Par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : La lutte des classes, un film français de Michel Leclerc, avec Édouard Baer, Leila Bekhti et Tom Lévy (les parents Paul et Sofia du petit Corentin).
La lutte des classes… Mais quelle idée d’aller voir un tel film ?
Le titre m’avait rebuté, et le synopsis n’avait rien d’attirant, mais on peut tout se permettre quand on a le plaisir de voir le patron Secrétaire général de la CGT exfiltré de son défilé du 1er mai.
On peut tout se permettre quand on voit les syndicats relégués en fin de cortège et leur « fête… volée » par les Gilets jaunes, même si à force de hurler à la récupération ceux-ci ont finalement été rougis et noircis par l’extrême gauche et les Blacks Blocs…
On peut tout se permettre quand le Gouvernement qui a institué la Fête du Travail est banni de l’Histoire de France…
En outre, de façon inattendue, j’ai entendu sur ce film une critique très positive qui, aujourd’hui, me rend songeur…
Certes il y a des scènes plaisantes, des répliques d’anthologie comme la « rupture du pacte républicain » que constitue l’inscription des enfants dans une école privée.
Certes il y a des dénonciations bienvenues comme ces bobos qui trichent sur leur adresse pour fuir la carte scolaire.
Certes il y a le constat du Grand Remplacement, même si l’expression n’est évidemment pas utilisée, quand Corentin se retrouve « le seul Blanc de sa classe ».
N’est-ce pas Emmanuel Valls qui, dans une brocante à Evry, réclamait « quelques Blancs, quelques Whites, quelques blancos » ?
Oui cette comédie affiche quelques vérités… Elle n’en reste pas moins une œuvre de propagande sur le « vivre ensemble » quand elle se conclut sur la « de souche » voilée qui assume, l’avocate maghrébine qui a raison contre son compagnon gauchiste mais « fâchiste », et enfin ce petit Corentin bien intégré dans son école…
Permettez-moi de ne pas croire en cette fin bisounours… Tout cela se terminera dans les larmes et le sang comme pour les chrétiens d’Orient. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.