Quelle belle famille royale en exercice cela nous ferait ! Tout autre chose tout de même !
Le prince Jean, nouveau Comte de Paris et nouveau Chef de la Maison de France, doit être connu des Français et, naturellement, des royalistes eux-mêmes. Y contribuer nous paraît être une action utile. Notamment dans un contexte où les Français ont le sentiment d’une absence flagrante de légitimité à la tête du Pays. Aussi nous nous sommes proposés de mettre en ligne des documents permettant de retrouver où découvrir la vie, la pensée, ou la personnalité même du Chef de la Maison de France. Bonne écoute ! ■ Lafautearousseau
Comme l’a noté Dom Duarte de Bragance, héritier du trône du Portugal, dans un entretien récent publié dans L’incorrect, « le Prince Jean n’hésite pas à collaborer avec des organisations royalistes françaises ». La vidéo qui suit et son commentaire illustré retracent la visite du Prince Jean en Provence et sa rencontre aux Baux avec les royalistes il y a déjà 17 ans, les 22 et 23 juin 2002. Reportage.
Ce reportage [29′]
Les Princes sont en visite en Provence le samedi 22 et le dimanche 23 juin 2002 : le Prince Jean, duc de Vendôme alors Dauphin de France, son frère le Prince Eudes, duc d’Angoulême, accompagné de son épouse, la Princesse Marie-Liesse d’Orléans et leur fille, la toute jeune Princesse Thérèse.
Le samedi 22 juin 2002, les Princes visitent les mairies d’Arles, Maillane et Les Baux de Provence.
En Arles, ils sont reçus dans la matinée à l’Hôtel de Ville par le Maire, Hervé Schiavetti (PCF) lequel est interviewé à la sortie de l’entretien en mairie; il conduit ensuite la visite des Princes à travers la ville, les présente à de nombreux Arlésiens, et leur fait parcourir – et découvrir – le marché d’Arles, l’un des plus grands d’Europe.
A Maillane une réception a également lieu à la marie, en début d’après-midi, puis une visite de la maison de Frédéric Mistral et autres lieux mistraliens sous la conduite érudite de René et Henri Moucadel, royalistes de toujours.
Vers 16 heures, les Princes sont aux Baux de Provence où la municipalité a organisé pour eux et les personnalités présentes une réception dont on verra ici quelques moments forts : visite guidée du village et du château, musiques et Coupo Santo dans la cour de la Marie, discours de bienvenue du maire des Baux, Gérard Jouve, dans son bureau et réponse du Prince. Après le dîner, la Mairie fait conduire les Princes en calèche à travers les rues du village, de nuit, jusqu’au château où est présenté un impressionnant spectacle son et lumières pour célébrer la Saint Jean, avant que ne s’allument, sur l’esplanade du château, les feux traditionnels.
Le dimanche 23 juin commence par une messe – en provençal – à l’église Saint-Vincent, tout en haut du village. Les Princes et la nombreuse assistance de la messe, y compris des gardians venus de Camargue, se rendent ensuite, à pieds, dans le Val d’Enfer sur le terrain où, depuis 30 ans, se tient chaque année le rassemblement royaliste des Baux de Provence. Les Princes y sont accueillis par les responsables de l’organisation du rassemblement, puis par un discours de Marcel Jullian, ancien président de Plon et d’Antenne 2. Suit l’intervention du Prince Jean, puis celles de Jean Sévillia, Gérard Leclerc, Jacques Trémolet de Villers et Jean-Marc Varaut. C’est le discours du Prince Eudes, qui conclut cette série d’interventions. Le Prince Jean saluera, au cours du déjeuner, un grand nombre de participants, s’entretiendra avec beaucoup d’entre eux. Vient ensuite le moment des interviews des Princes Jean et Eudes. Cette journée – exceptionnelle dans l’histoire du royalisme français – s’achève par une rencontre où le Prince Jean dialogue avec les jeunes du service d’accueil.
La vidéo présentée ici retrace le déroulement de ces deux jours marquées par la rencontre historique des Princes avec les royalistes, aux Baux, tels que nous venons de le rappeler. Lafautearousseau
1. Marcel Jullian ancien président d’Antenne 2 reçoit le prince Jean au rassemblement royaliste des Baux de Provence (Debout, à sa droite) 2. Discours du Prince Jean, duc de Vendôme 3. Discours de conclusion du Prince Eudes, duc d’Angoulême 4. Le Prince Jean dialoguant avec les convives 5. De droite à gauche : Le Prince Jean, Gérard Jouve, maire des Baux de Provence, Marcel Jullian, Bernard Oger, 1er adjoint au maire des Baux de Provence 6. Vue des participants au déjeuner 7. Le Prince Jean en discussion avec les jeunes du Service d’Accueil. [22 & 23 juin 2002]
Je remercie LFAR pour la rediffusion de ces moments heureux et pleins d’espérance vécus en 2002 aux Baux-de-Provence. En ces temps si troublés, cette espérance est d’autant plus forte.
Heureusement qu’il y a eu Ariane pour exprimer la joie et l’émotion qui ont été les nôtres ces deux journées-là et que nous ressentons encore en en revoyant les images.
A la sortie de la Messe du dimanche matin, église Saint-Vincent, tout en haut des Baux, j’ai vu les larmes qui coulaient sur les joues de Jean-Marc Varaut qui n’était pourtant pas vraiment un enfant de choeur ni une midinette.
Je ne sais si nous avons encore des gens de cette trempe.
En voyant ces images de la visite du Prince Jean en Provence en juin 2002, j’ai pensé que peut-être certains désireraient savoir ce qu’était cette strophe qu’il lit, en provençal et en français (de 15′ 36 à 16′ 18), (même si le provençal n’est pas très bien maîtrisé, mais le coeur et la foi y étaient…). Il s’agit d’une strophe d’un des plus grands poètes du XX° siècle, salué au début des années cinquante par Maurras et Boutang : Max-Philippe Delavouët. Lors de sa visite à Maillane, au Musée Mistral, j’avais lu et donné cette strophe au Prince Jean qui en avait donc fait un usage quasi immédiat. C’est la 1° strophe du 2° mouvement du « Cortège de la belle Saison », qui se trouve dans le 2° tome du grand oeuvre de Delavouët : « Pouèmo ». Précisons que le Prince dont il s’agit dans le poème est plus poétique que politique, même si Delavouët avait une amitié certaine pour l’oeuvre de Maurras. Pour plus d’informations : . http://www.delavouet.fr/
Merci, Cher René Moucadel. Et un cordial salut.