Par Guilhem de Tarlé.
Art et Essai : Les Figures de l’ombre, un film (2016) de Theodore Melfi, avec Kevin Costner (Al Harrison, le chef du programme spatial), Glen Powell (John Glenn, le premier astronaute orbital américain), Taraji P. Henson (Katherine Johnson), Octavia Spencer (Dorothy Vaughan) et Janelle Monae (Mary Jackson), adapté du livre Hidden Figures de Margot Lee Shetterly.
20-21 juillet 1969 : 15 ans après Tintin, « On a marché sur la lune ».
Constatons qu’on a peu célébré ce cinquantième anniversaire du « petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité », et qu’on n’a pas rendu – du moins sur nos médias – à Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, l’honneur qui leur est dû.
Je me réjouis donc que le CGR de Châteauroux ait programmé pour ces deux mois d’été cinq films sur cette épopée, à commencer par ces Figures de l’ombre, et l’on pourrait penser que cette expression désigne les précurseurs, alternativement russes et américains, Youri Gagarine (12 avril 1961), Alain shepard (5 mai 1961), Guerman Titov (6 août 1961) jusqu’à John Glenn (20 février 1962), le héros du film.
Le héros ? Pas vraiment, car les véritables figures de l’ombre ne sont pas les cosmonautes mais trois « calculatrices » américaines de la National Aeronautics ans Space Administration, non pas des machines mais des femmes et des Noires, tout pour plaire aux Hommes de la NASA dans un État de Virginie qui, au début des années 60, pratique la « ségrégation » avec, notamment, des toilettes et des machines à café pour « colored ladies ».
Katherine Johnson calculera les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11 vers la lune ;
Dorothy Vaughan deviendra responsable du département de calculs informatiques ;
Mary Jackson sera la première afro-américaine ingénieur en aéronautique. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné