Par Pierre de Meuse.
Trois militants identitaires, Clément Galant, Romain Espino et Damien Rieu, ont été condamnés à six mois de prison ferme, 2000€ d’amende et leur mouvement à 75000 € par le tribunal correctionnel de Gap. Quelles lois ont-ils enfreintes ?
Le 21 avril 2018, ils avaient manifesté avec une centaine de membres de leur mouvement en proclamant vouloir «barrer la route aux migrants clandestins», près de la frontière italienne, au col de l’Échelle dans les Hautes-Alpes.
Aucun contact physique, a fortiori des violences n’avaient été commises contre personne. Selon les termes du préfet « Leur action a consisté en une opération de communication uniquement, en matérialisant la frontière par la pose d’un filet plastique et le déploiement d’une banderole. » (lettre du 22 avril 2018 copie ci-dessous).
Il n’en fut pas de même pour les antifascistes français et italiens accompagnés d’une trentaine de migrants voulant pénétrer par la force, qui attaquèrent un barrage de la gendarmerie française, causant des dommages à un véhicule militaire. Bien entendu, aucune poursuite réelle ne sera menée à leur encontre.
En revanche les militants s’opposant à l’irruption illégale d’étrangers seront l’objet de poursuites sur différents chefs d’accusation.
Le premier fut naturellement l’existence propos racistes. Cependant l’enquête visant à les constater tourna court faute d’éléments. On chercha alors le délit d’«immixtion dans l’exercice d’une fonction publique», mais celui-ci fut estimé «insuffisamment caractérisé» par le Procureur. Une circulaire fut alors envoyée le 4 mai 2018 aux tribunaux par le directeur des affaires criminelles et des grâces du ministère de la Justice, en indiquant qu’il « existe deux infractions » visant les comportements hostiles à la circulation des migrants » qui auraient pu être utilisés par réprimer les activistes de Génération identitaire, notamment l’exercice d’une activité ou l’usage de document créant la confusion avec une fonction publique (article 433-13 du code pénal) ». Ce chef d’inculpation se heurtait au fait que les immigrés illégaux, longuement interrogés, reconnurent sans difficulté qu’ils ne confondaient nullement les militants avec des forces de l’ordre. Les identitaires invoquaient l’article 73 du Code de procédure pénale, qui dispose que «toute personne a qualité pour appréhender l’auteur d’un crime ou délit flagrant et le conduire devant l’officier de police judiciaire le plus proche», ainsi que l’article L621-2 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, qui punit comme délinquants les étrangers entrés illégalement en France. On put alors lire, pour accentuer la pression sur les magistrats, un avis de 25 pages rendu à l’unanimité par le Comité national consultatif des droits de l’homme, dans lequel toutes les associations immigrationnistes donnaient leur mot, publié au Journal Officiel du 1/07/2018, et réclamant la répression pour les patriotes et la relaxe des « no border ». (notes 55 à 57). Obéissant, le procureur a retenu le délit d’«exercice d’une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique». Contre l’évidence, mais avec la bénédiction du gouvernement, et les juges du fond l’ont servilement suivi.
C’est que la Justice française est profondément gangrenée par l’idéologie de l’indifférenciation. Elle applique de manière extensive la répression des réfractaires, relaxe les clandestins et leurs complices, ne se cache plus de sa partialité, tolère et encourage les licenciements des nationalistes. Nous sommes d’Action Française et n’appartenons pas au même mouvement que les trois condamnés ; cependant il serait naïf de croire que nous subirons un sort différent si nous déplaisons aux pouvoirs établis. ■
Les Zids ont montré qu’on pouvait tenir une frontière alpine avec le moyens actuellement en dotation à la gendarmerie.
Même s’ils n’ont rien fait de mal, l’Etat a senti le vent de la gifle et le rouge au front de l’humiliation ; ce qui a motivé un verdict très dur du juge Defarge !
Il y a des royalistes chez les Zids, ce n’est pas un scoop. Ils ont choisi l’action à la réflexion… 🙂