Par Guilhem de Tarlé.
À l’affiche : Greta, de Neil Jordan, avec Isabelle Huppert (Greta) et Chloë Grace Moretz (Frances).
Mon épouse aime « les films qui font peur », et elle a été servie. Oui, le suspense est bien mené, et on est fasciné par la présence obsédante de Greta. Cela n’est quand même pas suffisant, selon moi, quand le dénouement offre peu d’intérêt en se complaisant dans la violence.
C’était déjà le cas – en pire – du Parasite, le film sud-coréen, palme d’or Cannes 2019.
Coïncidence (?) hier soir sur Arte, il y avait un vieux film (1978) de Chabrol avec la même Isabelle Huppert dans le rôle-titre de Violette Nozière.
J’ai le sentiment qu’en 40 ans cette actrice n’a pas changé de registre en interprétant toujours un personnage de femme névrosée, et je pense au Barrage contre le Pacifique, Elle, Souvenir, Eva et La Caméra de Claire.
Bref, il faut aimer Isabelle Huppert pour aimer Greta, et, dans le cas contraire, s’abstenir de lui rapporter son sac. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné