Thème
La montée des populismes, formule préférée des éditorialistes en mal d’analyses subtiles, cache des réalités très différentes mais qui convergent. Les Européens veulent moins d’Union européenne et plus de nations européennes. Moins de discours moralisants, plus d’actions efficaces. Moins de sentiments, plus de puissance. Moins de proclamations, plus de preuves. L’influence de la Chine, les relations avec les États-Unis, la question de l’immigration, la politique de l’Allemagne, autant de sujets où l’Union européenne, balbutie, se montre incapable de décider, fait la preuve de son impuissance et donc de son incompétence.
Peut-elle se contenter de détester les expressions populaires, de disqualifier les gouvernements illibéraux, de traiter tous ses opposants comme la France traite ses Gilets jaunes ? Et ne pourrait-elle pas courir le risque du concert des nations européennes plutôt que de courir le risque de la désunion ?
Programme
Introduction par François Marcilhac
L’Europe comme elle ne va pas
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Comment un projet fédéraliste d’union économique s’est-il transformé en une structure technocratique hors de contrôle, en un espace économique sous influence américaine, en un ensemble économique sans puissance, en institutions législatives et judiciaires qui nient les souverainetés nationales ?
• Alain de Benoist
• Jacques de Guillebon
• Charles de Meyer
• Pierre-Yves Rougeyron
• Frédéric Rouvillois
Six minutes pour convaincre
Trois jeunes Français engagés prennent la parole !
• Pour une politique spatiale européenne
• La politique agricole européenne
• Disqualification et relégitimation du Peuple
De la cause du peuple à la haine du peuple
Allocution de Patrick Buisson
Demain, quelle Europe ?
Table ronde animée par Philippe Mesnard
Si l’UE présente de graves insuffisances, faut-il abandonner toute idée d’union européenne ? Mais alors sur quelle base la créer ? Vers quoi ? Avec qui ?
• Jean-Claude Martinez
• Bernard Monot
• Philippe Murer
• Jean-Luc Schaffhauser
Conclusion par Jacques Tremolet de Villers
Grand Banquet
Librairie de Flore
Sur présentation de votre carte d’adhérent 2019, le stand de la Librairie de Flore vous proposera une réduction de 10% pour tous vos achats.
Le Bien Commun
Un stand du Bien Commun vous présentera les six numéros publiés depuis sa création et vous proposera de vous y abonner.
Infos pratiques
Samedi 11 mai 2019 à partir de 14 heures
Espace Charenton : 327, rue de Charenton 75012 Paris
Tarifs
Pour assister au colloque :
• adhérents : 10 euros
• non adhérents : 12 euros
Pour assister au colloque et au banquet qui suivra :
• adhérents : 25 euros
• non adhérents : 30 euros
Pour vous associer au développement de la Restauration nationale, vous pouvez choisir le tarif « soutien » : il vous donne la possibilité de déterminer vous-même le montant de votre participation.
« moins d’union européenne »? C’est pourtant le continent où il y a le moins d’inégalités, le plus de libertés, le plus de pays démocrates…Tout cela est très imparfait, évidemment, à améliorer en permanence par l’intermédiaire des députés au parlement européens et des décisions politiques des exécutifs nationaux…mais surtout pas à rejeter. Et comment ferait-on face aux autres empires géants qui ne demanderaient qu’à nous avaler?
Le PIB de la Chine comme le PIB des Etats-Unis sont chacun dix fois plus importants que le PIB français. La « France seule » est obsolète aujourd’hui.
Seul un empire résiste à un autre empire, mais on peut améliorer l’inter-relationnel des pays constitutifs et optimiser les inter-dépendances, comme y était parvenu le Saint Empire romain germanique à sa façon.
Lourd débat et récitations aveugles à prévoir…
L’ idée de Kardaillac serait séduisante ; on serait tenté de penser qu’il faudrait commencer par fédéraliser le pays , mais , premier problème : la France est centralisatrice depuis plus de 3 siècles en incluant la monarchie absolue . Ce serait une révolution .
Nous sommes » décentralisés » depuis 1982 mais , après plus de 30 ans , on n’a toujours pas compris ce que c’est réellement , à qui ça sert ( sinon à constituer une deuxième administration : la fonction publique territoriale avec le coût afférent ) . Sans compter qu’on revoit sans cesse la taille des » régions » .
Pour le Saint Empire romain-germanique , second point , cela va encore plus loin : il est à craindre que la plupart ne connaissent que de nom .
La dernière ligne du commentaire est bien vue .