Par Guilhem de Tarlé
Art et Essai : L’Adieu à la nuit, un film d’André Téchiné, avec Catherine Deneuve et Kacey Mottet Klein (Muriel et Alex, la grand-mère et son petit-fils) ainsi que Oulaya Amamra (Lila).
L’Adieu à la nuit . Même si je n’étais pas un fan de Johnny Hallyday j’appartiens plutôt à la génération Retiens la nuit…. mais ça n’a rien à voir…
Dire Adieu à la nuit, nous y sommes allés presque par hasard, car cela fait longtemps que nous n’avions pas vu un bon film avec Catherine Deneuve.
Il nous a pourtant rappelé Le ciel attendra (2016) et dernièrement Exfiltrés.
Cet Adieu est encore un regard sur une jeunesse « de souche » qui va rechercher dans l’islam des repères, rejetés un à un par notre société soixante-huitarde, jusqu’à nos clercs de cette époque, même si ceux d’aujourd’hui ont entamé un retour en arrière bien réel.
Ces jeunes prient Allah, recroquevillés sur leurs tapis, quand on ne s’agenouillait plus dans les églises.
Ils s’interrogent sur le « péché », qui n’existe pas contre les « mécréants », quand on ne croit plus ni à l’Enfer ni au Diable.
Ils se refusent avant le mariage quand notre société ne prône ce dernier que « pour tous » ou pour les prêtres.
Ils ne fument pas, ils ne boivent pas, ils ne mangent pas de porc quand l’Église n’évoque plus le poisson du vendredi, tandis que notre société de consommation impose, sous ses pubs, des slogans alimentaires : « consommer avec modération… 5 fruits et légumes par jour… ni trop gras… ni trop sucrés ni trop salés, etc…», au même moment où les Végan pratiquent la violence pour faire la chasse aux bouchers.
Bref, ce Djihad qui recrute, c’est l’Islam conquérant, quand l’Église n’est plus ni « triomphante » ni « militante », se refusant même à tout prosélytisme… et pourtant ces « Radicalisés » nous disent que ce n’est pas avec le vide laïcard que l’on gagnera la guerre que nous font les fidèles de Mahomet, mais précisément c’est au nom des « infidèles », au nom de la Chrétienté qu’il nous faut croiser le fer ou faire croisade. ■