Par Péroncel-Hugoz
Notre confrère Péroncel-Hugoz, longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il travaille depuis 2005 pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Il tient aussi son Journal d’un royaliste français au Maroc et ailleurs, dont la Nouvelle Revue Universelle a déjà donné des extraits. Nous en faisons autant, depuis janvier 2016, en publiant chaque semaine, généralement le jeudi, des passages inédits de ce Journal. LFAR ■
EXTRAITS INÉDITS DU JOURNAL DE PÉRONCEL-HUGOZ, DU MAROC ET D’AILLEURS, ANNÉES 1983-1984 et 2013
Casablanca, 28 février 2013
A la Brioche dorée, où je déjeune, au pied des Tours jumelles de Casa qui elles, n’ont pas été déquillées par les djihadistes, l’écran géant de la télévision s’allume et Télé-Tanger annonce la « démission » du pape Benoît XVI.
Mais non, il « abdique » comme souverain et « renonce » comme pontife ! Et les ignorants vont aller répétant partout que « le pape a démissionné »… Comme un vulgaire ministre ou président de conseil d’administration !
Les mahométans, eux, sans entrer dans ce mini-débat terminologique, pousseront un soupir de soulagement car ils ne prisaient pas du tout ce successeur de saint Pierre qui avait osé rappeler une grande disputatio médiévale, islamo-chrétienne, entre un basileus de Byzance et un ouléma, théologien de l’Islam. Le premier rappelant au second que l’Islam a surtout apporté au monde un « surcroît de violence »…(Photo, conférence de Ratisbonne)
Vrai ou faux ? Vrai hélas pour les chrétiens qui, à la fin, y perdirent Byzance en 1453 ; et tant mieux sans doute pour les musulmans qui, du coup, depuis lors, et toujours sous nos yeux, n’ont cessé de s’étendre… ■
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« Vrai hélas pour les chrétiens qui, à la fin, y perdirent Byzance en 1453 ; et tant mieux sans doute pour les musulmans qui, du coup, depuis lors, et toujours sous nos yeux, n’ont cessé de s’étendre »…
Sous les yeux grand-fermés de tous ceux qui, n’étant plus chrétiens – ou toujours chrétiens mais tellement décérébrés par la papauté actuelle – préfèrent ne rien voir pour ne pas anticiper la catastrophe qui nous attend.