Dès son accession à la présidence de la République, nous avions dit que nous jugerions Emmanuel Macron aux actes et non aux paroles.
Le Chef de l’État est bavard et sa parole multiple, contradictoire, ambiguë, Ce sont donc ses actes qui comptent.
En matière d’immigration, de sauvegarde de notre identité nationale sous tous ses aspects, culturels, spirituels et de peuplement, ses actes ont été tout sauf positifs. Sur ces sujets si sensibles et si cruciaux, sa politique en termes de résultats, peut même être jugée pire que celle de ses prédécesseurs. Il a surtout renforcé l’influence des minorités de tous ordres, y compris les plus étrangères à notre peuple et les plus marginales, plutôt que la France profonde, historique et traditionnelle. Il n’a pas défendu les Français qui, dans leur majorité, en sont les héritiers.
Ses illusions mondialistes et européistes constamment réaffirmées, d’ailleurs à contre-temps, au prix de son isolement international, n’ont pas davantage servi le pays.
Il n’est pas temps d’analyser sérieusement la conférence de presse qu’il a tenue hier soir. Malgré telles ou telles inflexions de son propos dans un sens plus national, voire plus « patriotique », dont on ne sait quels effets ils pourront avoir et dont on peut douter qu’ils en aient, notre règle d’or des débuts du quinquennat demeure la plus pertinente : attendons les actes et jugeons l’action du Chef de l’État sur les résultats. Pour l’instant, avec un recul de deux ans déjà, ils n’induisent ni à l’optimisme ni à l’adhésion. ■