Novembre 2018 : Sylvie Taussig à 4 500 m d’altitude dans les Andes du Pérou
Par Péroncel-Hugoz
L’étude de Sylvie Taussig qu’annonce ici Péroncel-Hugoz – Des imams femmes pour la France ? – paraîtra, en trois parties, jeudi, vendredi et samedi prochains. À ne pas manquer !
Sylvie Taussig, femme-Protée ?
Sans doute, car, jeune encore, et pourvue de deux enfants de moins de dix ans, voyageant en sa compagnie aux antipodes, elle a su nous captiver en nous parlant tour à tour de Gassendi, de Richelieu, de l’islamisation de la France (et de celle de l’Amérique du Sud catholique), et aussi écrire des romans-jungle, ne sacrifiant à aucune mode connue…
Femme savante, donc ?
Oui. Certainement mais pas au sens moliéresque de l’expression, plutôt tirant vers George Sand, Colette, Hannah Arendt voire Alexandra David-Neel (mais avec les Andes incaïques en place du Tibet lamaïque) [Photo]. Dame Sylvie, c’est un peu tout ça mais ne nous hâtons pas de la classer dans telle ou telle niche car, ayant commencé toute jeunette son cursus intellectuel, elle est loin sans doute d’avoir atteint son aboutissement.
Suivons-la à travers ses écrits, dans les librairies, sur la Toile ou sur le fameux site australien « The Conversation ».
C’est de là que nous avons extrait cette plongée surprenante dans l’Islam au féminin. Chose précieuse en ces temps d’Islamophobie (généralement fantasmée) et d’Islamomanie (bien souvent réelle), Taussig a innové en se mettant dans la case quasi-vide de l’Islamoneutralité, celle où devraient se retrouver orientalistes arabisants ou islamologues pour lesquels la neutralité est bien aujourd’hui, hélas, la chose du monde la moins bien partagée. ■