Par Guilhem de Tarlé.
À l’affiche : Roubaix, une lumière, un film français d’Arnaud Desplechin, avec Roschdy Zem (le commissaire Daoud), Léa Seydoux (Claude), Sara Forestier (Marie) et Antoine Reinartz (l’inspecteur Louis).
« Tout ça n’vaut pas
Le doux soleil de Roubaix »
Je vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître, quand Pierre Perrin chantait Le Clair de Lune à Maubeuge (décidément la lune m’obsède)…
Même si le titre du film indique une lumière (pourquoi ?), on est loin de celle du « doux soleil » dans ce véritable docu-fiction tiré d’un documentaire Roubaix, commissariat central de Mosco Boucault.
Malgré la présence de l’excellent Roschdy Zem, je n’avais pas décidé de voir ce film en lisant le synopsis qui mentionne les deux jeunes femmes « amoureuses »…
C’est la très bonne critique de Pierre Malpouge, dans le quotidien Présent, qui m’a fait changer d’avis… et je l’en remercie… Ce long-métrage n’évoque pas plus que nécessaire « l’amour » de Claude et Marie, et, au contraire, le jeu d’actrices particulièrement réaliste de Léa Seydoux et Sara Forestier est à souligner, avec l’oscar de mon épouse et de moi-même pour cette dernière.
Enfin, si cette mise en « lumière » de la ville de Roubaix – que je ne connais pas – ne peut pas nous donner l’envie d’y faire du tourisme, ce regard porté sur le quotidien de la police, comme celui porté sur les hommes du feu, avec,déjà, Roschdy Zem, mérite la peine d’être vu et de rendre à ces hommes d’élite l’hommage qui leur est dû. ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné