
Cette dénonciation de « l’antiracisme », que Pierre de Meuse formule ici en termes précis, est aussi menée avec force par un large courant d’auteurs de tous horizons, de Michel Houellebecq à Alain Finkielkraut, de Philippe de Villiers à Eric Zemmour, de Mathieu Bock-Côté à Bérénice Levet, de Gilles-William Goldanel à Patrick Buisson, d’Alain de Benoist à Michel Onfray. Et de nombreux autres. Ce qui est ici dénoncé et combattu est précisément une vaste entreprise de délégitimation de notre passé, de refus et même de mépris de notre héritage dans son entier. Le simple patriotisme commande de s’y opposer. JSF ■
Le racisme est une abomination, parce que c’est une expression du matérialisme si prisé par nos » progressistes » qu’il réduit l’humain à la zoologie, mais l’idéologie antiraciste, nouvelle religion d’État ne l’est pas moins. D’abord parce que cette idéologie est très sélective et qu’elle ne s’émeut pas du racisme anti-blanc qui fleurit dans certaines communautés présentes sur notre sol, ensuite parce que c’est une formidable machine de guerre contre la liberté de pensée et d’expression, au nom du Bien du Juste et du Vrai dont la gauche s’arroge le monopole, comme chacun sait. Dans notre pays où le délit d’opinion a été rétabli par des lois liberticides, vous pouvez être traîné en justice pour avoir proféré des critiques un peu vives à l’égard des mahométans sous prétexte que ces critiques relèveraient du racisme. Si vous émettez des doutes sur le fait que la multiplication des voilées de noir de la tête aux pieds soit un » enrichissement culturel » pour notre pays, vous serez soupçonnés de racisme. Si vous avez le malheur de dire qu’il convient peut-être au peuple français d’avoir son mot à dire sur les politiques migratoires (en fait il n’y a pas de politique migratoire, sinon celle de la porte grande ouverte) et que les allogènes se plient à nos mœurs et valeurs, vous serez traités de raciste. L’antiracisme défendu par des officines grassement subventionnées par l’argent public est là pour faire taire toute réserve ou critique à l’égard de la nouvelle religion diversitaire, communautariste et du métissage généralisé. La liberté d’expression est sous haute surveillance dans notre beau pays et la délation au nom du Bien du Juste et du Vrai à nouveau une vertu, comme sous l’Occupation.
Il devrait être écrit : « au nom d’une fausse conception du beau, du bien, du vrai. »