Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Au bout des doigts, un film français de Ludovic Bernard, avec Lambert Wilson (Pierre Geitner), Jules Benchetrit (Mathieu Malinski), Kristin Scott Thomas (« La Comtesse ») et Karidja Touré (Anna).
2019 commence en grande musique !
L’Ascension était un bon film de 2017 au cours duquel Ludovic Bernard a fait escalader l’Everest à un jeune de banlieue.
Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, aujourd’hui, ce même réalisateur fait monter un jeune délinquant au sommet de la gloire.
Au bout des doigts, c’est pourtant du bout des lèvres, ou plutôt de la plume, que les critiques des quotidiens locaux commentent ce film, La Provence et surtout Var-matin qui titre « Concerto de fausses notes ».
Eh bien non ! 2019 commence en grande musique avec cette comédie dramatique pleine de suspense et d’émotion dans laquelle – une fois n’est pas coutume, amusons-en nous – le scénario orchestre joliment la diversité des notes blanches et noires. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.
C’est en effet un très beau film, qui combine une belle histoire, avec une touche de sociétalement correct (les notes blanches et noires que vous évoquez) et de la très belle musique classique mettant en valeur le piano et Rachmaninoff. Ah! mais, il n’y avait pas de rapp et autres modernités musicales ! Et il y avait même une critique de la musique dite contemporaine qu’aiment tant les fins gourmets de la mode du jour ! Sans doute les raisons du faible écho de ce film dans les commentaires des chroniqueurs patentés de la « grande presse ».