Par Je Suis Français
Les propos tenus avant-hier par Emmanuel Macron devant les députés de LREM, ébahis d’être ainsi quasiment tancés et mis au pied du mur tabou de l’immigration, sur quoi il fallait jusqu’à présent se taire, font évidemment grand tapage. Il y avait bien eu de ci de là, quelques prémices de même veine, quelques phrases jetées à la volée. Mais point de discours construit, comme semble l’être ce dernier. Surprise … Et d’autant plus qu’il contredit à angle droit maintes déclarations radicalement inverses du Chef de l’Etat, y compris cette année encore. Des propos vantant les avantages et mérites signalés de l’immigration. André Bercoff en a donné un saisissant et savoureux florilège hier soir, à la télévision.
La pensée complexe versus le sentiment profond des Français
Est-ce un effet de la pensée complexe ? Nous n’avons rien contre cette dernière lorsqu’elle est d’ordre spéculatif. Mais gouverner c’est choisir, c’est trancher, c’est décider, c’est agir. C’est être, s’il le faut, Créon. Certes avec discernement, nuances et équilibre, cela vaut mieux. Mais, en tout cas, ce n’est pas rester indéfiniment dans l’examen et le discours. Certains s’interrogent, sans-doute sont-ils naïfs, sur la sincérité d’Emmanuel Macron. Quel moraliste du siècle dernier a dit que les hommes sont toujours sincères, ils changent de sincérité, voilà tout ? Emmanuel Macron s’en arrange fort bien comme les camarades. Comme l’ancien président Sarkozy, par exemple, à qui ce genre d’arrangement avec sa sincérité et accessoirement avec le vœu profond des Français, coûta sa défaite de 2012 et à la France le terrible quinquennat de François Hollande.
Macron, toujours une énigme à bien des égards, toujours un rien étrange, serait, nous dit-on, plus pragmatique qu’idéologue. A voir. Si cela était vrai, ce serait une bonne nouvelle pour la France et pour l’Europe. Mais en même temps se profilent les élections municipales (2020) , et régionales (2021), puis l’élection présidentielle de 2022. C’est demain. Et il y a les sondages qui montrent que les Français, en gros et en détail, rejettent l’immigration à plus de 65%.
L’immigration, l’angoisse identitaire, problème n°1 des Français
Ces sondages, qui eux aussi font grand bruit, confirment que la question de l’immigration et le souci identitaire, sont le problème n°1 des Français, pas aussi matérialistes qu’on le croit. Le chômage, le niveau de vie sont de ce dernier ordre. Le vieux bon sens français sait que plaie d’argent n’est pas mortelle. Même douloureuse. Mais temporaire. Nos anciens, plus courageux que les modernes, étaient pétris de cette force et de cette sagesse. Perdre son âme, son identité, abandonner son héritage, cela ressemble au contraire à une mort. C’est perdre tout.
Ces sondages confirment aussi que les partis et mouvements politiques qui les ignoreraient sont condamnés à la régression et à l’échec. Ce qui, soit dit en passant a coulé la gauche dite de gouvernement et la droite institutionnelle.
Cela vaut aussi, nous semble-t-il, pour les royalistes et patriotes, qui n’auraient guère ou pas du tout de chances de grandir s’ils se coupaient du sentiment majoritaire des Français et du combat courageux des nouvelles élites, intellectuelles et autres, qui le partagent, l’animent, lui donnent corps.
Quant à Emmanuel Macron, cessera-t-il un jour d’être une énigme ? Nous nous en tiendrons à la ligne que nous nous étions fixé dans lafutearousseau lors de son élection : nous le jugerons aux actes. En matière d’immigration, ils auront été jusqu’à ce jour exécrables. Pour la suite, si volte-face véritable il y a, nous le verrons bien. JSF ■
Pour ne parler que de nos proches voisins, les Saxons et les Germains sont de ethnies qui revendiquent leurs origines. Les derniers ayant poussé le bouchon un peu trop loin. La France tout comme l’Italie et l’Espagne se sont formées par vagues de migrants tout au long des siècles. La majorité de ses nouveaux venus étaient Chrétiens. C’étaient les enfants de l’empire Romain, la difficulté de s’intégrer venait de ce que la France a construit un esprit très particulier de la chrétienté et de ses relations avec Rome. Cette fois l’intégration n’existe pas ou très marginalement. Vous avez présenté la lettre du père De Foulcault, et à l’image du pendule perpétuel de l’autre de Foucault, « les musulmans par définition ne seront jamais Français ». A la question posé dans la rue à des jeunes musulmans: « ils retourneront au bled pour nous combattre, il n’est pas question de se battre pour la France ». Nos élus qui rêvent de mondialisation sont en plein accord, puisqu’ils refoulent eux aussi la Nation. Les Français de base commencent à le comprendre au vu des comportements des nouveaux venus, et ils découvrent que « Le musulman a la foi comme seule Patrie ».
Ou sont nos racines, notre héritage commun Européen et surtout Français, qui de nos jours pense aux morts pour la France…Le mensonge électoral de nos élus doit nous conduire à repenser à un choix de vie; nous acceptons cette mondialisation sauvage, ou nous revenons aux vieux principes de nos parents Espagnols, Italiens, Arméniens, Portugais et tant d’autres devenus Français.
Mais bien sûr, c’est l’évidence même : l’immigration est LE seul problème vraiment important.
Les adaptations économiques, si douloureuses qu’elles sont, avec la destruction massive d’emplois ici – mais la re-création d’emplois là – sont évidemment terribles pour deux qui les subissent, mineurs de fond du Nord ou sidérurgistes de Lorraine jadis, ouvriers de l’automobile, des pneumatiques ou de je ne sais quoi aujourd’hui, agriculteurs qui n’ont pu se lancer dans la qualité. Mais ces dommages là sont réversibles, en rien irrémédiables, sur le moyen terme : c’est la marche habituelle de l’économie (je reconnais évidemment que ceux qui vivent ces situations peuvent légitimement se rebeller).
Mais l’immigration est une plaie qui accentue, bien sûr, ces plaies économiques mais qui, surtout risque de faire perdre son âme à la France.
Peut-on faire confiance au mondialiste Macron, celui qui avait montré son attachement à son pays en déclarant qu’il n’y avait pas d’art français ou de culture française, pour résoudre, ou même pour poser la question de l’immigration, ou pour employer une expression plus juste, de l’invasion migratoire subie par notre pays depuis plusieurs décennies. Ce n’est pas la première fois que des vagues migratoires d’importance se produisent : polonais dans les mines de Lorraine et du nord, ouvriers italiens du bâtiment, portugais dans les filatures de l’est, mais ces immigrés avaient une caractéristique : ils étaient des européens, souvent de confession catholique et partageaient avec nous, par-delà leurs particularités, un grand nombre de points communs, et c’est pourquoi l’intégration a pu se faire, non sans mal parfois, il est difficile d’oublier par exemple le massacre d’ouvriers italiens des salines d’Aigues-Mortes en août 1893 ou les heurts entre mineurs français et polonais, mais enfin, l’intégration s’est faite. Mais aujourd’hui, il s’agit de quelque chose de très différent, une immigration arabo-musulmane et africaine, issue de civilisations radicalement différentes, avec des mœurs différentes et surtout une idéologie théologico-politique, l’islam qui manifeste de plus en plus son hostilité au monde occidental, celui des koufars. Le premier ministre de l’intérieur de Macron, au moment de quitter son poste ne déclarait-il pas ‘’ pour le moment nous sommes côte à côte, demain, peut-être face à face ‘’ et Hollande, à la fin de son mandat, reconnaissait que se produisait sur notre sol des phénomènes de partition territoriale, ce que l’écrivain algérien toujours lucide Boualem Sansal appelait ‘’ l’installation d’une multitude de petites républiques islamiques sur le sol français ‘’. Faillite de l’intégration, comme le faisait remarquer Malika Sorel d’origine algérienne et qui fut membre du Haut Conseil à l’Intégration. Faillite qui se fait remarquer par toutes ces manifestations de rues à l’occasion de matches de football ou autres où l’on voit la belle jeunesse issue de la ‘’ diversité ‘’ brandir drapeaux algériens, marocains ou tunisiens sans doute pour mieux manifester leur attachement à la France, et qui se fait remarquer aussi par la prolifération des voilées et maintenant de la tenue islamiste (le voile noir de la tête aux pieds) dans l’espace public. Les bisounours du politiquement correct nous parlerons peut-être un jour prochain du tchador comme de la marque d’une intégration réussie. Le professeur de géopolitique Alexandre del Valle dans un ouvrage sur les vrais ennemis de l’occident parle du rôle de l’Organisation de la coopération islamique ( l’OCI dit-il est une sorte de nations-unies musulmane) et de ses incitations incessantes, par tous les canaux possibles (ah la beauté des rangées de paraboles dans les ‘’quartiers’’ !), et destinés aux immigrés installés sur notre sol à refuser l’assimilation, à défendre leur identité islamique. Processus largement engagé. Lorsque l’intégration se fait, c’est parfois sous une forme caricaturale, comme chez ces jeunes de banlieue qui découvrent le mot d’ordre des traders bien de chez nous ‘’ de la thune, le plus possible, et tout de suite ‘’ qu’ils appliquent au trafic de drogue. Il suffit d’avoir la moindre familiarité avec certains pays pour savoir que des sociétés multiculturelles sont d’abord des sociétés multiconflictuelles. Los Angeles, est-il notre modèle, avec ses quartiers chicanos, afro-américains, chinois, coréens, repliés sur eux-mêmes comme autant de ghettos, toujours prêts à en découdre entre eux, sans compter les ghettos blancs et riches de Bel Air ou Beverly Hills ? Mais il y a un autre problème, qui peut susciter plus d’inquiétude et d’incertitude : à quoi vouloir intégrer les allogènes, et sommes-nous sûrs que la France d’aujourd’hui présente un visage si aimable ? Je ne parle pas de notre civilisation et de notre culture, de plus en plus traités comme un simple patrimoine à conserver dans des endroits en relégation, mais de la France de tous les jours, celle des supermarchés, de l’individualisme grégaire, de la trottinette électrique, de l’assemblée nationale décorée aux couleurs de la Fierté LBGT (ça ne s’invente pas) comme en début d’année, de la loi contre la fessée, du zombie moyen accroché à son portable comme à une bouée de sauvetage, des grandes marées humaines collectivistes et unanimistes des jours de victoire au football, de la famille multi-recomposée, du deux divorces pour trois mariages, de la France définie comme une start-up comme le disait si joliment Macron, et du bermuda pour tous (pardonnez mes obsessions, mais pour moi le bermuda est un des signes les plus évidents du déclin de l’occident. Merci au très regretté Philippe Muray d’y avoir insisté) etc. etc. Quel visage notre société présente-t-elle au monde ? Par quel redressement faudra-t-il passer avant de redevenir une France à laquelle on aura de bonnes raisons de vouloir s’intégrer ?
Vous avez fait confiance à Sarkozy?
Faites confiance à Macron : c’est un très bon professionnel, aussi enfumeur qu’un vendeur de voitures d’occasion en fin de vie; pour la moralité de la personne , regardez simplement les photos des réceptions à l’Élysée.
La France dans tout ça? pour Paris, prenez le métro du côté de la Porte de la Chapelle : je vous assure qu’il n’y a pas d’immigration illégale et le dire n’est que prêter l’oreille à un complot!