PAR DENIS DI GUARDIA.
Dans l’un de ces incessants dialogues de France Inter et autres, où l’on s’emploie à la promotion du Vivre ensemble ou bien des végans, LGBT, féministes de tous horizons, sauveteurs divers : de la planète ou des clandestins, promotion encore de l’antiracisme, des drogués toutes substances, et de bien d’autres causes encore, nous avons entendu hier matin une jeune intellectuelle, universitaire et, naturellement, spécialiste de quelque chose, on ne sait de quoi, mais spécialiste, exposer pour s’en lamenter, qu’en France les naturalisés ne sont pas des Français comme les autres, ne sont pas traités comme les autres. Et, bien-sûr, pas comme il faut. En bref, ils subissent une maltraitance.
Alors, nous nous sommes souvenus de quelques naturalisés d’autrefois qu’il nous a été donné de bien connaître. L’un d’eux nous disait : « tu vois, moi, je dois me tenir mieux que les autres, parce que je suis naturalisé ». Il savait bien qu’il n’était pas un Français comme les autres, du moins la grande majorité d’entre eux, puisqu’il n’était pas né Français, ni même en France. Français, il savait qu’il l’était devenu, qu’on l’avait accepté dans la communauté naturelle que forment les Français par la naissance et par l’histoire et que cela lui donnait le devoir de se tenir mieux que les autres. Par un devoir dont personne n’aurait eu besoin de lui parler. Par devoir mais par fierté personnelle, aussi. Il n’aurait pas voulu ne pas être à la hauteur de cette nationalité qui était devenue la sienne. Il ne voulait pas manquer.
Pourquoi nier les différences ? Ce n’est pas honteux une différence. Dire qu’un Français naturalisé est différent d’un Français de souche, ce n’est qu’une banale évidence, ce n’est ni l’abaisser ni l’insulter, ni le maltraiter. Lui la connaît fort bien cette différence, elle le suivra, au moins dans son esprit, sa vie durant ; elle ne s’estompera que dans sa descendance. Quand la naissance redevient la règle après les circonstances et l’exception. Assez vite s’il s’agit d’un naturalisé d’origine européenne. Une génération ou deux. Beaucoup moins vite ou peut-être pas du tout dans le cas contraire.
C’est un fait de nature. Sauf au regard de l’idéologie, savoir qu’il y a une différence entre un naturalisé Français et un Français par la naissance n’offense pas la loi morale. Différencier par réalisme n’est pas une faute morale, encore moins une erreur. Enfin, pour différent des autres qu’il soit, il n’est pas exclu qu’un Français naturalisé soit plus patriote qu’un Français de souche. Cela lui confèrera simplement une différence de plus. N’en déplaise à la doxa.
Le discours victimaire commence à devenir lassant. Pour devenir intouchable, quoique l’on soit ou dise par ailleurs, il suffit de se présenter comme une victime de discrimination et d’adopter un ton geignard, cela suffit à faire taire toute critique.
Il y a un moyen LEGAL pout devenir Français par naturalisation: servir dans la Légion Etrangère. Au cours du XXème siècle, nombreux furent les Européens à devenir Français par cette voie Royale, cette possibilité existe encore aujourd’hui pour les courageux Etrangers qui veulent servir leur future Patrie.
La demande de naturalisation est aussi un moyen légal , mais beaucoup moins glorieux , et présentant beaucoup moins de garanties de loyauté à l’égard de la France . Mais les salopards qui nous gouvernent n’en ont cure puisque ce sont des traîtres et qu’ils ont la « k »ollaboration* dans le sang . Ce la les pousserait même à tenter d’empêcher la naturalisation « par le sang versé » . Cela s’est vu .
*avec l’Empire étazunien , avec l’islam et avec la « Kommandnatür » de Bruxelles comme disait Chevènement …
Dagobert s’exprime en termes violents, ce qui peut-être contre-productif et choquer. Mais au-delà, il y a un fond de vérité, je trouve, qui le justifie, du moins à mes yeux.