Journal du Maroc et d’ailleurs. Extraits.
Par Péroncel-Hugoz.
VAR, 7 juin 2012
Pour arrêter un délinquant récidiviste algérien (trafic de drogue, vols, violences diverses dont des coups portés à sa propre mère, etc.) de 30 ans, colosse d’1m90 réputé pour sa combativité, et son éthylisme, on n’a rien trouvé de mieux, à Collobrières, capitale provençale des marrons glacés, que d’envoyer deux gendarmettes (Photo).
Le malfaiteur (Photo) envoie illico deux marrons métalliques aux deux pauvres filles, les tuant sur le coup…
Aussitôt la France entière gémit ; le ministre socialo de l’Intérieur vient bien sûr sur les lieux (c’est devenu un rite, d’ailleurs parfaitement inutile, à chaque « gros coups ») ; les voisins comme d’habitude, avaient trouvé le tueur « poli et correct », « serviable » (il portait, parait-il, les couffins des vieilles dames) ; la mère frappée même de l’intéressé, l’excuse car dit-elle, son garçon avait été « traumatisé » par le décès de son père aux obsèques duquel il n’avait pas pu assister, étant une fois de plus, en prison…
Ce n’est pas tout, voilà qu’on reparle un peu des deux gendarmettes abattues et que tout le monde semblait vouloir déjà oublier : la gendarmerie, devant quelques murmures populaires sur le fait d’avoir envoyé deux femmes contre un « superhomme », publie un communiqué pour spécifier que dans cette formation militaire, tous les hommes et toutes les femmes en faisant partie, se valent » !…
Sainte Egalité ! Sainte Cécité ! Sainte Idiotie !
Seules les viragos féministes n’auront pas voulu voir le déni officiel de la réalité, responsables, autant que le tueur algérien de la mort prématurée de ces deux innocentes gendarmettes, bientôt oubliées par les Français… ■
Photo en tête d’article : Collobrières, place de la Libération.
Notre confrère Péroncel-Hugoz, longtemps correspondant du Monde dans l’aire arabe, a publié plusieurs essais sur l’Islam ; il a travaillé depuis 2005 pour l’édition et la presse francophones au Royaume chérifien. Il tient aussi son Journal du Maroc et ailleurs, dont la Nouvelle Revue Universelle a déjà donné des extraits. Nous en faisons autant, depuis janvier 2016, en publiant chaque semaine, généralement le jeudi, des passages inédits de ce Journal. JSF
Retrouvez l’ensemble des textes parus depuis le 14 janvier 2016 : Journal du Maroc et ailleurs.