; les veuves de paysans, etc. C’est un génocide que nous subissons nous les Peuples de France et de l’Europe. Cet homme fait de la politique-politicienne et je me demande s’il n’est pas marxiste…ou s’il ne pratique pas la théorie de la Libération d’Amérique du Sud. Son comportement est irrationnel de favoriser d’abord les Africains, les extra-européens.., qui doivent rester chez eux pour défendre leurs Pays ancestraux et les faire prospérer. Voilà l’impression que me donne cet homme à travers ses paroles et ses actes. Je ne l’écoute plus et je ne le regarde plus car il me chagrine : c’est comme si un père délaissait ses enfants pour s’occuper des enfants des autres. Cela n’a pas de sens ; c’est contre-nature. Il devrait être démissionné car il participe à l’invasion de notre continent et de notre France. Peut-être n’est-t’il pas bien formé ou n’a-t’il pas le niveau de culture suffisant en ce qui concerne l’Histoire des Pays et de l’Europe… On peut se poser des questions à ce propos. Ce Pape est un mauvais Pape ; il nous fait du mal. Il m’a fait du mal, maintenant, je ne m’en occupe plus ; c’est tout.
Saint-Jean-Paul II, revenez ! Il est devenu fou !
Désolé, Henri, je ne suis pas d’accord. Il ne peut pas exister de « droit du migrant à être accueilli ». Il peut exister, sous certaines conditions, qui tiennent à chaque société particulière, un devoir d’accueil dans certaines limites. C’est précisément là que les papes ont commencé à dérailler en 1946. De même, Ose, je me permets de vous rappeler le discours de (Saint) Jean Paul II à Pâques 2000: « Europe, ouvre tes frontières! ». En fait, ce discours irresponsable, il y a toujours eu des hommes dans l’Eglise pour le tenir. Par exemple le cardinal Cajetan, une des têtes de file de la Contre-Réforme au XVI° siècle ou le jésuite Molina, inventeur à Salamanque du « Droit de migrer et de faire commerce » et de l’illégitimité d’un Etat qui voudrait s’y opposer!
Heureusement, nos rois savaient les rappeler à l’ordre, au besoin de manière persuasive.
Enfin, Setadire, ce n’est pas parce que François est notre ennemi que l’on doit lui refuser les égards qui lui sont dûs en raison de sa tiare (que d’ailleurs tous les papes depuis Paul VI ont refusé de porter). Tant qu’il est pape, il est le saint père. On pourrait évidemment le déposer et il ne le serait plus. Jusque là, contentons-nous de combattre sans relâche ses théories vénéneuses.
p
Antiquus on joue un peu sur les mots » le droit du migrant à être accueilli quand il est là pour de bonnes raisons, je pense à Asia Bibi , n’est pas le droit ou un droit d’accueillir les migrants en tant que tels , même si dans le premier cas ils peuvent être plusieurs .Quant à l’appel de JeanPaul II à ouvrir ses frontières je ne le comprends pas comme un droit à être envahi comme en 1940 par exemple, ou aujourd’hui, mais à ouvrir les frontières de l’esprit qui ont façonné l’Europe, à maintenir ce dialogue fécond, ce qui n’est pas incompatible avec Kiel et Tanger , bref à faire vivre le concert des nations, regardez l’importance pour la Pologne d’avoir été présente à son destin après la la guerre. Et puis Jean-PAulII avait trop le sens de l’attachement à son pays pour être ennemi de notre communauté de naissance. Il l’a montré son attachement à la France à l’encotre de nos évêques, par sa fameuse apostrophe au Bourget » France , fille ainée de l »Eglise qu’as tu fait des promesses de ton baptême » et il a tenu contre l’avis de épiscopat français venir à Reims pour cet anniversaire Maintenant comme Pape il une mission autre que nous et il a trop insisté sur les racines chrétiennes de l’Europe pour être complice de cette mondialisation idolâtre. François , je vous l’accorde, me plonge dans un abîme de perplexité. Maintenant il est normal que l’on insiste sur l’Europe surtout après les deux conflits qui ont failli la tuer et où nous français par notre révolution et les guerres d’Empire avons notre part de responsabilité – voir l’Arc de triomphe- dans cet embrasement ou « montée aux extrêmes » , dirait René Girard. Reconnaitre ses torts anciens,de part et d ‘autres n’est pas abolir notre vocation ou destin national, c’est l’éclairer.