Monseigneur le comte de Paris à l’occasion des journées du patrimoine
Les journées du patrimoine sont chaque année l’occasion de nous rappeler notre chance mais aussi notre responsabilité comme dépositaires de notre Histoire. Ce patrimoine, il nous appartient à tous selon nos moyens de le mettre en valeur, de l’enrichir, et de le défendre.
Frappée par un terrible incendie le 15 avril dernier, la cathédrale Notre-Dame de Paris, toujours debout, reflète la fragilité de ce legs, mais aussi l’esprit de résistance qui a caractérisé la France. J’ai ainsi tenu à m’investir et me tenir informé de près de l’avancement des travaux actuels de sauvegarde de l’édifice, qui devraient durer jusqu’en 2020. J’ai notamment été heureux d’apprendre que le grand tapis de chœur, commandé par Charles X et offert à la cathédrale par mon aïeul Louis-Philippe Ier, avait pu être mis à l’abri à temps et était en cours de restauration. C’est d’ailleurs sous son règne que fut créée la première Commission des Monuments Historiques.
N’oublions pas non plus notre patrimoine immatériel. La langue française en est le cœur. L’année 2020, qui marquera les 50 ans de la Francophonie, lors d’un Sommet en Tunisie, sera l’occasion pour 88 États de montrer leur attachement à cette langue et à cette Histoire qui nous relie.
Notre patrimoine immatériel, c’est aussi la Maison de France, dont j’incarne aujourd’hui l’héritage et qu’il m’appartient de développer. Sa solidité, sa constance, sa fermeté au gré des difficultés que peut traverser notre pays, sont une des conditions pour que la France puisse incarner un destin digne de son illustre passé. Bonnes fêtes du patrimoine à tous.
À la lecture de ce titre » bonne fête du patrimoine » je suis pris d’une violente colère ! Comment, dans une France où chaque jour apporte son lot d’avancées sociétales, où les derniers vestiges du patriarcat sont en voie de liquidation rapide, où la lutte contre le féminicide est devenue priorité, où on a donc enfin compris que les violences faites aux femmes étaient plus graves et condamnables que celles faites aux hommes, où l’écriture inclusive va être adoptée par la Journal Officiel, où sur les fiches d’état civil, il n’y a plus de père ni de mère, mais un parent I et un parent II, comment donc peut-t-on parler de » patrimoine » comme si les œuvres de la culture étaient le seul fait des hommes et comme si les femmes devaient compter pour rien ? Indigné par ce terme, je propose donc que nos députés, après s’être plongés sur ce problème brûlant de l’interdiction de la fessée, proposent une loi qui impose que l’on parle désormais de » Journées du matrimoine et du patrimoine » … Je plaisante bien entendu, mais bon, je suis bien persuadé que ce genre de propos doit se tenir dans les chaumières de nos progressistes
Dit en passant… « le grand tapis de chœur, commandé par Charles X et offert à la cathédrale par mon aïeul Louis-Philippe Ier »… on ne rit pas !
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