Par Guilhem de Tarlé.
Arts & Ciné : Les hirondelles de Kaboul : un film français de Zabou Breitman et Eléa Gobbé-Mévellec, d’après le roman algérien éponyme de Yasmina Khadra.
« Je chante pour
Sakharov,
Et contre les tyrans
Qui lancent leurs Anthonov sur le pays afghan.
(…)
Budapest en Hongrie,
Prague en Tchécoslovaquie,
Les Juifs en Sibérie,
Le Mur de Berlin
Et maintenant Kaboul
Sont là pour témoigner »
Avec sa guitare « devenue une arme », en 1980, Jean-Pax Mefret « samizdatait », en quelque sorte, Le Chanteur de l’Occident…
Nous étions alors en pleine guerre froide (vous avez dit « froide » ?).
Le communisme étendait son emprise partout dans le monde et obtenait 20% des voix en France…
Qui pouvait penser que 10 ans plus tard le mur de Berlin tomberait, et l’empire soviétique s’effondrerait ?
Qui imaginait surtout qu’au totalitarisme communiste se substituerait le totalitarisme islamiste ?
Qui pouvait concevoir l’islam la soumission d’un peuple dont les femmes seraient en permanence emprisonnées derrière les barreaux de leur burqa ?
C’est ce que nous montre très joliment, « sur le pays afghan », ce magnifique dessin animé .
« Et maintenant Kaboul « … Pourquoi pas ailleurs ? ■
PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné