Le Domaine royal de Dreux est la résidence officielle de l’héritier de la Maison Royale de France, le Prince Jean de France.
Le prince Jean et la princesse Philomena ont emménagé au Domaine Royal en mars 2011. Ce domaine est depuis le XIXe siècle intimement lié à l’histoire politique et dynastique de la famille d’Orléans.
Durant les guerres civiles religieuses, la place de Dreux rejoint le camp des ligueurs catholiques s’opposant au roi Henri IV. En 1593, après trois ans de siège dirigé par Sully, la forteresse tombe. Près de deux siècles plus tard, en 1775, Louis XVI cède le comté de Dreux à son cousin le duc de Penthièvre. Après son décès en 1793, le château de Dreux est mis sous séquestre puis vendu aux enchères.
Dès la Restauration, la fille du duc de Penthièvre, la duchesse d’Orléans, rachète le domaine et entreprend la construction d’une chapelle, destinée aux sépultures des morts de sa famille. C’est son fils Louis-Philippe qui en achèvera les travaux en 1822. A son accession au pouvoir en 1830, il fait de la chapelle la nécropole de sa famille et de ses descendants. Des travaux d’agrandissement sont à nouveau entrepris, dans un style néo-gothique, et s’achèvent en 1844. Aujourd’hui, on peut y admirer une cinquantaine de tombeaux de la famille d’Orléans, regroupés autour de la sépulture royale.
Le parc de la chapelle royale comporte également un autre bâtiment, l’Evêché, destiné à accueillir le doyen des aumôniers desservant la chapelle. C’est dans ce lieu que sont organisées les réceptions pour la famille de France après les cérémonies célébrées à la chapelle.
Un autre bâtiment est accolé à l’Évêché. Il s’agit de la demeure privée du duc et de la duchesse de Vendôme et de leurs enfants. Cette demeure surplombe la ville de Dreux.
Le domaine aujourd’hui : un ancrage dans les territoires
Monument central, le domaine royal de Dreux est aujourd’hui pleinement intégré dans la vie de la ville et de sa région. La présence du Prince permet une forte synergie avec les autorités, qui n’hésitent pas à l’associer aux grands événements de l’agenda de la ville et de sa région.
C’est ainsi que le Prince accueille régulièrement les personnalités en visite officielle pour leur faire découvrir la chapelle royale. Attaché à défendre la ville et le département, le Prince a ainsi pu appuyer la candidature de Dreux comme ville étape lors du tour de France 2018. Tout en étant aux côtés des institutions républicaines, la fonction princière manifeste ici toute son efficacité, au service du rayonnement du territoire où elle est enracinée.
Enfin, la notion de patrimoine y est mise à l’honneur par la famille royale. Dans son versant culturel bien sûr, en faisant vivre et découvrir le domaine, notamment aux populations les moins sensibilisées à l’importance de notre Histoire commune. Mais du point de vue du patrimoine naturel également, puisque le Prince et la Princesse, sensibles au concept d’écologie intégrale, ont choisi d’éduquer leurs enfants au coeur d’une nature mise à l’honneur, avec notamment la présence d’un potager, et de poules qui font la joie des plus jeunes ! ■
bonjour à tous
Merci au site de nous rappeler l’histoire du domaine royale de Dreux et de la chapelle.C’est un point d’ancrage pour notre Prince et sa famille et ils peuvent être associés à la vie de la ville et aux manifestations du Domaine. Vivre en France est un atout pour notre prince car on peut le rencontrer dans son domaine. et ainsi l’apprécier en le connaissant.
Amitiés de Dracénie sous un soleil timide
J’ai lu passionnément le « récit de l’Express » du 10 au 16 avril….Une phrase prononcée par le Prince m’inquiète un peu: « Mon projet, ce serait…un roi…doté d’un réel pouvoir de décision ».. Je me souviens avoir lu ce qu’écrivait son grand-père évoquant lui le souhait d’un « pouvoir d’arbitrage ». Je ne tire aucune conclusion de cette différence de vocabulaire mais je m’interroge…Voilà. La sagesse saura guider le Prince…….
Vous vous trompez NOEL Hugues.
Je me permets de vous raconter ceci :
J’étais à Amboise en 1987 – année du millénaire capétien – où le Comte de Paris (le grand-père du prince Jean) avait organisé une grande cérémonie de titulature de ses deux petits-fils, Jean et Eudes de France. Il y avait 3 000 invités et les télés du monde entier.
Après la cérémonie, conférence de presse du Comte de Paris devant la grande cheminé d’Amboise.
Un journaliste l’interroge ;
– Monseigneur, vous avez dit que vous vous satisferiez de la Constitution de la Ve république …
– Bien-sûr, De Gaulle l’avait faite pour moi …
– Vous n’ignorez pas, Monseigneur, que la constitution de la Ve république confère au Chef de l’Etat des pouvoirs plus étendus que ceux dont disposent la plupart des monarques régnants, en Europe …
– Cela est conforme à notre tradition politique. Les monarchies étrangères ont les leurs. Mais les Français n’accepteraient pas un roi qui ne serait qu’une potiche …
Ce petit récit tout à fait authentique calmera-t-il ou avivera-t-il votre inquiétude ? Cela vous regarde.
Vous êtes parti d’un a priori qui est que le roi ne France, non seulement doit couronner la démocratie – mais encore une démocratie molle où le Chef de l’Etat n’a pas de pouvoirs. Les institutions de la Ve République ne vous conviennent pas. Parce que le Chef de l’Etat y gouverne ! Ne sont-elles pas démocratiques ? Vous voulez plus ! Un Chef de l’Etat sans pouvoir !
Vous verrez bien !