Par Hilaire de Crémiers
Cet homme est investi du souverain pontificat
Nul ne peut sortir d’une telle lecture sans frémir. Le pape François est, en fait, fort bien connu. Il a, bien sûr, sa manière d’être. Mais les apparences ne suffisent pas à qualifier un homme. Certes, cet homme est investi du souverain pontificat que tout catholique et que tout homme de bon sens ne peut que respecter. Il n’empêche : il est permis de comprendre, surtout dans une époque qui se flatte d’être transparente à l’information. Et les informations sont là. Ce livre n’est pas un réquisitoire. Il met bout à bout tous les épisodes de la vie de l’Église où Jorge Mario Bergoglio fut mêlé. L’ensemble est saisissant et donne une cohérence à un personnage dont on ne devinait pas au premier abord les motivations. Question de personnes, questions de stratégies ecclésiales, questions de gouvernement, questions de procédés et de procédures, questions de moralité et de doctrine, questions financières – car elles sont là prégnantes, plus que jamais –, questions d’autorité enfin qui est capitale, c’est le cas de le dire – car au nom de qui, en vertu de quoi s’exerce cette autorité –, tous ces points sont abordés. Rien n’est avancé qui ne soit prouvé, archi-prouvé. Il est de fait que l’Église est en proie à une division profonde sur l’objet même de sa foi et de sa morale. Au dernier synode dit des jeunes, le lobby LGBT a réussi à s’imposer ! Il y a longtemps qu’un clan était prêt à tout pour prendre le pouvoir, c’est fort bien expliqué dans le livre ; et quel clan ! L’astuce, comme toujours, est qu’une fois le pouvoir pris, il devient facile de traiter celui qui s’en tient à sa vocation première, de rebelle au cœur et à l’esprit fermés. Mgr Vigano en sait quelque chose et tout prélat ou prêtre qui ose s’étonner. Un peu fourbe ? Allons ! Comme disait l’autre, on nous fait le coup de « l’escorbarderie ». Cependant, le catholique est d’abord libre, avec tout le respect qu’il doit à la personne. ■
Le pape dictateur, L’histoire cachée du pontificat, Henry Sire, Presses de la Délivrance, 22 €.
Le vatican est conçue comme une Monarchie élective. Les ex-Etats de l’Eglise en leurs temps, et la cité du Vatican aujourd’hui, conçoisent leur Chef d’Etat comme le Pape-Roi. Le Pape-Roi est élu à vie, comme le Roi de Polgne en sontemps, ou celui de Hongrie entre la fin d’une dynastie et une nouvelle.
Au monent des élections, comme dans toute « démocratie », il peut arriver qu’un clan -Catho-communisteses, clan des prêtres favorables au mariage, celui favorable aux LGBT, Tradis, etc…- veulent porter au pouvoir un cardinal à eux favorable.
Entre en jeux une lutte d’orgueil et d’ambition pour l’accession au Pouvoir…
la dictetuer n’est pas dans la personne du pontife mais dans la curie romaine et dans l’administration vaticanne. Paul VI, qui voulait concerver la messe tridentine, fut trompé : il lui firent signer des documents dont il n’a pas compris toute la portée. Jean paul I°, qui ne signa pas avant d’avoir lu, fut empoisonné après refus de signer. Jean Paul II vit un terroriste ilsamisite lui tirer dessus. Benoit XVI, qui voulait s’en tenir à sa vocation permière, fut tout d’abord traité de rebel au coeur et de pape à l’esprit fermé, avant d’être prié de démisssionner. François I° croit qu’il peut faire bouhger les choses, mais il s’exprime d’une manière qui n’est tout à fait boien comprise par tpout le monde.
Prions pour notre Eglise…
Je crains d’avoir très bien compris ce que pense l’homme qui occupe le trône de Pierre. Paul VI avait très bien compris aussi ce qu’il avait signé. Et Jean Paul II aussi. Il faut cesser de prendre les papes pour des imbéciles trompés par leur environnement égoïste et obtus. Il faut aussi se résigner à considérer comme des ennemis ceux qui s’attaquent aux choses qui nous sont précieuses.
Nous sommes préoccupés.
Préoccupés, dites-vous! Outrée, ulcérée, indignée, en colère, je suis devant un pape hérétique donc de facto, non-pape. Comment ne pas voir en lui l’exterminateur prophétisé par Saint François d’Assise pour la fin des temps?
Mais si ce n’est pas la fin des temps que nous vivons, la fin de l’Eglise, au train où elle va, est proche. Le bon sens n’est pas de respecter un tel individu aussi dangereux, mais bien de dénoncer ses actions et contester son autorité.
Encore une mystico-dingotte, cette « Catherine » ! Et guère catholique, en plus !
« Mais si ce n’est pas la fin des temps que nous vivons, la fin de l’Eglise, au train où elle va, est proche » écrit-elle ! Mais si l’Église disparaissait, si l’Église pouvait disparaître, ce serait la preuve éclatante qu’elle n’est pas d’essence divine et que nous vivons depuis 2000 ans dans une vaste supercherie !
L’Église en a connu d’autres, et de bien plus graves au cours de ces 20 siècles…
Mais non, chers Catherine et Pierre, l’Eglise ne disparaîtra pas de sitôt, même pour un mécréant comme moi. Seulement, elle risque de se transformer en autre chose, qui n’est pas très sympathique. D’accord pour respecter la tiare (qui n’est plus portée, même sur le blason des papes), pour les propos tenus, nous n’avons plus de gants à prendre à mon sens.