CHRONIQUE – Les journalistes qui hier encore dénonçaient sans se lasser les « dérapages » des méchants et des « réacs » étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards De l’excellent Zemmour. Lisez !.(Figaro Magazine du 15.02). LFAR
Il est toujours amusant de surprendre Monsieur le curé au bordel. Toujours réjouissant de révéler au grand jour l’hypocrisie de Tartuffe. Alors, quand on attrape la main dans le sac, ou plutôt la main dans le réseau, toute une bande de journalistes de Libération, des Inrocks, de Télérama, ou encore de Slate, et que l’on révèle leurs turpitudes sur le net au sein d’une stupide «Ligue du LOL» qui accumulait grivoiseries, blagues salaces, montages pornographiques, insultes, on ne peut s’empêcher d’en rire. Se moquer de ces donneurs de leçons de morale, de ceux qui hier encore dénonçaient sans se lasser les «dérapages» des méchants et des «porteurs de haine», des «réacs», des «homophobes», des «islamophobes», des «phallocrates», ou encore de «ceux qui faisaient le jeu du Front national». Ils avaient donc deux visages, nos censeurs, qui étaient aussi des adolescents vulgaires et paillards.
Philippe Muray avait dit en parlant d’eux qu’ils ne dérapaient jamais puisqu’ils étaient la glace. La glace a fondu et les a engloutis. On se souvient de Mehdi Meklat, du Bondy Blog , encensé par tous les bien-pensants de France Inter avant qu’on découvre les réflexions antisémites qu’il proférait sous un pseudonyme. L’élu Vert Denis Baupin s’affichait, lui, avec du rouge à lèvres au nom du féminisme avant d’être dénoncé par ses collègues de parti pour « harcèlement sexuel ».
Tartuffe est éternel. Tartuffe est plus que jamais notre contemporain. Les Tartuffe, au temps de Molière, se servaient des préceptes de la religion pour imposer leur pouvoir et assouvir leurs désirs. Raymond Aron nous a appris qu’il pouvait y avoir des religions séculières qui, tel le communisme, avaient la même logique et répondaient aux mêmes besoins psychologiques. Les anciens marxistes désillusionnés sont devenus antiracistes, féministes, adeptes sourcilleux de la théorie du genre. Une autre religion séculière, qui répond aux mêmes logiques totalitaires pour «changer l’homme» et l’imposer par la force.
Mais l’homme ne peut pas changer. L’homme a une face sombre et une face lumineuse. La virilité se construit par l’opposition au féminin, à la mère, et cette construction n’est pas toujours très distinguée. Il faut canaliser cette face sombre, la civiliser, l’encadrer. Mais si on veut l’éradiquer, elle explose ailleurs, avec d’autant plus de violence qu’elle a été niée. Au temps du communisme, en URSS, les Soviétiques se réunissaient à la cuisine, seul endroit où il n’y avait pas de micro, pour dire tout le mal qu’ils pensaient du régime. L’anonymat sur le net est la cuisine de notre régime totalitaire féministe et antiraciste. Les jeunes hommes peuvent retrouver une solidarité virile qui leur a été interdite dans leur adolescence, diabolisée qu’elle est par une société où règne la terreur féministe.
Déjà, les milices LGBT se ruent sur les malfaisants de la «Ligue du LOL». Mis à pied par leurs journaux, ils sont vilipendés et cloués au pilori. Comme dans les procès de Moscou, les coupables s’accusent et battent leur coulpe, au nom des grands principes qu’ils ont bafoués. Les procureurs d’hier sont devenus des victimes. La révolution mange toujours ses enfants. ■
Il est très amusant de constater que les docteurs de la pensée hygiénique autoproclamés, se retrouvent dans les pissotières de bordel des désirs inavoués. Rien de très surprenant au demeurant, que ces pisse-copies, se révèlent être des ruffians obsédés par un sexe qu’ils passent leur temps à nier ou à fantasmer autour de concepts moyenâgeux ripolinés à la sauce mao-spontex. Dénoncés par leurs propres gardiennes de bénitiers marxistes, les voilà confrontés au ressentiments des abrutis bernés. Qu’on se le dise, les obsédés mentalement impubères, professant la gourme genrée avec des airs de confesseurs vicelards, sont bien plus mal élevés que les costaux en débardeur qu’ils dénoncent. « Faut pas esgourder les tordus qui envoient par la gueule des bobards à la gomme » (Le corbeau et le renard en argot).
Bravo Phidias. C’est de haute voilée !
Notez qu’il n’y a rien de tel qu’un Tartuffe pour taxer les autres de tartufferie et dénoncer toutes les fautes, vices et le reste qu’il a lui-même pratiqués. En plus de tout, les tartuffes sont moralisateurs. C’est, je crois, l’effet de leur inconscience. Dresserait-on le détail de leurs turpitudes qu’ils continueraient d’insulter le voisin.