L’Action Française sur La Canebière, Marseille, 193.
L’un des participants à la conférence-débat avec André Bercoff du 21 janvier dernier à Marseille, lui-même Camelot du Roi*, nous a remis la photographie en en-tête. Il s’agit d’un défilé d’Action Française d’avant-guerre (seconde moitié des années 1930). C’est un document d’archive. Il est bon que nous gardions nos traditions, que nous nous souvenions de quelle histoire nous sommes les héritiers et les continuateurs ; et que les jeunes qui nous rejoignent le sachent eux aussi !
Les Camelots du Roi défilent en tête sur la célébrissime Canebière non encore envahie et défigurée par l’Afrique. Les premiers sont venus avec leur bicyclette. Si l’on y regarde de plus près, on remarque que tous portent à la boutonnière de leur veston l’insigne des Camelots du Roi. Celui-là même que, pour certains d’entre nous, nous portons aussi aujourd’hui encore et que nous remettons au fil du temps à des jeunes qui ont fait la preuve de leur engagement à l’Action Française, de leur disponibilité, et de cette libre discipline que nous acceptons tous comme condition d’efficacité.
Le Camelot en tête du cortège est Georges Boulon, lui-même fils de Marcel Boulon, lui aussi Camelot du Roi – des toutes premières générations. Ainsi va la fidélité à l’Action Française. Quelques-uns d’entre nous ont connu les deux hommes. Marcel Boulon, déjà âgé et son fils Georges, notre aîné. Mais, par surcroît, leur petit-fils et fils, Yves Boulon, Camelot de troisième génération, était présent à la soirée Bercoff où cette photo nous a été remise. Il y a reconnu son père … La fidélité et la transmission sont elles aussi des valeurs fondatrices qu’il faudra bien réapprendre !
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Les plus anciens reconnaîtront au premier plan à droite de la photo ci-dessus, Jean Lavoëgie, qui fut l’avant-dernier chef des Camelots du Roi de Provence. Il a été après guerre (1960-1990), Secrétaire Général de l’Union Royaliste Provençale, la fédération régionale de l’Action Française. Pierre Chauvet, qui fut, avant-guerre, le dernier Chef des Camelots du Roi de Provence, fut, après-guerre, président de la même Union Royaliste Provençale.
À remarquer que les Camelots du Roi des années trente, défilaient en ordre, correctement habillés, souvent chapeautés, y compris les plus jeunes, quoique toutes les classes sociales y fussent mêlées. Nous ajouterons qu’ils défilaient en silence, sans cris ni folklore ni agressivité quelconque. C’étaient des gens sérieux, portés par l’amour de la France. LFAR
*Merci à Didier Arnoux
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Et pourquoi toujours passer par Facebook pour publier et diffuser ? N’existe-t-il donc pas d’autres moyens plus indépendants pour créer un blog, un site numérique et le diffuser sur l’internet ?
D’autres moyens ? Plus indépendants, peut-être, mais plus fréquentés, sûrement pas ! Quel est notre but ? Diffuser et faire connaître les idées de salut public au plus grand nombre possible, et pas se contenter d’un cénacle d’érudits. Pour l’instant, si l’on veut toucher du public, et beaucoup de public, c’est par fb qu’il faut passer. Cela changera peut-être demain, et alors nous changerons nous aussi…Sinon, que proposez-vous, au juste, et concrètement ?
Si vous lisez les livres essentiels – les Zemmour, les Buisson, les Villiers – qui eux tirent à des centaines de milliers d’exemplaires – si vous lisez la bonne ou à peu près bonne presse, si vous lisez chaque jour le blog Lafautearousseau, où c’est sérieux, si, de plus, vous avez une action politique effective, par exemple à l’Action française, je crois que vous n’avez ni besoin ni intérêt à passer du temps sur Facebook. Vous n’en retirerez rien. Aucun de mes amis les plus sérieux et les plus engagés n’y va jamais. En plus, selon mon expérience, ça ne rapporte rien en termes concrets : adhérents, participants à nos cercles d’études et à nos conférences, soutiens financiers. Rien de rien. Peut-être est-ce lié à la défiance grandissante des gens envers le système Facebook, à ses vices de fond, à ses crises, et à son déclin. Au fond, libre à chacun d’aller ou non sur Facebook. L’avenir triera, balaiera les scories.
J’ai dit à Jihème ce que j’avais à dire. Que je maintiens. Je m’en tiendrai là.
Vous avez raison, Fabre : il faut s’en tenir là, maintenant que chacun a donné son point de vue, La seule chose qui m’amuse, en ce qui vous concerne, c’est que vous avez un petit côté « Macron », Jupiter : vous affirmez trop ce qui est bon ou mauvais pour nous, les gueux, ce que nous devons faire ou pas, lire ou pas etc… Moi, je serais plutôt… « Gilets jaunes »…