Visuel Lafautearousseau Le quotidien royaliste sur le net ISSN 2490-9580 ©
En 1789, les principes du totalitarisme furent énoncés, ses bases furent jetées, et ils furent appliqués méthodiquement avec – comme conséquence inévitable – le Génocide qui en découlait fatalement.
Au même moment, le principe opposé fut également proclamé : liberté intérieure face à l’oppression d’un pouvoir sans limite qui, ne se reconnaissant aucune autorité supérieure, se révélait vite mille fois plus tyrannique que les antiques autorités qu’il prétendait abolir.
Deux messages, antinomiques et irréconciliables furent donc lancés au monde en France, et par la France, marquant l’ouverture du grand cycle révolutionnaire…
Le 21 janvier 1793 est l’acte fondateur de tous les totalitarismes modernes et il est à l’origine de toutes les horreurs qui devaient suivre : Staline, Hitler, Mao, Pol Pot, Ho Chi Minh, Ceausescu et la Stasi, Le Lao Gaï et le Goulag…
Il est également – selon le mot fort juste de Prosper de Barante – « l’évènement le plus terriblement religieux de notre Révolution », car c’est bien une religion nouvelle qu’il s’agit d’instaurer, la Nouvelle Religion Républicaine, prétendant effacer toute trace de l’antique religion chrétienne.
De ce fait, le 21 janvier dure encore aujourd’hui, par ses conséquences désastreuses, qui ont affecté non seulement la France mais toute l’Europe et, aussi, la terre entière. Il ne s’agit pas d’un fait historique « terminé ».
Il est l’origine du premier crime de masse contre l’humanité des temps modernes – des crimes dont on sait qu’ils sont réputés imprescriptibles.
A l’inverse, le soulèvement vendéen est lui aussi l’acte fondateur de toutes les révoltes modernes contre l’oppression tyrannique d’un Etat sans limites.
En tant que fait historique donné, avec ses formes extérieures qui appartiennent maintenant à l’Histoire, les Guerres de Vendée, « Guerre de Géants » comme les a qualifiées Napoléon, sont évidemment terminées, et depuis longtemps.
Mais, en tant que première expression collective du refus de l’oppression, de la défense de la liberté intérieure de la personne, de la résistance à l’Etat tout-puissant, tyrannique et oppresseur, elles sont un message universel, comme l’a très bien vu et très bien exposé Soljenitsyne. Et ce message appartient à l’Histoire en même temps qu’à chaque peuple, à chaque communauté historique, à chaque être humain.
De ce point de vue – évidemment fondamental – les Guerres de Vendée ne sont pas terminées elles non plus, pas plus que le 21 janvier, leur acte fondateur contraire.
Les Vendéens, les chouans, ne se soulevaient pas pour imposer l’Etat partout, le totalitarisme, aux autres habitants de France. Ils n’étaient pas agresseurs, ils étaient agressés. Ils ne souhaitaient pas imposer, ils souhaitaient qu’on ne leur impose pas. Ils se soulevèrent contre l’Etat, pour refuser son intrusion dans la sphère privée, pour l’empêcher d’organiser tout, de réglementer tout, d’installer une loi unique régissant tout et tous, jusques et y compris – et surtout – dans les consciences. Les paysans vendéens, les chouans ne se sentaient pas porteurs d’un modèle parfait qu’ils prétendaient imposer aux autres. Ils demandaient simplement que l’Etat ne sorte pas de sa sphère, et ne s’arroge pas le pouvoir sur les consciences. Ils voulaient qu’on les laisse en paix, et qu’on les laisse vivre comme ils l’entendaient.
Les Vendéens – et Louis XVI en refusant la Constitution civile du Clergé et ce qui en découlait – sont bien les premiers résistants de France, et du monde, au totalitarisme qui pointe à la fin du XVIIIème, et qui va ravager la terre, sous ses diverses formes – diverses mais semblables, au fond – au XXème.
Ce combat de titans entre libertés et oppression étatique dure encore. Le cycle révolutionnaire se poursuit et durera jusqu’à son épuisement. Jusque-là, pour reprendre le beau titre d’Arte pour l’une de ses émissions, on appellera les Vendéens « Dissidents : les artisans de la liberté… »
Depuis plus de deux siècles maintenant, les victimes attendent non pas la vengeance, mais la Justice : qu’avec la reconnaissance officielle du Génocide vendéen, il soit mis fin au négationnisme, au mémoricide dont se rend coupable le Système actuel, héritier des crimes de 1793-1794 et du régime totalitaire qu’ils ont imposé à la France.
C’est cela que nous marquons, chaque 21 janvier : et c’est un acte politique fort, tout au contraire d’une vaine nostalgie. Par le rappel de cette date fatidique et de son sens profond, nous redisons chaque année aux Français d’où vient leur décadence, quand et comment elle a commencé. Et nous leur disons que le seul combat qui vaille est celui de proposer le rejet de ce régime, un régime totalement en crise aujourd’hui, mais qui reste fondé sur les mensonges, les erreurs et les horreurs du Terrorisme révolutionnaire.
Voilà pourquoi nous vous invitons tous à nous rejoindre et à participer aux différentes cérémonies et manifestations qui auront lieu dans toute la France, et qui sont d’ailleurs chaque année plus nombreuses et plus suivies. ■
Ce message serait à faire suivre aux gilets jaunes mais je n’ai pas leurs adresses mail. Faites le pour moi et communiquez moi leur adresse en Poitou. Pour sortir de cette situation, seul un saint roi, descendant de Saint Louis et qui, de droit salique, pourra monter sur le Trône sera en mesure de remettre le royaume dans la justice, l’équité et le charité. N’oubliez pas » Ubi caritas et Amor, Deus ibi est « .
C’est énervant !
pourquoi avoir encore oublié Lénine « l’inventeur du totalitarisme » ??!!…………
Entièrement d’accord avec l’article; » Louis XVI 2019″ (malgré l’oubli de lenine)
Non, petitjean, Lénine n’a pas « inventé » le totalitarisme. Si vous aviez lu l’article, vous n’écririez pas cela. Le totalitarisme a été « inventé » par la Convention et mis en oeuvre par les organisateurs de la Terreur révolutionnaire. Fallait-il citer tous les grands « leaders » révolutionnaire du XXe siècle ? A ce compte, Trotski aurait mérité aussi d’être cité. Je ne pense pas que c’était l’objet de cet article.
Fabre a raison : le terrorisme, c’est la Révolution qui l’a inventé, les bolchéviques ont uniquement prétendu en être la quintessence, avoir réalisé en une année ce que les français avaient mis quatre ans à faire (Lénine disait, en parlant de l’année 1918, « février, c’est 89, octobre c’est 93 »). De même, les nazis n’ont rien inventé : Oradour a eu lieu 150 ans avant, aux Lucs-sur-Boulogne : même schéma : les « bleus » et nazis arrivent dans le village; ils séparent les hommes des femmes/enfants/vieillards et fusillent tout de suite les hommes; ils enferment « le reste » dans l’église, et y mettent le feu… Le papa de Lénine/Staline, comme d’Hitler (et de tous les autres), c’est Robespierre…
Il y a tout de même une différence de taille entre Oradour et les exactions révolutionnaires en Vendée. A Oradour, ce sont des Allemands qui tuent des Français. Des ennemis. En Vendée, ce sont des Français qui massacrent d’autres Français. Sauf à nier le fait national, ce n’est pas la même chose. Substantiellement.
Fabre, avec le nazisme, le marxisme-léninisme et autres, on est dans l’idéologie, qui par nature revient « à nier le fait national », comme vous dites : les Révolutionnaires de 89 ne sont plus « français » au même sens que Jeanne d’Arc ou Bayard, et pour eux la France n’est plus une nation, mais une « idée » messianique. « Substantiellement », donc, et pour reprendre à nouveau vos propos, Hitler est bien le fils de Robespierre… Lisez les allemands traditionalistes de l’époque, farouchement anti-hitlériens : ils ont bien vu, eux, la filiation entre Hitler et la Convention…
N’ y aurait il pas , justement , à côté du fait national , un fait » idéologique » qui expliquerait que des Français aient tué d’autres Français lors de la révolution française , qui là encore en ce domaine a pu servir de modèle à la révolution bolchevique ( purement idéologique ) , également aux conflits , guerres civiles , qu’a pu connaitre le XXe siècle après 1918 .
Oui, Fabre a raison. Mais maintenant retissons le lien social et l’amitié entre nous justement mis à mal, éradiqué, par les héritiers de cette explosion nihiliste, le fanatisme d’avoir raison, juqu’à faire périr son propre peuple. Oui Lénine a été à la bonne école, comme d’autres, et bien sûr Hitler. L’illusion sur Lénine, une compassion malsaine qui nourrit le totalitarisme, – que l’on retrouve pour ru Hitler- explique notre aveuglement sur 1792, 1793 et la suite, la peur de voir notre histoire basculer, qu’on le retrouve bien sûr chez tant de clercs tétanisés: l’idée de ne pas être assez loyal au régime qui a fait naître notre république. Monseigneur( les évêques,) ( notre loyauté ne va qu’à ceux qui ont été malmenés, dépouillés, massacrés, poussés vers la fosse commune ( voir Picpus ) parce qu’ils sont restés tout simplement fidèles à leur foi d’homme qui remonte à leurs ancêtres et à leur foi à l’oint de Dieu. Quelques soient les circonstances cette foi, cette fidélité est indestructible et indéracinable dans nos cœurs, elle triomphera de tous les régimes , qui tournent en rond et à vide ! , elle se vivifiera sous se regard de nos compatriotes en désarroi, en quête de sens à leur action, qui verront bien – les écailles tomberont enfin de leur yeux- que notre seule ambition , n’est pas de prendre des places, mais de leur redonner courage pour leur vocation , de se sentir enfin regardés, pris en compte dans le royaume de France retrouvé. Une conversion et une résurgence, le contraire d’une révolution.
Nous savons tous les filiations idéologiques évoquées ci-dessus. Connues et incontestables. Mais nous ne devons pas leur reconnaître la capacité de transcender le fait national, au risque d’un raisonnement lui-même idéologique. Le fait de naissance demeure dans le pire des révolutionnaires et ceux qui leur obéissent. C’est ce dernier qui l’emporte en réalité. Malgré qu’ils en aient, les révolutionnaires français, russes, allemands ou autres même s’ils renient leur naissance en théorie, ne l’abolissent pas vraiment. La naissance transcende leur idéologie, malgré qu’ils en aient. Ainsi, je confirme mon commentaire précédent.
Dans la réalité, les révolutionnaires ont renié la France charnelle qui les a vu naître, pour imposer une patrie idéologique et hors sol, capable de s’adapter à n’importe quel territoire. C’est d’ailleurs le propre de la république ! Ce sont des déracinés qui ont tout rejeté en bloc avec une violence inouïe. « Du passé, faisons table rase » ! C’est en cela que la révolution française est la matrice de tous les grands totalitarismes des siècles suivants. La patrie de ces idéologues n’a plus rien à voir avec leur lieu de naissance et, en cela, François Davin a raison.
Selon moi, vous vous trompez. Vous raisonnez comme les révolutionnaires qui placent leur volonté au-dessus de tout. Non, ils ont beau dire et beau faire leur volonté n’efface pas leur naissance. On n’est pas ce que l’on veut. C’étaient de très mauvais Français. Des Français tout de même. Votre conception volontariste de la nationalité est bel et bien de type révolutionnaire. Vous placez l’idéologie trop haut. Vous lui accordez trop de pouvoir. C’est en cela que selon moi vous vous trompez.
Fabre, je vous propose de lire le petit pdf que j’ai réalisé, et que vous trouverez dans la colonne de droite de notre page d’accueil, tout en bas, sous le titre « Dossiers à télécharger » : il s’agit de « Philippe Val crache le morceau »; c’est très court, lisez-le et dites-nous, à Ose et à moi-même, ce que vous en pensez. Pour Val, plus rien ne se transmet par la biologie, ni l’autorité (on a tué le roi ni le fait d’être français : est français qui accepte la nouvelle religion républicaine, qu’il soit papou, afghan, ottentot, esquimau, kenyan ou venu d’ailleurs… Lisez donc, et dites-nous…
Je ne souhaite pas me livrer à des arguties. Dire que les révolutionnaires français n’étaient pas Français au prétexte de leur idéologie est une pure folie idéologique. Ils l’étaient justement à cause de tout ce qu’ils récusaient en vain : leur naissance (qui ne se définit pas seulement par un « lieu » comme le veut la loi du sol) par leur lignage, leur langue, leur éducation, la culture bonne et mauvaise qu’ils avaient reçue de leur nation. Justement, ils pouvaient bien refuser, combattre, renier cet héritage, ils ne pouvaient s’en affranchir. Nous, nous pensons que l’héritage est plus puissant que l’idéologie. Les massacreurs de la Vendée, ceux du terrain, étaient bien des Français, comme les soldats d’Oradour, fussent-ils nazis, étaient bien des Allemands.
A ORADOUR ,la section du lieutenant KAHN était composée d’un majorité d’ALSACIENS , des malgré nous incorporés de force dans l’armée allemande. Certains seront fusillés, d’autres seront libérés ou graciés.
S i on accepte l’idée que les révolutionnaires sont des Français à part entière, alors certes, mais il n’existe plus une France mais deux, totalement différentes l’une de l’autre. C’est en cela que les révolutionnaires ne sont plus des Français ! Il y a une France charnelle et une France idéologique, « Ma France » comme le chantait Jean Ferrat, » celle qui répond au nom de Robespierre » n’est pas la France de tous. Donc les révolutionnaires, nourris au lait mortifère des pseudo-lumières, ont-il réussi le tour de force de créer une autre France. Alors oui, FABRE, vous avez raison, les révolutionnaires sont des Français, mais ils appartiennent à l’autre France que je qualifie d’anti-France, celle qu’ils ont idéologiquement créé. Ils sont donc à l’origine d’une fracture qui existe depuis plus de deux siècles et qui a donné naissance à une grande confusion dans les esprits des Français car certains pensent, comme vous, que la France est une, alors qu’elle est double. Ma France n’est pas celle de Jean Ferrat !
Fabre je suis perplexe devant ce fait national, je préfère la douce piété d’un Jean de Viguerie ( dans les 2 patries) , à ce qui serait parfois une idolâtrie féroce de ceux qui ont fait main basse sur ma communauté de naissance . A mon sens la ligne de démarcation est entre les idolâtres et ceux qui refusent l’idolâtrie et ces derniers sont en général profondément chrétiens parce que cela passe par un (re)conversion. Je reconnais que les révolutionnaires sont certes français, et que leur volonté n’efface pas la naissance. Certes, mais enfin tout comme Hitler est autrichien,-mais lui a effacé sa naissance, et même son cimetière. Possédé conséquent il haïssait l’Autriche -Hongrie-, sa vraie identité…Les autres sont des bien des possédés au sens exact du terme, certes des possédés intelligents diaboliques qui profitent de l’inconsistance de leur adversaires , qui n’osent les affronter sur le terrain. Lénine est-il russe ou l’apôtre venimeux et diabolique de la révolution mondiale, qui a bien détruit la Russie ? . A ce niveau le fait national ne transcende plus rien, je suis avec eux qui luttent pour sauvegarder la part incessible de l’esprit., donc éventuellement émigré pendant la révolution française, avec les résistants allemands à Hitler, avec Stefan Zweig , avec Pierre Chaunu qui crache devant le lycée Carnot. Non, je ne pense pas que Robespierre fut plus royal que Louis XVI; comme l’ écrit scandaleusement Péguy,, qui croyait un peu trop au » Français « justement » et que bon sang ne saurait mentir Que dit Péguy pour sauver le fait national: » et je ne mets rien au dessus de ces excellentes institutions d’ancien régime, qui se nomment le Tribunal Révolutionnaire et le Comité de Salut public et même le Comité de sûreté générale, ils ont sauvé la France et c’est tout ce qu’on leur demande . »( Péguy , l’Argent ) On se demande bien quelle France? Plus loin il dit faisant l’éloge de la fermeté: » C’est la Convention Nationale qui est en temps de guerre le régime de douceur et de tendresse. Et c’est l’Assemblée de Bordeaux (..) qui est la brutalité. Cela rejoint la curieuse manière qu’a Marcel Gauchet de réhabiliter en douce Robespierre , nous expliquant qu’il avait de bonnes idées ,mais que les moyens n’étaient pas bon . Rappelons que Robespierre a toujours légitimé les pires exactions de septembre 1792 et autres, en disant » le peuple » a toujours raison. A ce titre Daesh a raison, tout dépend de quel peuple on parle .
Maintenant on peut se repentir ou réfléchir. Fouché , qui était tout sauf un imbécile, bon professeur probablement, a soutenu a bout de bras Napoléon , l’illégitime, pour se rallier aux Bourbons pendant les cent jours, estimant que la comédie était finie, disant au jusqu’au boutiste de Carnot » imbécile », mot bien senti. Il a ainsi contribué à épargner à Paris les furies de Blücher. Il s’était entre temps quelque peu repenti de son régicide et d’autres exactions , comme quoi avec les gens intelligents on peut s’entendre et même retrouver la vraie légitimité qui nous libère et non le fait national… fantasmé… .
Mon propos n’était pas d’absoudre les révolutionnaires de leurs crimes, ni d’utiliser le mot « nation » au sens idéologique. Mon propos se limitait à dire que les massacreurs de la Vendée et par extension ceux qui, comme dit Bainville, « ont coopéré aux actes révolutionnaires » – qu’il qualifie, d’ailleurs, d’imbéciles et de scélérats – étaient malheureusement des Français. C’est indéniable et simple. Et finalement, dans cette discussion, personne ne le conteste.
Certes ils étaient français, donc nous devons les assumer , mais ils exercent aujourd’hui encore souvent sur nous une fascination trouble – relisons enfin « Crime et châtiment » – et très dangereuse car idolâtre ( par exemple Gauchet) et parfois sur les meilleurs! , ne parlons pas de leurs disciples trop connus, fascination dont nous devons nous libérer avant de les confier dans le seul signe de réconciliation possible, à la douce pitié de Dieu. A ce titre Aragon, oui Aragon! écrivant en 1956 Saint Florent du Viel sur le livre d’or » Bonchamps , c’est la France , c’est la France éternelle » est plus proche de ce dénouement que bien des écrivains très catholiques, qui gardent un fond de tendresse à ces révolutionnaires, sans les aider à opérer ce retournement. post mortem. Joyeux Noël!.
Nous sommes d’accord. Mais si les révolutionnaires français exercent sur nous une quelconque fascination, elle est faite de répulsion et de rejet. Pas seulement dans nos cercles restreints. Je crois chez la plupart des Français. On l’a vu assez clairement au cours des années de célébration du bicentenaire de la Révolution qui se retournèrent contre leur objet.
Maurras a écrit un poème assez mystérieux, Optumo sive pessumo, où lui aussi dit à peu près devoir et même vouloir « assumer » comme vous le dites, le meilleur et le pire de notre patrie … C’est, selon moi, l’attitude héroïque. Celle qui convient.
En complément à la longue et souvent intéressante discussion menée ici, LAFAUTEAROUSSEAU se doit d’affirmer que les révolutionnaires de 1789 et des années suivantes – années de terreur, de guerre de Vendée – ne peuvent être dits »pas français ». ils l’étaient malheureusement de toute évidence. Français criminels, égarés, dévoyés, envahis par une idéologie contraire à l’héritage français. Français tout de même . Qu’ils eussent mérité tous les châtiments possibles, y compris le cas échéant la mort, n’efface pas cette réalité indéniable. Elle n’entraîne aucune complaisance à leur égard mais ne peut être raisonnablement niée.
Jean Gugliotta
LAFAUTEAROUSSEAU