Par Péroncel-Hugoz.
21 mai.
Sortie à Versailles aux Editions Via Romana du Dictionnaire insolite des dynasties du monde par l’historien Philippe Delorme, déjà auteur d’une trentaine de volumes portant en majorité sur les lignées régnantes ou prétendantes.
Cet auteur, qui a peu à peu remplacé des historiens « grand public » disparus, par exemple Philippe Erlanger (†1987) , André Castelot († 2004) ou Alain Decaux (†2016), s’est toujours tenu à l’écart, comme ses célèbres prédécesseurs et contrairement à nombre de « grands » historiens français contemporains, de toute tentation idéologique. Erudition compréhensible et fiable, ainsi que reconstitution historique collant toujours aux réalités, ont donc toujours guidé les travaux de Delorme. Ce mode de travail atteint un summum dans ce Dictionnaire des dynasties, que les éditeurs, par facilité commerciale sans doute, ont étiqueté « insolite », et qui est en réalité une petite encyclopédie (465 pages), précise, fouillée, solide, portant sur les soixante-cinq principales dynasties régnantes ou prétendantes des cinq continents, des Alaouites du Maroc aux Zougou d’Albanie via France, Espagne, Grèce, Tonga, Angleterre, sans oublier les Solomonides d’Ethiopie ou les Méhémetalides d’Egypte etc. Chaque notice, outre les dates importantes de ces familles, comporte autant que faire se peut des détails historiques sur la vie et les actions des principaux rois, princes et autres majestés et altesses.
Le tsar Siméon II de Bulgarie a bien voulu préfacer ce Dictionnaire qui, disons le sans ambages, devra figurer désormais dans toute bibliothèque d’Histoire digne de ce nom. Ajoutons que Philippe Delorme tient désormais la chronique historique hebdomadaire de Valeurs actuelles. ■
Je suis toujours sceptique et réticent lorsqu’on nous présente la monarchie française au milieu d’un salmigondis « Points de vue-Images du Monde » qui n’a aucun intérêt pour notre combat politique.
Ça donne l’impression que nous voudrions qu’une sorte de Royauté universelle s’instaure et que nous serions très contents si un Roi venait s’installer en Finlande ou au Portugal (ou, pendant qu’on y est, en Afghanistan ou au Kenya. De ça, nous n’avons vraiment rien à faire…