A la suite de notre article Féminicide : un concept odieux Jean de Maistre a posté sur JSF le remarquable commentaire que nous reprenons ici. Commentaire de haute volonté qui devrait intéresser nos suiveurs (et non followers). Merci à Jean de Maistre. JSF
Le terme de féminicide, qui s’impose insidieusement dans le débat public, est en effet particulièrement stupide. La secte féministe qui a lancé ce terme a voulu trouver un pendant à homicide, en ignorant manifestement que le mot latin homo désigne l’espèce et non le genre masculin pour lequel il y a vir. Or on ne parle pas de viricide quand un homme ou une femme tue un homme et le terme d’homicide convient fort bien.
Mais il y a plus inquiétant, c’est que cette secte a forgé le terme féminicide sur le modèle de génocide, pour suggérer qu’il y a chez les hommes, c’est-à-dire les mâles, pris comme un tout, une volonté d’exterminer les femmes prises comme un autre tout, une affirmation particulièrement inepte. Cette secte féministe, tout droit sortie de cette peste idéologique politiquement correcte importée des USA s’accompagne d’autres tendances tout aussi malsaines, le décolonialisme, l’indigénisme, le communautarisme, le mouvement des racisés, affirmant que l’État français est institutionnellement raciste, ce qui selon lui fait de notre pays un simple clone de l’Afrique du Sud de l’époque de l’apartheid.
Tous ces gens-là ne rêvent que de limiter la liberté d’expression, de durcir le code pénal pour instaurer un véritable ordre moral où chaque parole, chaque geste, sera épié par des délateurs et délatrices.
Un jeune intellectuel venu d’Inde racontait dans son essai sa stupeur lorsqu’il rencontra le politiquement correct dans l’université prestigieuse où il s’était inscrit. Sur un mur, dans un des halls d’entrée, il y avait un ‘’ mur des violeurs ‘’ où des féministes avaient mis des photos d’étudiants pris au hasard, photos d’ailleurs aimablement fournies par l’administration. Lorsque les pauvres étudiants ont découvert leur visage sur ce ‘’ mur des violeurs ‘’ ils ont évidemment exigé qu’elles soient retirées. Mais en pure perte, l’argument des féministes étant que tout homme étant un violeur potentiel, il était légitime de choisir des photos au hasard.
Nous n’avons pas fini de supporter ces idéologies importées des USA, elle imprègnent désormais les médias, s’insinuent insidieusement à l’université, leur vocabulaire est repris sans précaution par des hommes politiques.
Il est cependant heureux qu’en France des femmes fassent entendre leurs critiques des idéologues des sectes féministes, comme Élisabeth Lévy, Natacha Polony, Élisabeth Badinter etc.
Mais une fois de plus tente de s’imposer le terrorisme intellectuel d’une minorité d’activistes. ■
Voilà qui est tout à fait bien vu et bien rédigé !